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Le triomphe de la vérité

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Célébration de la JIF à Djougou: Bio Tchané s’insurge contre la précarité des femmes


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La Journée Internationale de la Femme (JIF) aura été marquée d’un sceau particulier dans la commune de Djougou cette année. Les femmes de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT) ont choisi d’y faire la célébration de leur JIF le samedi 14 mars 2015. Venues des communes de Bassila, Ouaké, Copargo, Porto-Novo, Cotonou et Djougou, elles ont d’abord manifesté leur soutien à leur leader charismatique, Abdoulaye Bio Tchané à travers une caravane qui a sillonné la ville de Djougou. Fanfares, processions et courses de chevaux, danses folkloriques ont rythmé les grandes artères de la grande ville de la Donga prise d’assaut par une foule bigarrée de femmes aux couleurs vertes de l’Alliance ABT. La caravane s’est achevée à la Place de l’Indépendance de la ville où attendait déjà une foule compacte accourue de tous les coins. Dans son allocution inaugurale, la présidente des femmes ABT de Djougou, Bio Saka Alilatou a réitéré le soutien des femmes à Abdoulaye Bio Tchané en rappelant que la gent féminine est au cœur de ses préoccupations. Waliath Wabi, la présidente nationale des femmes ABT, ne dira pas autre chose. Elle fera le constat que l’Alliance ABT fait partie des rares formations politiques ayant osé mettre des femmes en tête de listes pour les prochaines élections législatives, dans des circonscriptions électorales stratégiques. Elle a donné son propre exemple, tête de liste ABT de la quinzième circonscription électorale. « L’Alliance ABT veut, tout d’abord, que les femmes accèdent en plus grand nombre à des emplois de qualité, aux postes de décision, aient des pouvoirs économiques et politiques étendus », a-t-elle martelé. Dans le même registre, Abdoulaye Bio Tchané s’est engagé à soutenir les femmes afin de les sortir de leur précarité. Car, dira-t-il, « au Bénin, plus de 80% des emplois non qualifiés, sont occupés par les femmes ». Il s’agira, selon lui, d’amplifier la politique des microcrédits, de relever le niveau d’accès des femmes aux postes électifs et nominatifs, et surtout de mettre en place des activités économiques devant donner des revenus réguliers à toutes celles qui le désirent. « Il s’agit, pour moi, d’assurer l’autonomie financière de la femme béninoise et de la préserver de la pauvreté et de la misère », a-t-il affirmé. Ce faisant, le président de l’Alliance ABT indiquera que les femmes seront d’un immense secours pour leurs enfants et leurs époux, dans leur épanouissement. Abdoulaye Bio Tchané a rappelé les cris de détresse de Madame Elodie Gbaguidi qui se plaignait, à Lahotan, dans le département des Collines, des kilomètres qu’elle devait parcourir tous les matins avec sa fille pour s’approvisionner en eau potable. « Je ne peux rester indifférent à toutes ces situations », a-t-il souligné avec émotion avant d’ajouter : « Je veux améliorer l’image de la femme et sensibiliser l’opinion publique sur les inégalités sociales en vue d’initier des actions hardies pour les supprimer ».
EXTRAITS DU DISCOURS DU PRESIDENT ABDOULAYE BIO TCHANE LE SAMEDI 14 MARS  A DJOUGOU

Je suis convaincu que la participation effective des femmes aux divers niveaux de la vie sociale, économique, et politique est un impératif que nous devons réaliser. C’est le seul moyen de leur assurer une meilleure place dans notre société.
Nous devons soustraire la femme béninoise de ce cercle vicieux de forte prédominance de la pauvreté, de quasi inexistence des activités génératrices de revenus, et de conditions de vie précaire. Nous avons les solutions et nous devons rapidement les mettre en œuvre pour résoudre les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées du fait de leur genre. Nous sommes donc la solution !
Par ailleurs, je trouve que les violences, les abus de tout genre et les exclusions dont les femmes sont victimes ne doivent plus être tolérés. Il devient impératif de revisiter certaines de nos règles socioculturelles pour en extirper les pesanteurs qui sous-tendent la discrimination et les inégalités dans les rapports entre l’homme et la femme. Nous y aboutirons dans un esprit de consensus, sans conflit entre les femmes et les hommes.
En tant qu’actrices de développement, elles subissent plus que l’homme, le poids des contraintes environnementales et familiales.
En parcourant nos  différentes communes du Bénin au cours de ces dernières années, j’ai pu constater la situation peu reluisante de la femme béninoise. A Ouaké et à Djougou, pour des raisons de pauvreté, les mamans se séparent de leurs filles, les femmes de leurs foyers pour aller travailler en qualité de ‘’bonne’’ dans les milieux urbains. Ces emplois ainsi que d’autres sont des emplois précaires et je note qu’au Bénin, plus de 80% des emplois non qualifiés sont occupés par des femmes. Je me rappelle de Madame Elodie Gbaguidi qui se plaignait, à Lahotan dans le département des Collines des kilomètres qu’elle devait parcourir tous les matins avec sa fille pour s’approvisionner en eau potable. Je ne peux rester indifférent à toutes ces situations :
Le pacte social ABT fait une large part à l’émancipation de la femme béninoise
– Je veux améliorer l’image de la femme et sensibiliser l’opinion publique sur les inégalités sociales en vue d’initier des actions hardies pour les supprimer.
– Je suis déterminé à assurer à chaque femme un revenu décent régulier grâce à une activité économique durable. Il s’agit, pour moi, d’assurer l’autonomie financière de la femme béninoise et la préserver de la pauvreté et de la misère.
– Je veux amplifier les micro-crédits et les rendre plus pertinents.
– Je suis déterminé à  relever sensiblement l’accès des femmes aux postes électifs et nominatifs. Et,
– J’entends œuvrer pour l’effectivité du statut juridique de la femme afin que sa condition de femme ne lui soit plus un handicap.

Olivier ALLOCHEME

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