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Le triomphe de la vérité

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Ultimatum sur le retrait du projet de révision de la constitution: Oswald Homéky donne jusqu’au 6 avril à Boni Yayi


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Oswald Homeky, président du « Front pour l’alternance en 2016 » invite Boni Yayi à retirer son  projet de révision de la constitution qui est à l’Assemblée nationale. Il a lancé cet appel  le samedi 14 mars 2015 à l’occasion du congrès constitutif de la ‘’Ligue des jeunes leaders’’ à Parakou.

Malgré la décision de la Cour constitutionnelle sur la question, le débat sur la révision de la constitution béninoise reste ouvert. Le président du ‘’Front pour l’alternance en 2016’’ est revenu sur la question  lors de sa participation au congrès de la ‘’ligue des jeunes  leaders’’ samedi dernier à Parakou. Selon Oswald Homeky, Boni Yayi doit retirer le projet de révision de l’Assemblée nationale le plus tôt possible. « S’il ne le fait pas, nous allons passer à la vitesse supérieure et lui montrer que le pays appartient à nous tous », martèle-t-il. Dans un appel très osé, il a lancé un ‘’ultimatum’’ qui court jusqu’au 06 avril 2015 au chef de l’Etat pour le retrait du fameux projet. Car, selon lui, « le 06 avril 2016 à midi, un autre Béninois prêtera serment au Bénin ». Et, pour y parvenir et barrer la route aux plans machiavéliques de ceux qui veulent coûte que coûte réviser la constitution, il a invité la jeunesse à redoubler de vigilance. « Il faut faire le plaidoyer afin que la jeunesse exprime ses potentialités et que les valeurs culturelles, nationales et endogènes soient valorisées.  La dynamique de la conscientisation de la jeunesse doit embraser toutes les communes du Bénin même celle de Tchaourou », a réaffirmé le  président du ‘’Front pour l’alternance 2016’’. « La jeunesse sous le régime de Boni Yayi a été martyrisée. Elle n’a servi que pour atteindre des objectifs par les gouvernants », a souligné  Oswald Homeky. Très applaudi par les jeunes qui ont fait le déplacement du Centre Guy Riobé, le président  du ‘’Front pour l’alternance 2016’’ a précisé que « la révision de la constitution n’interviendra pas sous Boni Yayi ». « Lorsque nous avions annoncé que nous irons à Parakou, Saint Thomas ne nous a pas cru. Mais il sait désormais qu’à Parakou, il y a des jeunes courageux. » C’est pourquoi, a-t-il insisté, « Parakou n’est pas le bastion de qui que ce soit mais une commune comme toutes les autres. Cette ville appartient à la jeunesse de Parakou comme le Bénin appartient à la jeunesse du Bénin », a-t-il conclu.

Wandji A.

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