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Dans le cadre de redynamiser et de rendre plus compétitives leurs usines d’égrenage de coton, une délégation de la Société des Fibres Textiles du Burkina (Sofitex) conduite par Zetyenga Moumini effectue un voyage d’études et d’échanges d’expériences d’une semaine aux côtés de leurs collègues Béninois de la Société Nationale pour la Promotion Agricole (Sonapra). Ce voyage d’études et d’échanges d’expériences comparable à une intégration régionale n’a été possible que grâce à la tenue de la 13ème édition des journées annuelles de l’Association Cotonnière Africaine (ACA) qui se sont tenues à Cotonou du 12 au 14 mars dernier.
Depuis samedi dernier, une délégation de la Société des Fibres Textiles du Burkina (Sofitex) conduite par ZetyengaMoumini séjourne au Bénin et plus précisément à Cotonou. Ce déplacement des industriels s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’études et d’échanges d’expériences avec leurs homologues de la Société Nationale pour la Promotion Agricole (Sonapra) du Bénin. Ce lundi, c’est la salle de conférence de cette société d’Etat qui a servi de cadre au lancement officiel des travaux et ceci en présence des cadres industriels de la Sofitex, de la Sonapra et de certains Directeurs techniques. A l’ouverture des travaux, le Directeur des Exploitations Industrielles de la Sonapra, Victor Godo en souhaitant les bienvenues à ses hôtes Burkinabés est revenu sur les objectifs poursuivis dans l’organisation de ce voyage d’études qui se tient de façon périodique et qui sert aussi à renforcer l’intégration régionale. A cet effet,
plusieurs communications qui ont rapport à l’égrenage et à la relance de la filière coton sont prévues pour être donnée par les cadres industriels de la Sonapra à leurs homologues de la Sofitex du Burkina qui pourront poser toutes sortes de questions pour enrichir leur compréhension. Et c’est suite à ses différentes communications qui vont se tenir dans les salles de réunions de la Sonapra de Cotonou et de Parakou qu’une descente sur le terrain sera faite pour toucher du bout des doigts les réalités évoquées dans les différentes communications surtout celui du stockage portuaire. En passant par la présentation de cette Société d’Etat (Sonapra), la gestion des ressources humaines, des pièces de rechanges au niveau des usines d’égrenage du coton de même que la sécurité de l’environnement, des emballages, les conditions des exploitations des équipements d’humidification, de séchage du coton graine, de la fibre et l’organisation des activités d’inter-campagne, toute ses thématiques seront abordées pendant leur séjour en terre Béninoise. Le Chef de la délégation de la Société des Fibres Textiles du Burkina (Sofitex) conduite par ZetyengaMoumini, dans son speech a aussi rappelé l’objectif de cette mission qui consiste pour eux en la prise de connaissance d’une expérience réussie dans l’égrenage du Coton par la Sonapra dans la mise en œuvre de divers programmes tournés vers la compétitivité et l’innovation dans les réformes entreprises dans cette filière porteuse. Voilà pourquoi, il a invité ses collègues à plus d’attention afin de pouvoir rentabiliser leur séjour au Bénin et ceci au profit de la Société des Fibres Textiles du Burkina (Sofitex). Le Représentant du Directeur Général de la Sonapra empêché, GerardGnanssounou a d’abord remercié ses industriels Burkinabés pour avoir accepté dans un passé récent d’égrener le coton Béninois pour le compte de la campagne 2014-2015 quand certaines usines privées du Bénin résistaient à la signature du contrat avec le pouvoir central. Ensuite, le Représentant du Directeur Général de la Sonapra empêché a souhaité que les agents de la Sonapra à leur tour puissent réellement partagés leurs expériences professionnelles avec les industriels du Burkina surtout qu’il s’agit d’une complémentarité afin de rendre plus compétitifs les produits issus de l’égrenage du coton à mettre sur le marché national comme international. Pour finir, Gerard Gnanssounou souhaite que cet axe de coopération Nord/Nord se multiplie et ceci dans plusieurs domaines pour approfondir davantage les connaissances et permettre aux pays du Nord de pouvoir amorcer un réel développement.
Hilaire Agognon (Coll.)
