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Le triomphe de la vérité

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Création du mouvement « Groupe des Pionniers » dans la 6ème circonscription électorale: Le cri de cœur de la jeunesse de Zè à la classe politique


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« Groupe des Pionniers » nait à Zè dans la 6ème circonscription électorale. C’est un mouvement politique qui a été mis sur les fonts baptismaux, le samedi 31 janvier 2015 au Centre de promotion sociale de Zè. C’était à travers un congrès constitutif qui regroupe des jeunes de Zè, de Sô-Avo, d’Allada et d’Abomey-Calavi. A l’ouverture des travaux, c’est le président du comité préparatoire, Mathias Kpètèhoto qui a précisé l’objectif visé en créant ce mouvement. Il s’agit, pour la jeunesse de Zè et environ, de prendre son destin en main. Ceci au regard d’un certain nombre de faits. Socle du développement, Mathias Kpètèhoto pense que ce mouvement doit désormais s’associer aux actes de développement de la commune et de la circonscription électorale. « La jeunesse semble être écartée du développement… et se trouve exposée à des conditions de vie précaires, aventureuses et douloureuses », fait-il constater. Au regard de ce tableau qui met à mal l’avenir de la commune et de la jeunesse, « Groupe des Pionniers » entend lancer un cri de cœur à la classe politique. Pour Mathias Kpètèhoto, la confiance doit être accordée à la jeunesse en lui rendant la place qui doit être la sienne, la première. Exprimant sa disponibilité à accompagner les hommes de développement de la localité, le mouvement entend dès lors fonctionner pour de grandes ambitions. Et pour y parvenir, le président du comité préparatoire a appelé à l’unité de la jeunesse. « Nos différences ne doivent pas devenir des divisions », souhaite-il. A l’en croire, la commune de Zè a besoin de projet, de solidarité, de réconciliation et de rassemblement pour sortir du chaos dans lequel elle sombre depuis lors. Bien qu’il soit un mouvement neutre de par son objectif, il encourage le chef de l’Etat dans sa politique d’incitation de l’opposition au dialogue constructif lorsqu’il s’agit de trancher cette grande question républicaine. « C’est un geste qui, sans aucun doute, a apaisé la scène politique et sociale », s’est réjoui Mathias Kpètèhoto. Plusieurs autres mouvements venus les soutenir ont salué l’initiative qui, en réalité, ne vise que le développement de la commune aux côtés du chef de l’Etat.

Emmanuel GBETO

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