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Le triomphe de la vérité

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Naissance d’un nouveau mouvement politique: Mur Hanfani annonce son combat pour l’unité nationale


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Des membres du Bureau de 19 membres du MUR HANFANICaractérisé par l’existence d’une multitude de partis, l’univers politique béninois s’est enrichi, le 31 octobre dernier, par la naissance du mouvement politique dénommé MUR HANFANI. Son ambition est tout un programme : unir tous les fils et filles du Bénin pour un développement équilibré de toutes les régions. Mieux, ce mouvement propose un portrait-robot du prochain locataire de la Marina.

 

Carton plein pour El Hadj Salim MEGNINOU. La salle du Foyer Abdoulaye Issa, d’une capacité d’environ 500 personnes était devenue subitement exigüe pour abriter la multitude de délégués venus de tous les coins et recoins du Bénin. Même la grande cour de ce lieu mythique de Natitingou a refusé du monde. Militants, sympathisants, amis et alliés politiques, curieux, etc, personne ne voulait se laisser conter l’événement. A l’ouverture du Congrès du MUR HANFANI, plusieurs personnalités se sont succédé à la tribune pour expliquer la pertinence de la création du nouveau regroupement politique. Selon les initiateurs, les constats suivants sont motivés. Ils ont pour noms la montée galopante de l’individualisme, la menace de la cohésion nationale et l’entretien presque quotidien de l’ethnocentrisme. « Comme Abdoulaye ISSA, le grand visionnaire qui a donné son nom à ce lieu qui nous abrite et qui rêvait d’un Atacora uni et développé, nous voulons prendre le relais et remédier à toutes les contre-valeurs décriées plus haut, afin de contribuer à l’édification d’un Atacora prospère et en paix », tranche le président du Mouvement pour l’Union républicaine (MUR HANFANI). Précisant que le mouvement a une vision et une boussole, El Hadj Abdel Salim MEGNINOU, tout en inscrivant son mouvement dans la mouvance présidentielle pense que ce n’est qu’« ensemble qu’on peut construire de belles choses, sauvegarder les piliers de la République ». A l’issue du congrès, un bureau de 19 membres a été constitué pour travailler à rallier tous les fils et filles du Bénin sur un idéal commun et surtout pour un développement équilibré de toutes les régions du Bénin. Selon MUR HANFANI, les critères suivants doivent gouverner le choix du prochain président : l’intégrité, la probité, le nationalisme, le travail et l’abnégation, la capacité à mettre ensemble les Béninois pour créer la richesse et non capter les opportunités d’enrichissement au détriment du peuple et enfin la capacité à s’approprier et à renforcer les acquis de ses prédécesseurs. A ce titre, MUR HANFANI recommande à toute la classe béninoise, la création d’un conseil des anciens présidents.

Bénédiction des aînés : tapis rouge pour de prochaines victoires

Pour la circonstance, MEGNINOU s’est fait entourer de plusieurs personnalités politiques pétries d’expériences. Beaucoup ont fait le déplacement pour venir soutenir « ALAZI » comme l’appellent affectueusement ses militants et sympathisants. « Travailler à élargir les frontières de la confiance, dans les relations intercommunautaires, dans les relations interrégionales, dans les relations professionnelles, dans toutes sortes de relations. Cela est fondamental », conseille l’Honorable Nassirou BAKO ARIFARI au président du MUR. Et d’ajouter : « Dans notre société, il y a une certaine division du travail, une certaine spécialisation. La confusion des genres crée la perdition et crée inévitablement des confrontations inévitables. Aujourd’hui, il y a la classe politique, il y a le monde des affaires. Mais le monde des affaires a décidé, non pas seulement de squatter le monde de la politique, mais de s’accaparer la sphère politique dans notre pays. Pouvez-vous imaginer la France avec le président du MEDEF, candidat à la présidence de la République ?, se désole-t-il. A sa suite, le ministre Thomas YOMBO a souhaité également bon vent au nouveau regroupement politique. « Mon souhait, c’est que MEGNINOU se mette ensemble avec les différentes têtes des autres mouvements pour qu’on puisse les fédérer et en faire un seul grand groupe ». Quant à l’Honorable CHABI SIKA, il a regretté que les aînés en politique n’aient pas pris suffisament le temps de former la jeunesse. On n’achète pas Chabi SIKA Karim. C’est certainement le secret. Il y a des compatriotes qui se trompent, qui croient qu’on peut acheter tout un peuple. Aucune misère, aucune pauvreté ne peut justifier l’achat d’un peuple. Car un peuple, c’est l’incarnation de notre créateur, c’est le concentré de Dieu. On ne l’achète pas. N’ayez pas peur des milliards. C’est du vent », a-t-il conclu.

Djibril BOUSSOU (Envoyé spécial à Natitingou)

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