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Ça va de mal en pis au regard de la volonté très peu manifeste des étudiants de ramener le calme sur le campus d’Abomey-Calavi.Il n’est donc plus un secret pour personne,de constater que ce sont les étudiants qui bloquent désormais la reprise des activités académiques.L’histoire retiendra que c’est sous Bill Kingninouho, Fidèle Bocossa et Kévin Davi respectivement, actuels présidents de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB), de l’Union nationale des étudiants du Bénin (UNEB) et de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (UNSEB) que des dizaines de milliers d’étudiants ont perdu une année. Lentement, ils franchissent le rubicond et se verront accompagnés par les autorités qui finiront par décider de l’invalidation de l’année en cours.La seule solution pour eux serait de mener la politique de la sourde oreille face à ceux qui continuent de les encourager dans leur indiscipline.En réalité, en dépit des résolutions apportées par le ministre, le rectorat et les enseignants, ils préfèrent perdurer dans la crise rejetant la troisième composition, tant réclamée, et qui a fini par leur être accordée. S’ils étaient de bons responsables syndicaux, ils auraient mesuré la grandeur de cette décision que l’opinion publique salue d’ailleurs à sa juste valeur. Le constat reste qu’ils ont vite fait d’oublier la règle du syndicalisme qui stipule que, dans une négociation, les différentes parties doivent perdre comme gagner en partie. Aucune des deux parties ne doit sortir gagnante à 100%, sauf en cas de force majeure. Loin de croire que la solution devra venir du monde invisible, ils doivent savoir qu’ils ont la clé de la sortie de crise déjà accomplie par les autorités. Le patriotisme a simplement manqué à ces responsables étudiants que l’autre qualifiait d’étudiants au regard de l’esprit d’animosité qu’ils ont manifesté durant ces dernières semaines, en saccageant les biens publics réalisés à grands frais par l’Etat. La manifestation de l’ingratitude vis-à-vis de leurs enseignants en dit long sur leur jusqu’au boutisme.
Emmanuel GBETO
Rapprochez vous des étudiants sur le campus pour d’amples informations car ce que je vois là n’est pas vrai. nous réclamons à l’UAC la session de rattrapage comme cela se faisait. mais ce que le ministre ABIOLA et le recteur Bruce SINSIN ont accordés est la session des malades car ils disent que ce sont ceux, malades , qui n’ont pas composés lors des sessions normales qui composeront la session de rattrapage.