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Le triomphe de la vérité

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Respect de la séparation des pouvoirs: Adrien Houngbédji dit non au cadre de concerntation entre les présidents d’institutions


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adrien houngbédji (4)Très collé aux textes de la République, le président de l’Assemblée nationale 7ème législature, Me Adrien Houngbédji, est en passe d’opposer une fin de non-recevoir à l’invitation à participer aux activités du cadre de concertation des présidents d’institutions constitutionnelles de la république. Un cadre qu’il juge anticonstitutionnel au regard du principe de séparation des pouvoirs prôné par la loi fondamentale.

Selon les dispositions de l’article 1 du protocole relatif à la conférence des présidents des institutions constitutionnelles de la république, il est créé un cadre de concertation appelé conférence des présidents des institutions constitutionnelles qui a pour objet de débattre de toute question d’intérêt général majeur concernant l’Etat, ses institutions dans leur ensemble ou chacune d’elles. Des sources concordantes, la création d’un tel cadre n’est apparemment pas du goût de la première autorité du parlement qui rejettera sa participation à ses activités. Dans toute démocratie digne du nom, la séparation des pouvoirs reste un principe fondamental en dehors duquel les institutions ne peuvent jouer convenablement leur rôle pour l’enracinement de la démocratie. Le président Adrien Houngbédji n’entend pas s’écarter de ces principes qui consolident et renforcent l’Etat de droit. Si cette décision du 1er responsable de l’institution parlementaire se confirmait, il reste une preuve évidente de son engagement à respecter et à faire respecter rigoureusement les textes. Pis, parmi tous les présidents d’institutions du Bénin, le président de l’Assemblée nationale reste le seul à ne pas être nommé par le président de la république. D’ailleurs, l’existence de ce cadre de concertation des présidents des institutions constitutionnelles a toujours été et de tout temps décriée par les membres du bureau de la 6ème législature. C’est ce qui justifie certainement le retrait du professeur Mathurin Coffi Nago des activités de cette instance quand ses démêlés ont commencé avec le président Boni Yayi.  L’Assemblée nationale, en tant qu’institution de contre- pouvoir, à la lecture de ce refus du N°1 des députés, ne peut s’associer avec les institutions dont elle a pour mission de contrôler les actions.

Wandji A.

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