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Le nom du fameux candidat qui portera le flambeau des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) à la prochaine présidentielle demeure encore un mystère pour les nombreux partisans et barons au pouvoir. Si des supputations se répandent davantage à propos de certaines figures de proue de la famille politique de Boni Yayi, personne ne peut dire avec certitude, aujourd’hui, le vrai choix du chef de l’Etat. Pour le moment, tous travaillent, sans savoir véritablement pour qui. Selon certaines indiscrétions, Boni Yayi aurait décidé ainsi, et ceci pour plusieurs semaines encore. Il aurait simplement demandé aux leaders, responsables à divers niveaux et militants des FCBE, d’aller remobiliser l’électorat de la mouvance dans tout le Bénin, avant qu’il ne dévoile l’homme qu’il envisage présenter pour la grande compétition de février 2016. D’où les meetings successifs et autres actions politiques d’envergure qui s’observent depuis peu dans les rangs des partisans du pouvoir. Mais ils seraient, pour la plupart, dubitatifs sur les nouvelles orientations à donner sans le nom du candidat des FCBE. Certains en seraient si outrés qu’ils se prépareraient à quitter le groupe, selon des sources non moins crédibles. D’autres, plus courageux et plus optimistes, garderaient toujours leur sérénité face au schéma pour le moins insaisissable de Boni Yayi quant aux stratégies à adopter pour ne pas perdre le pouvoir en 2016. Du reste, c’est un véritable imbroglio qui s’est installé aujourd’hui dans le camp des FCBE parce qu’incapables d’unir leurs voix autour d’un seul homme. Les dernières déclarations de Marcel de Souza, alors ardent défenseur de Boni Yayi et de la majorité présidentielle, en disent long sur le malaise actuel au sein des FCBE. Les risques d’un éclatement définitif de cette famille politique qui vante pourtant ses prouesses électorales peinent à être minimisées, tant, les querelles internes prennent de l’ampleur et laissent la porte ouverte à des départs massifs dans les jours et semaines à venir.
Wandji A.
