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Problématique de délivrance de permis de conduire au Bénin. C’est l’objet de la sortie médiatique que le ministre des Transports a effectuée le mardi 27 octobre 2015 sur la chaîne de télévision Canal 3. Dans son intervention, Gustave Sonon a déploré le fonctionnement de ce secteur qui, aujourd’hui, met en danger la vie des bénéficiaires des permis de conduire et des usagers de la route. Il a annoncé le démarrage dès novembre prochain des réformes dans le secteur. « A parti de novembre, on va évaluer la capacité des auto-écoles avec le contenu des matériels et le nombre de candidats à présenter. Souvent, ils ont un moniteur et un véhicule mais l’école présente près de 100 candidats aux examens. Ce n’est pas normal », dénonce le ministre. Pour ce faire, il précise qu’ « à partir de janvier, l’examen sera national contrairement à ce qui se faisait où c’était selon le programme de chaque département ». Dès la mise en œuvre des réformes, l’examen sera organisé dans les six anciens départements du Bénin le même jour. A l’en croire, le Bénin doit travailler à assainir ce secteur. Car, précise-t-il, « à ce jour, le permis béninois est bien respecté dans le monde. En France, le permis béninois est respecté ». Pour y parvenir, Gustave Sonon entend superviser en personne la gestion des examens de permis de conduire. « Les faux frais sont bannis dès novembre prochain et les examinateurs seront suivis de près », a-t-il promis. A l’endroit des candidats, il a invité les uns et les autres à prendre leur temps pour mieux apprendre. Par ailleurs, il n’a pas manqué de se prononcer sur l’usage précoce de l’axe Akassato-Bohicon encore en chantier. Le ministre ne voit aucun inconvénient. Car, pour lui, cela permettra de mieux apprécier la qualité et corriger au fur et à mesure l’infrastructure dont la livraison sera faite avant le 31 décembre. « Il ne reste qu’une vingtaine de kilomètres », assure-t-il.
Emmanuel GBETO