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Après l’étape du Mono les 23 et 24 décembre 2014, c’est le tour des planificateurs des mairies et de la préfecture de l’Atlantique-Littoral de recevoir l’équipe de l’Organisation non gouvernementale (Ong) « Dimension Sociale-Bénin ». Ainsi, du vendredi 26 décembre au samedi 27 décembre 2014, un atelier de formation a été initié à leur intention. L’objectif était de les outiller sur la question de programmation et budgétisation sensibles au genre. Cette rencontre financée par le Fonds des nations unies pour la démocratie (FNUD) a connu la présence de toutes les communes, à savoir, les mairies de Zè, d’Allada, de Toffo, de Ouidah, de Tori-Bossito, d’Abomey-Calavi, de Cotonou et de la préfecture de l’Atlantique-Littoral. A l’ouverture de la formation, c’est le coordonnateur régional Atlantique du Projet de « Renforcement de la participation des femmes à la gestion des affaires publiques au Bénin (RPF-Gap) », Julien Djidonou qui a dit le contexte de l’initiative. En optant pour la formation des planificateurs des mairies et de la préfecture de l’Atlantique-Littoral sur la question, l’Ong Dimension Sociale vise, selon lui, à faire d’eux des portes voix auprès des élus locaux pour une meilleure prise en compte des femmes dans les instances de prise de décision. Pour lui, le premier élément fondamental à retenir est le principe d’égalité entre l’homme et la femme en ce qui concerne le bénéfice de tous les droits économiques, sociaux et culturels. A cet effet, il a invité les participants à être des défenseurs de la cause des femmes lors des séances de programmation et de budgétisation dans les communes, arrondissements et à la préfecture. Par ailleurs, plusieurs communications ont été faites par la formatrice Rufine Félicité Agbo sur les modules intitulés « Genre et développement », « Programmation et budgétisation sensibles au genre au niveau communal : le processus d’élaboration du budget communal », « Quelle stratégie pour la prise en compte des aspirations d’un Mouvement communal des femmes (MCF) dans la programmation et la budgétisation sensibles au genre au niveau communal ? ».
Emmanuel GBETO
