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Le triomphe de la vérité

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Après trois mois de gestion à la tête de la Sonapra: Jacob Ichola confirme son attachement à la gestion participative


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Le DG SONAPRA Jacob IchollaC’est depuis sa prise de fonction à la tête de la Sonapra que Jacob Ichola a annoncé son attachement aux principes sacrés de la gestion participative axée sur les résultats. Trois mois après, grâce à une méthode de travail rigoureuse portée par les principes chers au chef de l’Etat, cet ingénieur agroéconomiste a réussi à insuffler et ceci dans plusieurs domaines un souffle nouveau et du dynamisme à cette société. Le président Boni Yayi doit pouvoir se réjouir et se frotter les mains pour le choix porté sur la personne de Jacob Ichola comme directeur général de la Sonapra et coordonnateur des usines Sodeco. Seulement, après trois mois de gestion, l’histoire lui donne raison à travers les grandes lignes de la politique mise en œuvre : celle de réussir à orienter la Sonapra vers les sommets de la performance. Aujourd’hui, l’élaboration du plan stratégique de développement 2016-2020 de la SONAPRA est axée sur la diversification agricole et l’agro-industrie afin de lui permettre de contribuer davantage à l’émergence économique du pays grâce à un secteur agricole basé sur le développement de l’agro-industrie et de l’agriculture familiale. Pour preuve, un atelier s’est tenu à Ouidah en présence du personnel et des personnes ressources. Aussi, Jacob Ichola a-t-il pu faire acquérir des intrants au titre de la campagne 2015-2016
grâce au Gouvernement afin de permettre leur livraison à temps aux producteurs. Et pour s’assurer de sa mise en place, lui et certains de ses directeurs techniques ont parcouru les bassins cotonniers. L’élaboration du cahier de charges de la SONAPRA pour la gestion de la zone pilote du zonage tient à cœur à cet ingénieur agroéconomiste de même qu’au président Boni Yayi qui, lors de ses tournées dans les champs de coton, n’a cessé de le marteler. Le déploiement des agents aux postes vacants et l’élaboration du tableau de bord des ressources humaines afin qu’ils soient évalués de façon mensuelle au moins fait partie de ses acquis. Le Dg Sonapra a aussi essayé d’explorer d’autres pôles qui pourront créer de la richesse à cette société d’Etat. Voilà pourquoi, il a pu échanger avec les acteurs de la pisciculture, de la riziculture, de la filière ananas. Le renforcement du système de contrôle interne a été effectif de sorte à permettre d’éviter la lenteur administrative et satisfaire à temps les partenaires de la Sonapra. Au plan social, le dialogue avec les forces sociales pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel, pour une gestion apaisée a été constaté. Jacob Ichola a déjà parcouru toutes les usines même celles du secteur privé pour se rendre compte de la révision des égreneuses, des conditions de stockage au Port de Cotonou des balles de coton et autres dérivés des campagnes précédentes. A ce niveau, certaines réformes seront entreprises dès le démarrage de l’égrenage du coton au titre de la campagne 2015-2016. Pour les outils industriels des usines Sodeco, les agents impliqués dans ce mécanisme s’affairent pour leur livraison à temps afin d’éviter le retard dans le démarrage de l’égrenage de l’or blanc. Le Complexe textile du Bénin (COTEB) installé à Parakou et qui s’occupe de la transformation du coton fibre en articles confectionnés, notamment, les vêtements pour le marché national, régional et international a aussi été visité par le Dg Sonapra. Il attend davantage de ses collaborateurs, des partenaires techniques et financiers, du Gouvernement, des structures faîtières des producteurs et autres acteurs, leur accompagnement pour la meilleure gestion de la campagne cotonnière 2015-2016 et le décollage réel des filières agricoles au Bénin.

Rastel DAN (Coll.)

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