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Un grand forum sur la paix, le dialogue interreligieux, l’alerte et la citoyenneté au Bénin s’ouvre bientôt à Azové dans le département du Couffo. Il s’agit d’une initiative de la Fondation Œcuménique pour la paix en Afrique (FOPA). Nous avons rencontré Gilbert Dakè, alias Abiakou Djokess, le président de cette organisation panafricaine vieille de 24 ans déjà. Il dévoile tout sur cette manifestation d’envergure internationale. Découvrez.
L’Evénement Précis : Comment se porte aujourd’hui la FOPA, cette grande institution promotrice de la paix que vous présidez actuellement ?
Gilbert Dakè alias «Abiakou Djokess»: Sans trop discourir, je peux vous garantir que la Fondation Œcuménique pour la paix en Afrique (FOPA) se porte à merveille.
Vous avez servi la Fraternité Ogboni pendant des années. Vous êtes appelé aujourd’hui à un niveau de responsabilité plus élevé. Mais beaucoup continuent de confondre vos fonctions actuelles à celles que vous aviez assumées à la Fraternité Ogboni. Que leur répondez-vous ?
Pour vous répondre, je voudrais rassurer les uns et les autres que la FOPA est une institution panafricaine qui n’a rien à voir avec la Fraternité Ogboni. Ce sont deux structures totalement différentes. Mieux, la FOPA a été créée bien avant la Fraternité Ogboni. Elle a été officiellement enregistrée au Ministère de l’intérieur le 22 février 1991. Or, la Fraternité Ogboni a été enregistrée en 2007 au Bénin. Au regard de ces deux dates déjà, vous vous rendrez compte que les deux organisations sont différentes l’une de l’autre. La seule chose que nous avons en commun, c’est que nous œuvrons tous pour l’instauration d’une paix durable en Afrique et dans le monde. Et ça s’arrête là. Il faut donc éviter de faire cette confusion qui n’est pas juste.
Pourquoi aviez-vous quitté la Fraternité Ogboni alors ?
En toute sincérité, je peux vous dire que c’est par contrainte que j’ai quitté la Fraternité Ogboni le 04 août 2013. Mais sur ce sujet précisément, je vous prie de m’excuser de ne pas faire trop de commentaires. Pour moi, c’est que j’avais fini ma mission au sein de cette Fraternité. Etant donné que je suis un homme oint, Dieu m’a trouvé une porte de sortie qui lui a permis de m’utiliser pour une autre mission plus importante. Celle de présider aux destinées de la FOPA qui contient les grands dirigeants du monde dont le président Boni Yayi. Le président de la Fondation étant décédé, l’assemblée générale a estimé que j’ai les capacités de diriger l’institution et m’a fait confiance en me choisissant comme président. Je passe par votre canal pour réitérer ma profonde gratitude tout en les rassurant que par la grâce de Dieu, je ne les décevrai pas.
La FOPA s’apprête à organiser un grand forum sur la mobilisation pour la paix, le dialogue interreligieux, l’alerte et la citoyenneté au Bénin. Comment cela va-t-il se passer concrètement ?
Comme vous le savez déjà, l’élection présidentielle s’annonce à grands pas dans notre pays le Bénin. Ce sont des moments par excellence de remise en cause de la paix. Ce qu’il faut prévenir avec une large mobilisation de tous les acteurs qui travaillent dans la restauration de la paix en Afrique et dans le monde. C’est ce que compte faire la Fondation Œcuménique pour la paix en Afrique à travers ce grand forum qu’elle veut organiser sous le haut parrainage du président Boni Yayi. Et nous pensons et croyons fermement que grâce à Dieu et les mânes de nos ancêtres, après ce forum, nous allons tenir des élections apaisées qui grandiront davantage notre paix. Il y a plusieurs activités inscrites au programme de ce forum. Il faut retenir avant tout que les acteurs mondiaux de la paix s’apprêtent à honorer le président Boni Yayi. Car, malgré tout, il a tenu ce pays dans la paix pendant dix bonnes années. Mieux, le président Boni Yayi est un œcuméniste au-delà de sa religion. Il s’agit donc de lui rendre un hommage vivant maintenant qu’il est encore au pouvoir et en vie. Ce sera dans le département du Couffo. Et c’est justement pour cela que les cadres, les populations, tous bords confondus, se mobilisent et réclament le chef de l’Etat à l’occasion de ce grand moment d’hommage qui lui sera rendu. Je dois préciser que le lancement officiel du forum sur la grande mobilisation pour la paix, le dialogue interreligieux, l’alerte et la citoyenneté au Bénin se fera à Azové, dans le département du Couffo. Après ce forum qui s’organisera avec toutes les confessions religieuses sans distinction, nous organiserons une tournée nationale de prière pour partager avec les Béninois les grandes conclusions issues de ce grand forum. Une kyrielle de délégations étrangères est attendue. On peut, entre autres, citer la France, Rome, la Guinée équatoriale, la Colombie, les Pays-Bas, l’Uruguay, l’Espagne et consorts qui seront représentés par de fortes délégations.
Quelle sera la partition des populations ?
Je voudrais inviter les populations des six communes du Couffo et nos frères du Mono à se joindre à nous pour soutenir cette grande Fondation que je préside actuellement. Ce sera, pour eux, une manière de témoigner de façon directe, leur reconnaissance au président Boni Yayi qui a tant donné à notre pays.
Propos recueillis par Donatien GBAGUIDI
