.
.

Le triomphe de la vérité

.

Suite à une récente pluie torrentielle: Plus de 50 ménages sans abris à Zagnanado


Visits: 1

La journée du samedi 04 avril 2015 a été triste pour les populations de Banamè dans la commune de Zagnanado. Un vent violent suivi d’une pluie torrentielle a dévasté les toitures des maisons, d’un bâtiment du collège d’enseignement général et même de la cathédrale de Parfaite à Banamè. Les populations sinistrées n’ont toujours pas vu le maire pour les premiers secours qu’ils attendent.

Plus de 50 ménages vivent depuis lors à la belle étoile sous le regard impuissant des conseillers de village et d’arrondissement qui ont du mal à joindre le maire de la commune. Ce dernier, ne s’est toujours pas rendu disponible depuis le drame. Un comportement qui attriste davantage les populations qui connaissent l’engagement du chef de l’Etat dans la résolution des problèmes liés aux aléas climatiques. Ils s’indignent du comportement du maire, originaire de l’arrondissement de Banamè qui est incapable de venir au secours de sa population en période difficile. A en croire les propos de Paulin Agbantè, conseiller de village à Banamè, le maire a, depuis son élection, violé la loi sur la décentralisation. « L’article 104 de la loi sur la décentralisation précise qu’une fois élu, il doit résider dans la commune hormis les cas de voyage. Mais malheureusement, notre maire réside à Covè et ne se soucie guère des difficultés de ses populations », se plaint le conseiller de village. « Selon la même loi sur la décentralisation, en son article 121, le maire est le premier secours des sinistrés en cas d’inondation, séisme, incendie etc… Mais, depuis plus de quatre jours que des familles entières vivent à la belle étoile, il ne s’est toujours pas manifesté. C’est déplorable », a-t-il poursuivi. Le conseiller Paulin Agbantè s’indigne qu’un maire qui se dit de la mouvance présidentielle se comporte ainsi contre la vision du chef de l’Etat qui, lui-même, est tout le temps aux côtés des populations. Notons qu’en plus, les populations sont également confrontées aux affres de la transhumance. Les Peuhls continuent de semer la terreur en dévastant des champs et en assassinant d’innocents cultivateurs. Le sieur Dovonou André, cultivateur à Banamè, est actuellement au service des urgences au Centre national hospitalier universitaire de Cotonou, pour avoir été amputé du bras par un bouvier peulh. Les populations de Zagnanado, en général, et celles de Banamè, en particulier, s’indignent du comportement peu responsable de leur autorité et appellent le président Boni Yayi au secours.

Yannick SOMALON

Reviews

  • Total Score 0%


Plus sur ce sujet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page