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La présentation lundi et mardi derniers du rapport d’audit parlementaire sur la gestion du Fonds d’appui au développement des communes (FADeC) à l’Assemblée nationale et les débats suscités entre les parlementaires par ledit rapport ne sont pas du tout du goût des maires. Remontée contre des débats « plus politiques que techniques » menés par des parlementaires qui ont voulu «jeter du discrédit sur les maires et l’institution communale », l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a décidé de faire entendre son son de cloche. Ce qu’elle a fait par une déclaration lue hier jeudi, 15 janvier, par son président, Soulé Allagbé, le maire de la commune de Parakou. Dans cette déclaration l’institution communale a apporté des clarifications visant à « rassurer le peuple béninois et la communauté des partenaires techniques et financiers » de sa bonne foi. Tout en soulignant « qu’il pourrait y avoir de façon marginale des communes dans lesquelles des insuffisances ont été enregistrées», les maires du Bénin ont estimé que ce fait, s’il s’avérait, ne devrait pas servir de prétexte pour les discréditer. Ils estiment qu’au lieu d’en appeler à la fin du FADeC comme l’ont souhaité certains députés, il vaudrait mieux penser à le renforcer. Refusant plus d’une fois de prêter le flanc a tout ce qui a été dit à l’hémicycle par les honorables députés au cours des deux jours de la présentation du rapport, l’ANCB a fustigé ce qu’elle considère comme « l’acharnement des députés sur les maires » en cette « veille d’élections». Lire ci-après l’intégralité de la déclaration de l’ANCB.
Wandji A.
