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Ne l’appelez plus Apouké, ni Yémadja-le messager, encore moins Space. Il s’appelle désormais Merveille-le fils de Dieu. Pourquoi ce changement de nom ?  Il en est ainsi parce qu’il a tout simplement changé de vie. Et il ne s’en cache d’ailleurs plus. Il prépare même tout un album pour expliquer sa nouvelle option à ses fans et à la jeunesse béninoise qu’il entend convaincre  d’emprunter le nouveau chemin qui est désormais le sien : celui de Jésus-Christ de Nazareth. Dans cet entretien, même si Merveille s’est montré réservé sur certaines questions, il a dit l’essentiel sur lui. Même sa vie privée a été dépouillée. Et la bonne nouvelle qu’il annonce, c’est qu’il se marie enfin. Et comment ? Découvrez tout.

L’Evénement Précis : On a connu Apouké il y a des années. Depuis environ un an, on a commencé par apprendre à connaître Space, puis aujourd’hui, vous changez encore de nom et vous êtes devenu Merveille, le fils de Dieu. Qu’est-ce qui motive ces transformations  ?

Merveille-le fils de Dieu : Merveille Zinsou, c’est mon nom à l’état-civil. Après toutes mes expériences, j’ai décidé de porter désormais ce nom comme mon nom d’artiste. L’autre raison est que ce prénom est lié à Dieu. J’ai choisi de le porter désormais parce que j’ai donné ma vie à Jésus-Christ de Nazareth. C’est aussi simple que ça.

Si je vous ai bien compris, vous avez découvert le chemin de Dieu
Bien sûr. C’est cela même.

Il y a un an déjà, vous avez été très malade, alité. Est-ce sur le lit d’hôpital que vous avez rencontré le Christ, comme vous le dites ?
Il faut dire que pendant cette période difficile de ma vie, j’ai rencontré des hommes de Dieu sur mon chemin. Ils m’ont parlé de Dieu et de ses bienfaits. Mieux, pendant que j’étais encore sur le lit d’hôpital, j’ai moi-même reçu l’appel du Seigneur Jésus et j’ai fini par le suivre.

Autrement dit, Merveille fréquente une église. N’est-ce pas ?
Je vous assure que je suis désormais dans une église évangélique. Je suis donc chrétien.
Mais, il y a quelques années en arrière, vous prôniez la divinité des eaux  connue au Bénin sous l’appellation de «Mamiwata». Voulez-vous donc dire aujourd’hui que vous n’aviez pas eu le soutien de celle-ci quand vous étiez sur votre lit d’hôpital ?
(Il baisse la tête, la remue quelques secondes et se reprend puis répond avec prudence) : Bon, vous savez, je n’aime plus trop parler de Mamiwata. Ce que je peux vous dire, c’est que pendant cet épisode douloureux de ma vie, tous mes amis m’ont quitté. Sur mon chemin, c’est Dieu seul que j’avais vu.

On retient désormais que vous êtes désormais un chrétien évangélique. Comment vivez-vous cette nouvelle aventure ?
(Après quelques secondes de silence, il répond avec enthousiasme) : Pour être franc, depuis que j’ai rencontré le Christ, il y a un grand changement dans ma vie. Ce changement, je l’ai opéré également sur mon album qui sortira au cours de cette année 2015. Les gens vont découvrir le nouvel homme que je suis devenu. Au-delà des messages de conscientisation que j’y ai prôné à l’endroit de la jeunesse, j’y ai parlé également de la puissance du Seigneur que j’ai fini par découvrir.

Voulez-vous dire que votre prochain album sera du gospel ?
Je ferai un mélange musical sur cet album. Il y aura donc de la musique Gospel et la musique urbaine.

Pourriez-vous repréciser à vos fans, quand est-ce qu’ils pourront découvrir ce nouvel opus ?
L’album sortira, s’il plaît à Dieu Tout-Puissant, pendant les vacances 2015.

Vous aviez dit tout à l’heure que vous avez prôné des messages de conscientisation de la jeunesse sur cet album. De quelle conscientisation parlez-vous ?
Dans les chansons destinées à la conscientisation, je lance un appel à toute la jeunesse. Cet appel pour leur dire que tout ce qu’on fait sur la terre, dans la chair, nous conduit souvent dans l’erreur. Dans l’une de mes chansons, par exemple, je leur ai montré le nouveau chemin que je viens de prendre. J’ai clairement dit dans cette chanson que je suis désormais dans le sang de Jésus-Christ. Et j’ai en même temps rappelé à cette même jeunesse que tant que je serai dans ce sang précieux de Jésus-Christ, aucun esprit malin, aucun sorcier ni marabout ne peut m’atteindre. Il s’agit, en fait, d’une occasion que j’ai choisie pour livrer ce message à toute la jeunesse. Car, j’ai aujourd’hui la conviction que quand tu donnes ta vie au Seigneur, tous les petits seigneurs disparaissent de ta vie.

On a appris que Merveille est désormais père de jumelles. Est-ce vrai ?
(Il soupire un moment et exprime son étonnement par rapport à ma curiosité, puis répond par la suite) : Vous savez, Merveille n’est pas vagabond. J’ai une compagne avec qui  je vis. Autrement dit, je n’ai pas fait de jumelles. Ma femme, elle est là. Je vous informe que bientôt, nous allons nous marier. Et ce serait cette année-ci, s’il plaît à Dieu.

Voulez-vous parler d’un mariage religieux ?
Nous allons nous marier non seulement devant la loi, mais aussi à l’église.

A part l’album que vous vous préparez à lancer pendant les prochaines vacances, quels sont les autres projets de Merveille ?
Je dois dire que je prévois tenir bientôt,  un géant concert au Palais des Congrès. J’envisage également faire non seulement  le tour de l’Afrique, d’Europe et d’Amérique avec mon producteur, Yannick Azandé pour le nouvel album qui va sortir.

Vous avez désormais un producteur qui est tout le temps avec vous. Je veux parler de Yannick Azandé. Comment l’avez-vous découvert ?
Il faut dire que ce producteur était un artiste-chanteur-compositeur comme moi. Je dirai que c’est un frère à moi. On se connaît, cela fait déjà près d’une vingtaine d’années. Et c’est quelqu’un qui croit toujours en moi et qui, après avoir su que j’ai donné ma vie à Dieu, m’a dit : « Si c’est à Dieu que tu as donné ta vie, je suis prêt à te soutenir ». Et c’est comme ça qu’il m’a produit.

Comment s’opère la collaboration entre vous ?
Je dirai que ça s’opère très bien.

Pourrez-vous promettre aujourd’hui à votre public que vous allez pouvoir faire long chemin avec votre producteur, si on sait qu’entre artiste et producteur, ce n’est pas toujours la lune de miel ?
Par la grâce du Seigneur Tout-Puissant que nous prônons tous les jours, rien ne nous séparera.

A l’endroit de nos lecteurs qui vont vous découvrir sous une nouvelle dimension, qu’avez-vous à dire pour conclure cet entretien ?
Je voudrais leur dire que, de Apouké, en passant par Yémadja, Space, jusqu’à Merveille-le fils de Dieu, il y a un grand changement. Ils vont découvrir qu’il y a un homme désormais né de nouveau. Et je voudrais les exhorter à aussi naître de nouveau parce que je dis encore qu’entre le créateur et la créature, il faut choisir le créateur. Et c’est ce que je viens de faire.

Propos recueillis par Donatien GBAGUIDI