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Le triomphe de la vérité

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Bouleversement au sein du parti de Marcel de Souza : Malaise au Frap,cascade de démissions de trois Vice-présidents et consorts


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La vulgarisation de la Pnad constitue un pas vers une amélioration de l’aide au développement

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Le congrès du parti Front républicain pour une alternative patriotique (Frap) qui s’est tenu le dimanche 27 septembre 2015 a laissé les militants dans une ambiance de morosité.  La crise qui couvait au sein de cette formation politique s’est révélée au grand jour avec l’absence remarquée de membres influents de ce parti, signe d’un malaise total, d’après les intéressés, joint par la rédaction du journal.

L’absence des dinosaures du parti était si remarquable qu’au moins trois (03) vice-présidents, en l’occurrence, le député Emile Tossou, le conseiller Hubert Balley, l’ancien ministre Grégoire Akoffodji et même le chargé à la communication du parti, Laurent Djigui, étaient tous aux abonnés absents. Selon des sources concordantes, ces absences sont la preuve irréfutable que ces personnalités ont déjà fait leurs valises. Selon les propos rapportés par l’un des  démissionnaires, une crise latente est  née au sein du Frap au   lendemain  de l’élection du président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji. Cette crise qui, selon la même source, tire son origine de la position adoptée par le président Marcel Alain de Souza lors du vote. Les cadres du parti ont alors perçu l’acte posé par le député   comme une trahison à l’endroit de la mouvance à laquelle appartient le Frap.   Ainsi, ces personnalités dont la plupart sont membres du bureau national du Frap ont notifié leur démission au président. L’une des raisons évoquées, selon les informations qui circulent, est qu’ils n’approuvent plus les méthodes de gestion du parti. Et comme pour corroborer les ardeurs, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le fait que le président du Frap n’a pas respecté les consignes de la mouvance lors de l’élection non seulement du président de l’Assemblée nationale, mais également des commissions parlementaires. Interrogé sur son absence au congrès, le chargé à la communication du parti, Laurent Djigui a déclaré à la rédaction du quotidien « L’Evénement précis » que son absence est due au fait qu’il a démissionné du Frap et par conséquent ne pourrait plus être à une réunion voire une rencontre politique du parti ». Son camarade Hubert Balley ne cache pas non plus son amertume : « J’ai démissionné depuis le 2 mars ; c’est vrai que je n’ai pas rendu public cela parce que je suis membre de la famille ». C’est dire que le Front républicain pour une alternative patriotique (Frap) qui a commencé par porter aujourd’hui des griefs contre la gestion du président de la république et l’entourage du chef de l’Etat est véritablement secoué par une crise qui risque de le déplumer. Car, il se révèle également de sources concordantes que le départ de ces personnalités cache mal une saignée au sein du parti et que d’autres démissions s’annoncent et pourraient faire du parti du député Marcel Alain de Souza un océan qui tarit.

Wandji A.

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