Archives mensuelles : avril 2015

Démission des conseillers communaux et locaux: Les clarifications des élus de la Renaissance du Bénin d’Abomey

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Dans une déclaration qu’ils viennent de rendre publique,les élus communaux, municipaux et locaux apportent des clarifications  importantes sur la démission annoncée de plusieurs de leurs collègues  du parti la Renaissance du Bénin (RB). Ils se contentent toutefois  du caractère « provisoire » de leur acte et espèrent les retrouver très bientôt pour continuer la lutte. «Le président Léhady Vinagnon Soglo ne veut jeter la pierre à personne.  Les portes de la Renaissance du Bénin sont grandement ouvertes », affirment-ils dans leur déclaration.

MESSAGE A LA POPULATION D’ABOMEY

Population d’Abomey,

Camarades Militantes et Militants de la Renaissance du Bénin,

Depuis quelques jours, une certaine presse fait état de la démission de 10 conseillers communaux et 08 conseillers locaux. Selon, la même livraison, on pourrait penser à un cataclysme à la Renaissance du Bénin.

Nous, élus de la RB, nous avons tenu à apporter à l’opinion publique nationale, régionale et internationale, ce qui suit :

1-    Tout d’abord, le président Léhady Vinagnon Soglo, président du Parti, la RB, a rencontré nos camarades démissionnaires, le 28 mars 2015 à son domicile à Bohicon, malgré le refus manifesté par ces élus de répondre à son invitation à Cotonou.

2-    La rencontre s’est déroulée dans une atmosphère détendue et de compréhension mutuelle ; ce qui a abouti à une photo de famille.

3-    Le président a accédé à leur requête de leur accorder 24 heures pour qu’ils participent à la séance des candidats de l’Alliance RB-RP qui était initialement prévue pour le 29 mars 2015. Mieux, le maire Alain Nouatin et son prédécesseur, Blaise Ahanhanzo, sous la supervision du directeur de campagne, Bernard Lani Davo, ont harmonisé les lieux de tenue des futures réunions.

4-    Contre toute attente, nos camarades ont répondu absents.  Est-ce la peur de se soumettre au contrôle populaire ou la manifestation délibérée d’un engagement pour aller ailleurs ? Les faits par la suite, ont montré à tous ceux qui ne le croyaient pas encore que les camarades avaient bel et bien quitté les rangs.

Cependant, l’espoir est tout de même permis. Ils ont annoncé au cours de leur déclaration que leur contrat avec le nouveau partenaire provisoire, qu’ils se sont engagés pour les élections législatives, communales et locales. Nous croyons comprendre par-là que nous nous retrouverons sous peu pour continuer la lutte. Le président Léhady Vinagnon Soglo ne veut jeter la pierre à personne.  Les portes de la Renaissance du Bénin sont grandement ouvertes.

Vive Abomey

Vive la Renaissance du Bénin.

Edito: Nous les vendus aux gens du Sud

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Je me demande ce que Chantal Yayi cherche encore sous le toit de son président de mari. Si elle n’avait pas des affaires qui la maintiennent collée à cet homme dont le sport favori est de tenir sous un mépris souverain les gens de sa région, elle n’aurait pas hésité à prendre ses responsabilités. Dans un pays normal où un homme crache si ostensiblement sur la première dame, celle-ci aurait ramassé ce qui lui reste encore de dignité pour vider les lieux. C’est la seule chose que mérite Boni Yayi après avoir tenu les propos bas et irresponsables qui lui sont prêtés depuis plus d’une semaine : « Ne votez pas pour ces traitres vendus aux Fons du Sud qui ont voulu m’empoisonner pour m’arracher le pouvoir. » Les Fons du Sud…
Il n’est pas besoin de revenir sur la bassesse de l’éructation ni sur l’évidente inconséquence qu’elle comporte. Il n’est même pas besoin de rappeler à Boni Yayi que ce sont les Fons et les autres énergumènes du Sud qui ont voté pour lui en 2006 et en 2011. Je ne reviendrai pas non plus sur le fait qu’il y a du sang Fon qui circule dans les veines de ses propres enfants, si tant est que Chantal de Souza est son épouse et que celle-ci a pu lui faire d’enfant. J’imagine bien la tête de ses collaborateurs et de ses ministres Fon, au moment où il proférait ces propos insultants. Et il n’y a pas de doute : ils devaient être en train d’applaudir en rigolant de toutes leurs dents pour sauvegarder leur pain.
Il n’y a pas de doute, ces propos volontairement abjects sont destinés à une consommation locale, dans le microcosme de Banikoara afin de jeter l’opprobre sur tous les candidats qui ont  le malheur de ne pas être FCBE. Mais ici, on rappellera que ce n’est pas la première fois que Boni Yayi tient ces propos qui rabaissent sa fonction.  Le 1er août 2012, il avait tapé un violent coup de pied dans l’unité nationale en prétendant qu’il allait inviter les siens du « Bénin profond » pour qu’ils viennent affronter ceux qui osaient lui dire la vérité. La Cour Constitutionnelle eut alors un courage inouï pour lui dire qu’il avait « méconnu » la constitution. Courage inouï ? Oui, la haute juridiction tremble visiblement de tous ses membres, chaque fois qu’elle se sent obligée de ne pas donner raison à Yayi. C’est presque en rentrant sous les tables de Ganhi, qu’elle a pu trouver ce terme « technique » pour dire ce qu’elle dit à tout citoyen ordinaire, à savoir, qu’il a violé la constitution. J’attends donc de voir ce que les sages feront cette fois-ci, s’il se trouve un citoyen assez futé pour leur jouer l’enregistrement de Banikoara aux fins de déclarer ces propos anticonstitutionnels. Ne vous en faites pas : là encore, ils trouveront un terme courageusement « technique » pour se sortir de cette mauvaise passe.
A force de tolérer sur l’espace public les intentions belliqueuses d’un président de la République, on finira par applaudir bientôt le jour où il lui prendra le plaisir d’insulter nos pères et nos mères. Et ce jour vient où, au nom de son pouvoir déliquescent, il s’en prendra à chaque ethnie de ce pays pour la simple raison qu’un citoyen libre a fait un choix tout aussi libre face à sa conscience. « Ceux qui se sont vendus aux Fons du Sud »…
Assurément, Boni Yayi veut laisser un héritage de haine au sein du pays. Mais nous avons tort de nous en préoccuper. Le Béninois normal tient pour débile mental tout président qui, au lieu de construire l’unité qui nous rassemble, joue à attiser la haine qui nous divise. C’est sans doute conscient de ce mépris des Béninois normaux pour cette race de margoulins que le même président insultant de Banikoara, est allé prêcher l’unité nationale à Pahou ce dimanche. C’est le même qui, le 04 mars 2011, disait sur RFI où il était interviewé par Christophe Boisbouvier : « Je suis en train de dire à mes compatriotes qu’il n’y a pas de sud, il n’y a pas de nord, il n’y a pas d’est, il n’y a pas d’Ouest. »
Il y a donc de la basse duplicité  dans la parole présidentielle. Et il faut que ces opposants du Nord comme du Sud gagnent les élections pour lesquelles il traîne dans la boue la fonction présidentielle, pour qu’il comprenne qu’un président de la République n’est pas un vulgaire chiffon.

Par Olivier ALLOCHEME

Imminence de nouvelles élections: Yayi et son hélico, mobilisation et campagne depuis les airs

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L’hélicoptère acquis en 2014 pour le déplacement du chef de l’Etat à l’intérieur du pays ne quitte plus depuis peu les airs. Avec à son bord, un Boni Yayi infatigable, un équipage intrépide, constitué de trois pilotes européens, des gardes du corps aux aguets et un cameraman de pointe, cet appareil rallie presqu’au quotidien, plusieurs régions du pays. Ici pour lancer les travaux de construction d’une route, là pour mettre en service un réseau d’électrification, ailleurs pour inaugurer telle ou telle infrastructure communautaire. Tout ceci, devant des populations joyeuses, surexcitées et ivres de plaisir à la vue de cet appareil volant présidentiel qui descend majestueusement chez elles. Entre Kandi et Cotonou, Banikoara et Cotonou, Lokossa et Cotonou, etc, les distances que parcourt cet hélicoptère sont si insignifiantes, que Boni Yayi, s’offre l’opportunité de présider deux activités majeures qui se déroulent à des centaines de kilomètres l’une de l’autre, en moins de deux heures d’horloge. Pendant que les autres invités affrontent encore les aléas climatiques et la longueur des axes routiers, Boni Yayi, est dans les airs, capable de recevoir en audience à la présidence de la république à Cotonou dans la même matinée où il lance un projet dans le nord Bénin.
Il reste que le rythme effréné de déplacement de l’hélicoptère présidentiel en cette période mouvementée de pré-campagne électorale laisse à désirer. Tout porte à croire que le chef de l’Etat ne reste pas inactif dans cette affaire, quand bien même il est partant. Si l’homme ne pipe le moindre mot sur les élections, ni sur les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) dans ces incessants mouvements aériens, il est conscient et bien convaincu de l’impact de ses innombrables sorties du moment. Et ici, son hélico y joue un rôle majeur. Non seulement, il lui facilite ses déplacements dans tout le Bénin, mais il créé également de l’évènement à chacune de ses apparitions dans les airs d’une localité béninoise. A la vue de l’hélicoptère et l’annonce de son atterrissage dans le coin, les populations rurales accourent de tous les coins vers le lieu de l’évènement. Dans un pays pauvre, où ces genres de moyens de déplacements constituent encore un luxe, l’effet qu’ils produisent dans les contrées villageoises est encore plus indescriptible. Yayi a sans doute, trouvé juste pour accroître  son ascendance sur les autres leaders nationaux en perspective des élections prochaines dans lesquelles son alliance politique est fortement engagée.

Wandji A.

Déclaration du député RB, Francis LOKO: « L’alliance RB-RP aura 15 députés pour dérouter les révisionnistes »

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Invité sur Radio Soleil Fm, le dimanche 29 mars 2015, l’honorable Francis Loko, membre de l’alliance « Renaissance du Bénin-Réveil Patriotique », a annoncé, entre autres que l’alliance RB-RP se battra pour gagner 15 sièges de députés sur les 83 en vue à l’occasion des législatives prochaines, et ceci pour barrer la route aux révisionnistes.
« L’alliance RB-RP aura 15 députés aux prochaines élections législatives pour contribuer à barrer la route aux révisionnistes », a pronostiqué le député Francis Loko ; 15 députés pour pouvoir mieux combattre le projet de révision de la constitution. A ce propos, l’élu national de la Renaissance du Bénin (RB) n’a pas manqué de désavouer le « climat d’anxiété » que le président de la République a instauré dans le pays. « Pourquoi c’est à quelques encablures de la fin de son mandat qu’il organise des tournées, des marches, des meetings et fait placer des posters géants à son effigie dans le pays ? », s’est interrogé le député Loko. Ce dernier dit ne pas trop croire aux annonces du président Boni Yayi de quitter le pouvoir en 2016. « Avant lui, d’autres ont fait la même promesse avant de tourner casaque au dernier moment », a-t-il rappelé avant de poursuivre : « il est vrai que la constitution a prévu le mode de sa révision, mais il faut obtenir un minimum de consensus avant de passer à cette révision, comme l’a réitéré la Cour constitutionnelle », a ajouté le député.
Au sujet de la gestion de la mairie de Cotonou, le député a expliqué comment le Gouvernement a rendu la tâche difficile aux autorités municipales à travers son refus de transférer le marché Dantokpa dans l’escarcelle de la mairie. Pourtant, a expliqué l’invité de Soleil FM, « sur les 700 tonnes de déchets produits chaque jour par la ville de Cotonou, le marché Dantokpa, à lui-seul, en produit les 2/3. Mais la Société de gestion des marchés (SOGEMA) qui a la charge de la gestion de Dantokpa n’investit aucun kopeck dans l’enlèvement de ces ordures », a déploré l’honorable Loko. Il a cité l’exemple de certains pays dont le Sénégal qui met 10 milliards à la disposition de la municipalité de Dakar pour rendre la ville propre. « Il faut que la décentralisation soit effectivement mise en œuvre pour que la mairie ait les moyens pour travailler. Il faut aussi que le Gouvernement apprenne à dépolitiser la gestion de la ville de Cotonou », a-t-il souhaité.
« En dépit de ses maigres moyens, la municipalité de Cotonou fournit assez d’efforts dans la construction, l’aménagement et l’assainissement des routes, la lutte contre les inondations, la construction des écoles et marchés, etc.…. », a fait remarquer le député RB.
Par rapport à la situation qui prévaut autour du dégagement opéré à Xwlacodji dans le 5ème arrondissement de Cotonou, il a expliqué que « ce n’est pas la municipalité de Cotonou qui a donné l’ordre de casser les maisons. C’est plutôt le Gouvernement. Je mets au défi celui qui peut prouver le contraire », a-t-il lancé. A en croire ses propos, le Gouvernement n’a jamais consulté les autorités de la ville de Cotonou sur ce dossier. « Quel intérêt avons-nous à détruire ainsi les habitations ? », s’est interrogé le député Loko avant de conclure : « le gouvernement qui a cassé les maisons doit les reconstruire »
Répondant aux questions des auditeurs, Francis Loko a déclaré : « la Renaissance du Bénin est un parti responsable qui totalise déjà 20 ans d’expériences dont 15 ans dans l’opposition. Ce n’est donc pas un club électoral. Son appartenance à l’Union fait la Nation et au gouvernement participe de sa maturité politique », a précisé l’honorable Loko avant de conclure que la Renaissance du Bénin est un parti dynamique et fidèle au respect des exigences démocratiques et à ses engagements ».

Wandji A.

Retrait d’agrément à la Fbf: Le ministre Safiou Affo clarifie et demande l’appui de tout le peuple béninois

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Le ministre Affo et ses collaborateurs lors du point de presse tenu hierLe ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs accompagné de plusieurs cadres du ministère, a tenu un point de presse, le mardi 31 mars 2015, à l’hôtel de l’Amitié de Kouhounou pour présenter à l’opinion nationale, les motifs de la décision de retirer l’agrément à la fédération béninoise de football et les comportements qu’il entrevoie pour le retour à la normale de la situation.

A l’entame des échanges, le ministre Safiou Affo a tenu à préciser que cette décision qui consiste à reprendre au comité exécutif de la fédération béninoise de football (Fbf) les droits d’agir au nom du Bénin n’est pas une décision qui vise quelqu’un. « Elle va permettre aux acteurs du football, toutes tendances confondues, de se réunir pour corriger et réorganiser ce secteur qui est un secteur pourvoyeur d’emplois mais qui continue d’être à la traine en république du Bénin. Elle émane de plusieurs actes qui portent atteinte aux règles établies dans le domaine », a-t-il déclaré. Suite à cette mise au point, l’autorité a rappelé les faits qui sous-tendent les motifs de l’arrêté N°058/MJSL/DC/SGM/DES/SA du 27 mars 2015 portant retrait d’agrément, transmis à la Fbf le lundi 30 mars 2015 par voix d’huissier. Ainsi, Safiou Affo, remonté mais d’un air serein, est revenu tout en exhibant les documents, sur les cas de tricherie qui a valu deux ans de suspension du Bénin des compétitions de catégories d’âge de la CAF, de Violation de l’article 1 de l’Arrêté N°072/MJSL/DC/SGM/DSE/SA du 24 Mai 2013 portant agrément de la Fédération béninoise de football, en ses points 2, 4 et 6 et de l’article 2 du même arrêté, du Non-respect des dispositions des textes en vigueur notamment les articles 55 et 56 du décret N°2002-223 du 14 Mai 2002 portant approbation des Statuts types des Fédérations  sportives en  République du Bénin, l’article 10  de la Charte de bonne relation entre les Fédérations et les gouvernements signée à Paris le 07 Avril 2005 entre le CIO et le Ministre des Sports, l’article 33 de la Convention Standard de collaboration gouvernements et fédérations, et les statuts de la FBF (tenue de l’AG, présentation des états financiers, organisation des championnats, mise en place  des commissions techniques et leur opérationnalité). Il n’a pas manqué de se prononcer sur l’absence de transparence dans la gestion administrative, financière et technique de la Fbf. A ce niveau, le ministre a souligné que la Fbf  n’a jamais présenté un bilan financier des subventions reçues, soit du gouvernement ou soit d’autres institutions. Le ministre pour finir a demandé un sursaut patriotique de toute la population béninoise dans ce dossier dont la bonne gestion va permettre au football de sortir de sa léthargie.

Les championnats de ligue 1 et de ligue2 suspendus
Dans les explications fournies hier par le ministre des sports lors du point de presse, il a été informé des dispositions qui sont en train d’être prises pour faire régner l’ordre durant la période que va durer le règlement de cette situation. Il s’agit de la suspension des championnats de ligue 1 et de ligue 2. Ce qui signifie que ces compétitions à la 10ème journée pour la ligue 1 et à la 7ème  journée pour la ligue 2 ne connaitront pas de suite, en tout cas pas pour le moment. « Cela évitera des troubles à l’ordre public dans la mesure où, ce retrait d’agrément n’agrée pas toute la population », a annoncé le Ministre Safiou Idrissou Affo. Ce qui est normal vu que la fédération, structure chargée d’organiser lesdites compétitions n’a plus les droits. Il est alors clair que les jeunes footballeurs engagés dans les clubs inscrits dans ces différents rendez-vous vont une fois encore, se voir privés de leur activité qui leur génère de revenus. Ils sont donc conviés à une situation de chômage technique  indépendante de leur volonté. Certainement que beaucoup de dirigeants de clubs vont comprendre l’action de la première autorité sportive béninoise. Il faut rappeler que la dernière fois que les joueurs ont vécu cette situation, c’est lors de la crise de 2010 qui a secoué le football béninois et certains ne se sont pas encore remis jusqu’à présent.

Des agents de la Fbf surpris avec des matériels, arrêtés puis relâchés
Le retrait de l’agrément de l’Etat béninois au comité exécutif de la fédération béninoise de football continue de défrayer la chronique. Selon des informations concordantes qui nous sont parvenues, trois employés en service au siège de la Fbf ont été arrêtés lundi dernier puis relâchés dans la soirée. Après la suspension du comité selon le film des faits, ces individus ont pu entrer dans les locaux du siège de la Fbf. C’est à leur sortie qu’ils auraient été fouillés. Il a été retrouvé sur eux des objets de bureaux. Ce qui n’a pas plus aux militaires qui sont positionnés pour empêcher tout trouble à l’ordre public. Ils ont été gardés dans la journée du lundi puis relâchés dans la soirée. Parmi ceux qui ont été appréhendés, il y a un arbitre fédéral. Désormais tout accès au siège est strictement interdit à tout le monde.

La Rédaction

Ordination épiscopale de Mgr François Gnonhossou: Le nouvel évêque de Dassa, «Servir le Seigneur au milieu de son peuple »

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Mgr François Gnonhossou dans ses nouveaux accoutrementsAu terme d’une messe solennelle d’ordination épiscopale et d’intronisation qui s’est déroulée le samedi 28 mars 2015 à la grotte mariale de Dassa Zoumè, Monseigneur François Xavier Gnambodè Gnonhossou a été installé à la tête de ce diocèse. La cérémonie qui a connu la présence du président de la République, Dr Yayi Boni, a été dirigée par le nonce apostolique près le Bénin et le Togo, Mgr Brian Udaigwe, consécrateur principal, aidé dans sa charge par les archevêques Mgr Antoine Ganyè de Cotonou et celui de Niamey au Niger, Michel Cartateguy sous le regard d’une foule impressionnante de religieux, religieuses, amis et sympathisants, cadres politiques.
Après sa nomination à la tête du diocèse de Dassa Zoumè le 12 février 2015 par le pape, c’est samedi dernier que le nouvel évêque a été officiellement installé dans ses fonctions et présenté aux fidèles ainsi qu’à une foule venue manifester son soutien et prier avec le prélat des ‘’saintes collines’’ de Dassa-Zoumé. Après les différentes actes de l’ordination épiscopale conformément à la doctrine de l’église catholique, le nonce apostolique près le Bénin et le Togo, consécrateur principal de ladite ordination, Mgr Brian Udaigwe, a, dans son homélie, exhorté le nouvel évêque à cultiver une certaine proximité avec les fidèles et à avoir une attention aux prêtres, ses collaborateurs. En prenant la parole après être entré dans la plénitude de ses fonctions, Mgr François Xavier Gnambodè Gnonhossou, le nouvel évêque, a rendu un vibrant hommage aux missionnaires et à tous ceux qui l’ont précédé dans cette fonction ainsi que tous ceux qui ont organisé son sacre avant de jurer «“ servir le seigneur au milieu de son peuple” ( 1 Rois,3-8)». En l’accueillant dans le diocèse dont il aura désormais la charge, le porte-parole des prêtres l’a fortement rassuré du ferme soutien de toute la communauté chrétienne et de l’accompagner dans la mission d’évangélisation. Le président de la conférence épiscopale, Mgr Antoine Ganyé à qui le nouvel évêque succède à la tête du diocèse de Dassa, a également saisi cette occasion solennelle pour rassurer Mgr François Gnonhossou de son ferme soutien avant de l’accueillir devant toute la communauté, dans le cercle de la conférence épiscopale du Bénin. Cette ordination qui a eu lieu en présence du président de la République s’est terminée par une dévotion des corps constitués du diocèse au nouveau prélat.
Dans un entretien avec la presse avant son intronisation à la tête du diocèse de Dassa Zoumè, Mgr François Gnonhossou a indiqué que ses armoiries sont composées de quatre grands symboles qui témoignent de sa foi au coeur de l’Eglise. Il s’agit de La Bible ouverte, la parole de Dieu qui nourrit notre foi. Elle est la source où nous devons puiser la sagesse qui nous aide à faire la volonté de Dieu, du Calice et de l’Hostie, symboles de l’Eucharistie qui nourrit notre foi et nous unit à Jésus, source de la vie éternelle, de la Colombe en vol inondant la Bible et l’Hostie de ses rayons, preuve que c’est par et dans l’esprit saint que se fait l’accueil de la parole de Dieu et la communion au corps du Christ, les trois collines, symbole de solidité dans la foi en la Trinité, que Jésus et Marie nous aident à découvrir et aimer et enfin les couleurs de ses armoiries signes de son identité à la nation béninoise qui accueille l’Église et la Bonne Nouvelle. Le Vert : l’espoir, le Rouge : le courage des ancêtres et le jaune : conserver la puissance du pays par le travail et la fraternité.
Né le 03 décembre 1961 à Dassa-Zoumé, Mgr François Xavier Gnambodè Gnonhossou était avant son installation à la tête du diocèse de Dassa, conseiller général de la Société des missions africaines. Après ses études primaires et secondaires à Cotonou, il est admis à l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin où il obtient une maîtrise en Sciences Juridiques et Politiques.

Rome, 13 février 2015
Le pape François a nommé le P. François Gnonhossou, SMA, évêque du diocèse de Dassa-Zoumé au Bénin, en date du 12 février 2015. Il était jusqu’à présent conseiller général de la Société des missions africaines à Rome.
Âgé de 53 ans, le P. Gnonhoussou a été formé en théologie au Bénin, au Nigeria et également en France, à l’Institut de formation des évêques et du clergé (IFEC) de l’Institut catholique de Paris. Il a prononcé ses vœux perpétuels dans la Société des missions africaines (SMA) en 1996 et a été ordonné prêtre en 1997.
Il a assumé différentes charges pastorales au Nigeria, comme vicaire puis curé dans la mission rurale de Guffanti, au vicariat apostolique de Kontagora. Le P. Gnonhoussou a été également chapelain aux Apprentis d’Auteuil à Paris, vice-supérieur et supérieur du District en formation-Afrique de la SMA et responsable de la Maison de formation.
De 2009 à 2013, il a été assistant dans plusieurs paroisses du diocèse de Sault Sainte Marie, dans l’Ontario au Canada et vicaire à la paroisse Saint Sylvain à Laval, animateur missionnaire de la SMA et économe de la communauté locale.
Les chrétiens représentent la majorité de la population béninoise (53%) – les catholiques près de 30% – qui compte aussi près de 24% de musulmans et 18% d’adeptes de religions traditionnelles.

Wandji A.

Promotion de l’entreprise et de l’emploi des jeunes à Cotonou: Les promesses du Fnpeej aux jeunes et femmes des 12ème et 13ème arrondissements

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Les femmes et jeunes des 12ème et 13ème arrondissements de Cotonou ont reçu le lundi 29 mars 2015 une délégation du Fonds National de Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes (FNPEEJ), constituée du directeur général, Christophe Vignigbé et de son staff technique. C’était à la Maison des jeunes et de la culture d’Agla. Cette rencontre fait suite aux nombreuses sollicitations des responsables de l’Ong Solidarité Jeunes et de l’Association Jeunesse et Développement.
«Vous êtes dans notre cœur. Nous vous portons aussi. L’heure de Dieu étant toujours la meilleure, nous sommes venus ici ce matin pour vous rassurer de notre disponibilité à vous accorder des crédits selon notre nouveau dispositif d’intervention. Nous sommes également venus vous informer et vous sensibiliser sur ce nouveau dispositif afin de vous permettre de bien l’approprier. Le FNPEEJ est non seulement un important outil de développement des micro, petites et moyennes entreprises à travers l’entrepreneuriat, mais aussi un instrument de création d’emplois durables par les jeunes et pour les jeunes». Ainsi s’exprimait le lundi 29 mars 2015 dernier le directeur général du Fonds National de Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes (Fnpeej), Christophe Vignigbé. «Le FNPEEJ n’exclura aucun jeune et aucune femme du Bénin porteur (se) de projet pertinent entrant dans le cadre de la stratégie du faire-faire. Le processus d’enregistrement des plans d’affaires se poursuivra, toujours par le biais de nos portes d’entrée», a-t-il rassuré, avant de faire savoir qu’il finance des projets en faveur du développement de l’esprit entrepreneurial et de l’emploi des jeunes, contribuant ainsi au développement économique et social du Bénin en offrant aux micros, petites et moyennes entreprises le financement de leurs investissements et aux jeunes les possibilités de réalisation de leurs projets d’entreprises.

 Le nouveau dispositif

Rappelant le nouveau dispositif d’intervention en cours au FNPEEJ, Christophe Vignigbè a indiqué qu’il permettra aux jeunes et aux femmes de vite concrétiser leurs projets dans l’agrobusiness, l’artisanat et le tourisme. «Les nouvelles réformes ne permettent plus au FNPEEJ de financer directement les promoteurs. C’est pourquoi nous invitons les jeunes et les femmes des 12ème et 13ème arrondissements de Cotonou à se rapprocher des BPC pour présenter leurs projets afin d’avoir notre appui», a-t-il annoncé.
Ce nouveau dispositif s’appuie sur trois principes directeurs. Il s’agit, premièrement, de la mise en œuvre de la stratégie du «faire faire» qui passe par la nécessité de nouer des partenariats avec les prestataires les mieux indiqués pour la réalisation de sa mission. A cet effet, des conventions de partenariat ont été signées entre le FNPEEJ et huit systèmes financiers décentralisés (Asmab, Fececam, Cmmb, Renaca, Ong Solidarité et Paix, Sia’Son Microfinance, Pebco-Bethesda, Aphedd-Finance) en qualité de partenaires techniques pour la mise en place, du suivi, du coaching des jeunes et du recouvrement des crédits. Secundo, il y a le guichet unique qui permet de cadrer les provenances et les portes d’entrée empruntées par les projets. Deux portes sont à cette date identifiées pour la réception de plans d’affaires : ANPE et ANPME. Enfin, il y a la mise en place de nouvelles modalités d’octroi de crédit. «Au FNPEEJ, notre leitmotiv, est de nous rapprocher davantage de nos cibles pour leur apporter des informations crédibles en temps réel. C’est ce qui fonde nos actions sur le terrain », a expliqué le Dg Christophe Vignigbé.
Les représentants des jeunes et des femmes, prenant la parole à cette occasion, ont remercié la délégation du FNPEEJ pour sa proactivité et surtout pour avoir vite répondu à l’appel des organisations qui les soutiennent déjà sur le terrain. Ils ont pris le ferme engagement d’être de bons élèves une fois les crédits reçus.

Bientôt une formation à leur profit

Pour mettre ces potentiels et futurs bénéficiaires des interventions du FNPEEJ en route, il a été organisé un atelier de formation de 48 heures à leur intention. Cette formation, initiée grâce à l’Ong Solidarité Jeunes et l’Association Jeunesse et Développement, a permis aux participantes de renforcer leurs capacités dans les domaines de la fabrication des produits cosmétiques et agroalimentaires : pommade, shampoing, savon liquide, eau de javel, gâteau, sirop, confiture, vinaigre… Durant 48 heures, les femmes des deux arrondissements ont été formées sur les techniques de fabrication de ces produits. «C’est après cette formation que l’accompagnement du FNPEEJ interviendra. Nos équipes compétentes viendront vous voir pour vous aider à élaborer vos plans d’affaires conformément à nos canevas. Tout se fera conformément à notre nouveau dispositif d’intervention, le circuit d’octroi de crédit sera respecté du début jusqu’à la fin afin que vous soyez totalement satisfaites», a rassuré Christophe Vignigbé.

Wandji A.

Profil: Raïssa de Méidéros, la comédienne au double visage

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La comédienne Raïssa LaurindaSur la planche, elle se métamorphose parfois. Femme, Raïssa Laurinda de Meidéros    prend l’apparence d’un homme pour jouer. Et sa généreuse corpulence  associée aux attroupements dont elle se pare dans ces circonstances se prête bien au jeu.

Avec l’allure d’une amazone, Raïssa de Meidéros,  connue sous le nom de comédienne  «God Day», s’apparente à un caméléon. Pas parce qu’elle change son teint noir, mais parce qu’elle se transforme parfois en homme quand elle  monte sur la scène. Et c’est ce  talent qu’elle partage depuis 2007 avec ses collègues institutrices chaque 8 mars à l’occasion de la Journée internationale de la femme dans la circonscription scolaire de Cotonou-Akpakpa à travers le groupe «La voix des femmes enseignantes» qu’elles ont créé. Il s’agit là d’un coup de chance qu’elle a su saisir d’un de ses supérieurs hiérarchiques qui lui a proposé d’aider la circonscription à mieux agrémenter la célébration de la fête des femmes institutrices. Mais le talent d’art de God Day ne date pas de 2007.  Il est inné en elle parce que, depuis l’âge de 7 ans, elle chantait et dansait déjà. « Au CM2, les enseignants enregistraient mes chansons parce que sidérés par mon talent », a-t-elle fièrement témoigné.  Tenue par la passion de l’art, Raïssa de Meidéros abandonne, en 1988,  la chanson pour des raisons spirituelles et se laisse entrainer par le théâtre. Après quatre ans d’hibernation, elle intègre la section Théâtre du Collège Suru Léré d’Akpakpa qu’elle fréquentait.  Sa dextérité et son talent dans un spectacle  historique à l’époque la révèlent davantage au public et font d’elle, un élément incontournable dans la section théâtre de son collège. « Dans le sketch que j’ai joué avec mes amis à l’époque, j’ai utilisé un mot qui a beaucoup fait marrer les gens. Il s’agit d’un mot qui n’était pas prévu dans la pièce que nous avons jouée. En effet, pour qualifier la démarche d’un des comédiens, j’ai lancé cette phrase magique : « Regardez comment il marche «avognicoblement» ». Ce mot magique lui restera longtemps collé parce que c’est par ça qu’elle sera  désormais désignée partout où elle passe.

Raïssa de Meidéros se marie au cinéma !
Devenue adulte, Raïssa Laurinda de Meidéros reste partagée entre sa passion pour l’art et sa profession d’institutrice. Et comme du théâtre au cinéma il n’y a qu’un pas, son talent de comédienne la révèle à une compagnie de cinéma. Il s’agit du groupe «Aziza Plus du Bénin». « J’ai intégré ce groupe grâce à un de ses responsables. Il s’agit deSimpliceWékpon. C’était  dans les années 2000 où il m’a découverte dans une séance de cours du soir à laquelle je participais lorsque je préparais mon Brevet d’étude du premier cycle (BEPC). Compte tenu de ma façon d’amuser la galerie dans la salle de cours, il m’a tout de suite proposé d’intégrer ce groupe dans lequel il estimait que je pourrais être utile », a-t-elle indiqué. Après avoir subi avec succès le casting auquel elle a été  soumise à son arrivée dans la compagnie Aziza Plus du Bénin, Raïssa Laurinda de Meidéros est aussitôt distribuée dans les productions cinématographiques du groupe. C’est ainsi qu’elle a joué dans les films à succès comme «La Nuit tombe à midi» et la série  «Monsieur le président» produits par la compagnie Aziza Plus du Bénin  à laquelle elle est restée fidèle jusqu’à ce jour. Comédienne, actrice, mariée  et mère d’une fille et de trois garçons, Raïssa Laurinda de Meidéros caresse aujourd’hui un grand rêve : celui d’atteindre la cime de l’art. « Mon rêve aujourd’hui, c’est d’animer une scène à l’échelle internationale en présence d’un public fortement mobilisé. C’est l’ambition que je nourris actuellement. Et je pense que j’y arriverai par la grâce de Dieu », s’est-elle lancé comme défi.

Donatien GBAGUIDI

3ème édition de la semaine du monde professionnel: L’UAC promeut une meilleure employabilité des diplômés

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L’Université d’Abomey-Calavi organise du 31 mars au 03 avril 2015, la troisième Semaine du monde professionnel (SEMOP). Pour la présente édition lancée le mardi 31 mars à l’amphithéâtre Idriss Déby Itno, l’UAC milite pour une meilleure employabilité de ses diplômés à travers le thème «Partenariat UAC- Monde professionnel pour une meilleure employabilité des diplômés des universités ».

Les autorités lors de la cérémonie d’ouverture de la 3e SEMOP
Mettre en place avec les acteurs du monde professionnel un dispositif d’immersion en milieu professionnel des étudiants de l’UAC pour leur permettre de mettre en pratique les connaissances théoriques reçues et d’acquérir des compétences professionnelles devant favoriser leur insertion sur le marché de travail. Voilà l’objectif global de cette 3e SEMOP présenté par le Professeur Souaibou Farougou,  2ème Vice-recteur chargé de la coopération interuniversitaire. Pendant trois jours, il s’agira pour les acteurs du monde universitaire et professionnel réunis, de définir les modalités de stage académique et de pré-insertion professionnelle des étudiants de l’UAC en milieu professionnel ; mettre en place un dispositif d’information de l’UAC sur les opportunités d’offre de stage  ou d’emploi ; informer les étudiants sur les métiers porteurs. La 3e SEMOP entend également présenter les profils des étudiants de l’UAC ; renforcer l’employabilité des étudiants, faciliter leur mise en stage dans les entreprises, renforcer leurs capacités de recherche de stage ou d’emploi et faciliter les échanges entre employeurs et potentiels candidats au stage ou à l’emploi. A l’ouverture officielle ce mardi, le Vice-recteur de l’UAC, le Professeur Maxime Da-Cruz a exhorté les étudiants, venus nombreux y prendre part, à saisir cette occasion à eux offerte pour nouer des contacts avec les acteurs professionnels aux fins de soumettre à ceux-ci, leurs préoccupations. C’est Jacques T. Dougnon, le Directeur de cabinet du ministère de la microfinance de l’Emploi des Jeunes et des Femmes qui a procédé au lancement de la 3e SEMOP. Tout en saluant cette initiative de l’UAC, Jacques T. Dougnon a invité les jeunes à y accorder toute l’attention et toute l’importance nécessaires. Suite à cela, l’assistance a eu droit à une conférence inaugurale dirigée par le Professeur Joseph Dossou avec à ses côtés Didier Maixent Djeigo, le Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), Fred Houénou, Conseiller technique du chef de l’Etat à l’emploi des jeunes et Alain Capo-Chichi le Directeur général du Groupe CERCO. Plusieurs résultats sont attendus de cette SEMOP, notamment l’amélioration de l’accès au stage ou à l’emploi pour les étudiants et diplômés de l’UAC, la mise en place d’un dispositif d’échanges entre l’UAC et le milieu professionnel sur les opportunités d’offres de stage et d’emploi, la disponibilité des entreprises à accorder des stages aux étudiants et diplômés de l’UAC, et bien d’autres. Il est à noter que le SEMOP a été initié en 2013 par l’UAC en vue de promouvoir des filières porteuses utiles au développement pour une meilleure employabilité des diplômés de l’UAC.

Grâce Akoueïkou (Stag.)

Dynamisation des relations économiques: La CCIB offre deux Pick-up Toyota à la douane

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La Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB) appuie la Direction générale des douanes et des droits indirects avec deux véhicules de marque Pick-up de marque Toyota. La cérémonie de remise s’est déroulée hier, mardi 31 mars 2015, au siège de l’institution. L’objectif est de renforcer le partenariat entre les deux structures de l’Etat.

Au nom de la  Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB), c’est la deuxième vice-présidente du bureau exécutif, Codjo Awaou Alabi qui a transmis les clés des deux véhicules pick-up Hilux Toyota double cabine immatriculés respectivement BC 8015 et BC 8018. D’un coût de plus de 50 millions de francs Cfa, le don de moyens roulants vient, selon la vice-présidente, répondre à une attente chère à la CCIB. « Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant », a-t-elle précisé. Pour elle, les accords subséquents de ce partenariat exigent de la chambre de commerce, au terme d’un exercice, l’octroi de deux véhicules à l’administration des douanes en vue du renforcement des capacités de contrôle au niveau des frontières.  A cet effet, elle a souhaité que l’un des véhicules soit affecté au poste ‘’Recettes Cotonou hydrocarbures’’.  Au nom de la direction des douanes, c’est le chef service de gestion des ressources matérielles, l’inspecteur des douanes, Arouna Dramane qui a rassuré de ce qu’un bon usage sera fait des deux véhicules.

Emmanuel GBETO