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Sur 49, 26 élus ont fait, jeudi dernier, le choix  du candidat tête de liste de la RB, LéhadyVinagnon Soglo pour conduire les destinées de la ville de Cotonou. Un choix clair qui vient en écho à celui exprimé  par les habitants de Cotonou lors du scrutin du 28 juin dernier et qui sonne le glas des calculs politiciens contre LVS.

Le nouveau maire de Cotonou est l’un des hommes politiques qui ont pesé lourd dans la victoire de l’opposition pour le contrôle du parlement 7è législature. Et c’est pour avoir refusé de lui renvoyer l’ascenseur que cette même opposition (le PRD et l’UN), se retrouve aujourd’hui écartée du contrôle de la mairie et de ses arrondissements. Point n’est alors besoin d’imputer la désunion observée dans l’opposition pour le choix du maire de Cotonou à la seule Renaissance du Bénin. La RB avait bel et bien raison de prendre le parti des FCBE puisqu’elle se trouvait quasiment dos au mur. Et pour cause : les atermoiements observés à l’UN comme au PRD quant à un soutien franc à la majorité renaissante.

Le jeu confus des alliés d’hier

Ce serait ennuyeux de rappeler les nombreux efforts consentis par le président LVS pour maintenir l’unité et la cohésion qui avaient fait briller l’opposition après les dernières législatives. Mais en dépit de cela, les choses n’ont pas fonctionné comme avant. Puisque la RB majoritaire après le scrutin communal du 28 juin dernier a buté contre des propositions de ses anciens alliés  qui, si elles n’étaient pas tout simplement irréalistes, relevaient du moins du dilatoire. Par exemple, pour soutenir le choix du président LVS comme maire de Cotonou, l’homme fort du PRD, Me Adrien Houngbédji avait exigé deux postes d’adjoint au maire et par-dessus le marché, une mainmise totale de son parti sur la 5ème circonscription électorale. La même attitude revendicative avait été observée de la part de l’allié UN. Toutes choses qui portent à croire que ces deux partis ne voulaient pas de Léhady Vinagnon Soglo comme maire de Cotonou et, par conséquent, d’une seconde victoire du bloc de l’opposition dans la ville de Cotonou.  Alors, les langues qui fusent de part et d’autres pour stigmatiser la RB devraient d’abord faire leur autocensure.

 Cell/Com Mairie de Cotonou