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Projet « Paris-Cotonou-Abidjan » : Un modèle de coopération Nord-Sud fortement salué


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Sous le thème « Développement de savoir-faire municipaux dans le domaine de l’aménagement de zones inondables et insalubres »,  un séminaire sous-régional a été organisé hier dans la salle de conférence de la mairie de Cotonou dans le cadre du projet « Paris-Cotonou-Abidjan ». C’est le maire de Cotonou, le président Nicéphore D. Soglo qui a procédé à l’ouverture officielle de la cérémonie, en présence du représentant du gouverneur du district autonome d’Abidjan, Paulin Danho, de l’adjoint au maire de Paris, Patrick Klugman et du chef de la coopération de la délégation de l’Union européenne au Bénin, Yves Gillet.
Ce séminaire sous-régional a connu la participation des délégations de plusieurs villes étrangères telles que Paris, Abidjan, Turin, Bamako, Dakar, Ouagadougou, Lomé, Niamey , celles des communes béninoises, entre autres, Cotonou, Abomey-Calavi, Ouidah, Bohicon, Abomey. Sans oublier les membres du comité technique local du projet et les représentants de plusieurs ministères.
Le projet « Paris-Cotonou-Abidjan » est un exemple de coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Il démontre que la valorisation des savoir-faire locaux est gage de développement. Pendant trois années de mise en œuvre, les cadres de Cotonou et Abidjan, avec le concours de Paris et Turin, ont travaillé ensemble pour l’aménagement des zones urbaines.
Dans son mot, le représentant du gouverneur du district autonome d’Abidjan a exprimé sa reconnaissance au maire de Cotonou pour son initiative qui témoigne de sa vision, de son amour et de ses capacités pour le développement de l’Afrique. Il a pris l’engagement au nom des villes et communes de Côte d’Ivoire bénéficiaires de ce projet pour la pérennisation des acquis de ce partenariat fécond entre le Nord et le Sud.
Pour l’adjoint au maire de Paris, ce qui compte, c’est ce qui va se passer après la fin de ce projet. Selon lui, cette coopération Nord-Sud est un modèle à suivre et le projet PCA n’est que le début de cette coopération.
Dans son allocution d’ouverture, le maire Nicéphore Soglo a d’abord exprimé la profonde reconnaissance d’Abidjan et Cotonou pour le rôle d’assistance joué par Paris depuis le début du projet. Sans oublier l’université polytechnique de Turin et l’ONG Agri Sud international pour leur accompagnement technique. Il a, ensuite, fait un rappel sur l’importance de la ville dans le développement d’une nation pour montrer qu’elle est un mini-Etat. Raison pour laquelle, il est revenu sur la question du transfert des compétences et ressources aux communes. « Le transfert d’un certain nombre de compétences exercées par l’Etat est le fondement de la décentralisation », a-t-il martelé. Il a invité les uns et les autres à ne pas politiser cette question essentielle pour la décentralisation avant de poursuivre en ces termes : « L’’autonomie financière est un combat qu’il faut gagner… ».
La première autorité de Cotonou souhaite que, dans le cadre des financements communs, d’autres organismes tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et autres se manifestent à l’instar de l’Union européenne.
Pour atteindre les objectifs de ce séminaire sous-régional, le maire Soglo a jugé bon de rappeler les trois grandes activités développées dans le cadre du projet. Il s’agit du renforcement des capacités des collectivités locales et de leurs partenaires par des formations sur l’aménagement intégré des espaces urbains, de l’application des savoir-faire dans des situations concrètes d’aménagement, d’assainissement et de mise en valeur des zones insalubres pour deux sites d’intervention retenus dans chaque collectivité et surtout de la capitalisation et la restitution concertée des méthodes acquises.
Plusieurs communications ont été présentées sur le chemin parcouru, les difficultés rencontrées et les perspectives en vue de la pérennisation des acquis de ce projet.
Rappelons que le projet PCA avait pour objectif de formaliser les partenariats entre les collectivités locales et les structures gouvernementales du Bénin et de la Côte d’Ivoire compétentes en matière d’aménagement, d’urbanisme, de préservation de l’environnement et de faciliter l’implication des acteurs non étatiques dans la mise en valeur des espaces urbains non constructibles et dans la résolution des problèmes d’assainissement et de lutte contre l’insalubrité.
A noter que la cérémonie d’ouverture a été agrémentée par la troupe artistique et culturelle « Houindo na boua ».

Wandji A.

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