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Le tournoi des académies de football qu’organise l’Ong Jeunesse Afrique Avenir (J2A) a connu son épilogue hier au stade de l’Amitié de Kouhounou. C’est à l’issue de la finale qui a opposé deux des centres étrangers invités, Kosaf de Burkina Faso et l’UTS du Ghana. Plus réalistes, ce sont les jeunes du centre Kosaf de Burkina Faso qui ont dicté leur loi en s’imposant par la marque de 1 but à 0. Un score qui leur a suffi pour soulever le trophée. Pourtant dans la rencontre, ce sont les jeunes ghanéens, tombeurs de Cefes du Bénin (2-2 ; 5-4 tab) en demi-finale qui ont, par leur jeu technique et rapide, eu la maîtrise du jeu en première partie. Mais maladroits devant les buts, ils n’ont pas pu concrétiser les occasions qu’ils se sont créées. Permettant aux jeunes burkinabè de maintenir le score nul à la pause et de revenir plus forts dans la seconde partie pour prendre désormais les devants. Ce qui leur a marché puisque Ashitey Abenago et ses coéquipiers, acculés, ont cédé à 15 minutes de la fin du match offrant l’occasion à Cédric Dahan, élu meilleur joueur du tournoi, de marquer l’unique but de cette finale.
Cefes et Divinité Suprême du Bénin dans le carré d’As
Avant cette finale, le public qui a effectué massivement le déplacement a eu droit au match des recalés qui a permis à Cefes de Charles Titiguéti de se classer 3ème. Battu par UTS, ce centre s’est consolé par sa victoire 2 buts à 0 devant son homologue de Divinité Suprême du président Firmin Akplogan, qui avait été éliminé par le futur vainqueur du tournoi, Kozaf (0-1). Pour Mounirou Daouda, promoteur de cette fête du football au niveau des centres de formation, c’est la jeunesse africaine qui a gagné. «Nous avons pensé ce projet pour offrir des opportunités à nos jeunes frères qui veulent pratiquer le football et qui s’y adonnent tous les jours. Les recruteurs sont venus et je crois qu’ils ont pris des notes séduisantes. Tout cela va faire du bien à notre rêve », a-t-il déclaré avant d’ajouter que « chaque année nous essayons d’apporter du nouveau. Nous espérons bien le faire l’année prochaine ».
Anselme HOUENOUKPO
