Vues : 1
Une couverture à dominance blanche. Bordure flanquée d’un bleu ciel. A la première de couverture, une photo illustrative, symbolisant un tronc d’arbre auquel une branche florissante est greffée. Et c’est là un symbole évocateur. Il s’agit d’une manœuvre de Star éditions. Son directeur général, Joachim Adjovi trouve un intérêt particulier à donner corps à l’ambition de Agboessi Noumonvi Cloubou. Une ambition orientée vers le développement de l’Afrique qu’il accouche dans un essai intitulé «L’émergence de l’Afrique : Le greffage qui s’impose’’ préfacé par Jérôme Carlos. Au détour d’une conférence de presse animée le vendredi 5 juin 2015 à l’Institut français de Cotonou, Agboessi Noumonvi Cloubou, désormais écrivain, actuellement conseiller à la sécurité au département de la sûreté et de la sécurité aux Nations Unies a reprécisé les points saillants des 233 pages de son ouvrage. Et en parlant de greffage, il fait référence à un vieil adage, en l’occurrence, « Tisser la nouvelle corde à l’ancienne ». Et ce greffage-là, selon Agboessi Cloubou, « va générer des milliards pour l’Afrique. Un tel greffage ne pourra pas être réalisé sans le nouveau concept économique sur lequel l’auteur a concentré ses réflexions dans son chef-d’œuvre. Il s’agit du «capsocalisme». Un concept qu’il explique comme une jonction intelligente du capitalisme et du socialisme. En pensant ainsi, Agboessi Noumonvi Cloubou se montre bien préoccupé par la question de la justice sociale qui continue d’être ignorée dans les Etats africains. Sans être nostalgique du système communiste, Agboessi Noumonvi Cloubou entend amener les dirigeants africains à s’inspirer de ce concept pour faire du partage équitable de la richesse nationale, une véritable priorité. Il ne s’agit pas de revenir dans un système où ce qui appartient à l’autre pourrait être partagé à d’autres. Mais il est plutôt question d’un concept à travers lequel « le capital va servir à promouvoir le social. Et le social quant à lui doit être formé pour pouvoir produire le capital ». Et ce sera un nouvel ordre économique qui, à coup sûr, aux dires de son initiateur, permettra à l’Afrique d’amorcer réellement son développement ».
Donatien GBAGUIDI