.
.

Le triomphe de la vérité

.

Sollicitation d’un cabinet d’audit international dans l’affaire PPEA II : Michel Adjaka condamne l’immixtion du Gouvernement dans le judiciaire


Visits: 3

Le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) a exprimé sa désapprobation au sujet de l’immixtion du Gouvernement, par le biais de cabinets d’audit international, dans les prérogatives judiciaires en vue d’apporter des clarifications dans la gestion des fonds du Programme pluri annuel eau et assainissement (PPEA II) financé par les Pays-Bas.

Trois cabinets d’audit internationaux ont été identifiés pour apporter des clarifications sur la disparition des 23 millions d’euro dans l’affaire du PPEA II. Interrogé sur la question, le président de l’UNAMAB, Michel Adjaka a vivement condamné la démarche du Gouvernement. Il estime qu’il ne devrait pas être  fait appel à des compétences externes, une fois l’affaire portée devant la Brigade économique et financière (BEF). « Il est loisible au Gouvernement de réaliser l’audit international avant la saisine de la BEF. Mais, dès lors que cette étape est dépassée, seule la justice a le pouvoir de commettre un cabinet d’audit en cette affaire », a-t-il expliqué. Malgré que ces cabinets aient été choisis avec le consentement de l’ambassade des Pays-Bas, le président de l’UNAMAB affirme que cette décision entache la crédibilité de la justice béninoise et constitue une entorse grave à son indépendance. Les cabinets d’audit internationaux qui donneront leur verdict le 17 juin 2015, ont pour principale mission de mettre à la disposition de la justice les noms des personnes impliquées dans cette affaire.

Rastel DAN (Coll.)

Reviews

  • Total Score 0%


Plus sur ce sujet

1 thoughts on “Sollicitation d’un cabinet d’audit international dans l’affaire PPEA II : Michel Adjaka condamne l’immixtion du Gouvernement dans le judiciaire

  1. WOROU

    Je crois que Mr ADJAKA,”probablement” un intellectuel de notre pays est toujours aveuglé par son esprit pour le moins vindicatif qui l’éloigne toujours de sa mission d’homme de droit.En effet,c’est le gouvernement qui a le devoir d’identifier les auteurs de ladite malversation avant de les mettre à la disposition de la justice pour démêler le faux du vrai et le mensonge de la vérité.On a comme impression que ce syndicaliste est pressé de faire un règlement de compte.Evidemment quand on prend tout le à faire de la politique au lieu de dire le droit,la propension à se perdre est très forte même pour un dossier clair pour un profane puisque Mr ADJAKA n’a pas le temps de se cultiver.Donc cet errement de notre syndicaliste est dû à une allégeance éhontée à la mafia dont le seul but est de jeter l’opprobe sur la démocratie et le prestige de notre pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page