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Le Comité technique de l’Organisation pour la  sécurité routière en Afrique de l’ouest (OSRAO) a tenu du 13 au 15 octobre 2015, sa 6ème assemblée générale. Au cours de celle-ci, il a été question d’évaluer le plan d’action de la CEDEAO sur la sécurité routière pour la décennie (2011-2020). C’est le Centre international des conférences (CIC) de Bamako qui a abrité l’évènement.

Les acteurs de la sécurité routière de l’Afrique de l’ouest se sont, une fois encore, retrouvés pour réfléchir sur les actions menées par chaque pays membre de l’Organisation pour la  sécurité routière en Afrique de l’ouest (OSRAO). Au cours de cette rencontre, la première après celle de Cotonou en 2013, ils ont abordé les points comme l’actualisation du rapport de l’évaluation régionale par la CEDEAO de la décennie d’action pour la sécurité routière (2011-2020), l’utilisation de la bande retro-réfléchissante par les agences de sécurité routière, la stratégie nationale de sécurité routière, la gestion des données de la sécurité routière, le limiteur de vitesse pour les véhicules dans la région, le Partenariat pour la sécurité routière, le système de sécurité routière communautaire. En dehors de ces points, ils ont aussi fait des discussions sur les données du rapport de l’Observatoire de la Banque mondiale et celles des rapports d’étape des pays sur le manifeste des passagers. Autant de points qui, selon les responsables de l’association ainsi que ceux de la commission de la CEDEAO, sont importants pour accroitre la sécurité sur toutes les routes de la sous-région. C’est alors qu’Osei Tutu Agyeman–Duan, représentant de la CEDEAO, a remercié les délégations pour la grande mobilisation et l’intérêt qu’elles accordent à cette rencontre de Bamako qui va contribuer à l’élaboration d’une stratégie pour mieux gérer les questions routières. Il a également affirmé le soutien indéfectible de la CEDEAO à l’OSRAO et encouragé les pays membres à continuer sur la même lancée.

Tout mettre en œuvre pour réduire l’insécurité sur les routes d’Afrique de l’ouest
Pour sa part, le vice-président de l’OSRAO, Amadou Tidiane Kamagaté, a insisté sur le fait que la mise en place d’une synergie intégrant les leçons tirées des expériences de chaque pays peut redresser la courbe peu reluisante de l’insécurité routière dans la sous-région. Il a, par ailleurs, remercié le Gouvernement malien et les organisateurs pour l’accueil chaleureux et fraternel réservé à l’ensemble des représentants des pays membres. Il a témoigné sa satisfaction pour la mobilisation collective autour des questions de sécurité routière dans la sous-région avant de faire le point des diverses rencontres effectuées dans le cadre de la sécurité routière depuis la conférence de Moscou en 2009. Il faut préciser que cette rencontre qui vise aussi à contribuer à l’atteinte de l’objectif qui est la réduction de 50% des accidents mortels d’ici 2020 sur le continent tout entier s’est tenue quelques semaines avant la 2ème conférence des Nations unies sur la sécurité routière prévue les 18 et 19 novembre prochain à Brasilia au Brésil. Au cours de ce sommet, la déclaration dite des ministres africains en charge de la sécurité routière adoptée en juillet 2015 à Addis-Abeba et qui évalue à mi-parcours les progrès réalisés par l’Afrique dans la mise en œuvre du plan d’actions 2011-2020 pour la sécurité routière, sera validée. Selon les informations, les pays membres qui ont répondu présents à ce rendez-vous qui devrait se tenir à Abidjan mais reporté pour cause de la maladie à virus Ebola sont le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, le  Mali, le Nigeria, Sierra Leone, le Niger, la Côte d’ivoire et le Bénin dont la délégation a été conduite par le directeur du Centre national de sécurité routière, Sylvain Zohoun qui est en même temps le secrétaire général de l’Osrao.

Sylvain Zohoun fait porte-voix des participants pour présenter les motions
Il faut aussi signaler que la participation active du Bénin à travers la promptitude des cadres désignés pour les rapports francophones des comités exécutif et technique et du rapport final de l’assemblée générale a incité les participants à désigner le D/CNSR  pour présenter les motions au nom des participants. Ces motions au nombre de 4 concernent les remerciements au Gouvernement et au peuple malien pour l’organisation des assises et pour les efforts déployés en faveur de la sécurité routière, la gratitude à l’endroit de la CEDEAO pour le soutien permanent et indéfectible qu’elle accorde à l’OSRAO,  les remerciements à l’ANASER et les félicitations à son nouveau directeur général pour sa brillante nomination et de solidarité avec le peuple béninois et sa délégation suite au rappel à Dieu le 14 octobre 2015 de l’ancien président de la république, le Général Mathieu Kérékou.

Anselme HOUENOUKPO