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Suite au drame survenu au marché Dantokpa, le maire de la ville de Cotonou a réagi favorablement, ce lundi 02 novembre 2015. Contrairement aux autres hommes politiques qui étaient seulement allés sur les lieux avec des mots, le président Léhady Soglo, est allé les bras chargés en donnant une enveloppe de cinq millions en espèces aux victimes de l’incendie. Le montant officiellement remis dans les mains du directeur général de la Société de gestion des marchés (Sogema) sera utilisé pour soulager les peines des sinistrés en attendant la reconstruction du marché. Ce geste du maire de la ville de Cotonou a été salué par le directeur de la Sogema, Evariste Adda, qui a rappelé que « les actes parlent mieux que la bouche ».
Après avoir constaté de visu les dégâts causés par ce feu ravageur et échangé avec les sinistrés, Léhady Soglo a, une nouvelle fois, compati à leur douleur. Il a rendu grâce à Dieu qui a évité des pertes en vies humaines avant de remercier tous ceux qui ont fait preuve de solidarité envers ces victimes.
Il a souhaité qu’au-delà de ce triste évènement, le Gouvernement s’asseye avec la mairie de Cotonou pour mener des réflexions et mettre en place un plan de gestion des zones et situations à risques dans la ville de Cotonou. Citant l’ancien Président-maire Nicéphore D. Soglo selon qui « gouverner, c’est prévoir », le maire Léhady Soglo estime qu’il n’est pas normal d’attendre que des évènements malheureux se produisent d’abord avant de réagir. Il a également souhaité que le Gouvernement et la mairie de Cotonou revisitent le dossier de transfert du marché Dantokpa.
Très émus par l’acte du maire, les sinistrés ont exprimé leur reconnaissance à l’autorité municipale. Ils ont salué sa grandeur d’esprit et de cœur. « Cela montre que vous êtes un homme de cœur, un homme d’actions concrètes, un homme de vision et d’expériences qui est différent des autres hommes politiques qui sont à la bouche », a laissé entendre le représentant des sinistrés avant de poursuivre en ces termes : « Cotonou vous connait et vous connaissez Cotonou ».
Wandji A.
