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Sur financement du Fonds des nations unies pour la démocratie (FNUD), l’Organisation non gouvernementale « Dimension sociale-Bénin » a organisé en faveur des planificateurs des mairies et de la préfecture du Mono une formation sur la programmation et la budgétisation sensibles au genre. Ayant duré du mardi 23 au mercredi 24 décembre dans les locaux de la mairie de Lokossa, cette formation a regroupé des participants venus des mairies de Comè, d’Athiémé, de Bopa, de Grand-Popo, de Houéyogbé et Lokossa. Entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de « Renforcement de la participation des femmes à la gestion des affaires publiques au Bénin (RPF-Gap) », cette initiative vise d’après le coordonnateur régional du Mono, Damien Sèglonou, à faire de ces agents des porte-paroles pouvant œuvrer aux côtés de leurs collègues et des élus locaux afin que les budgets des communes puissent prendre en compte les préoccupations des femmes. Ceci, dans le but de lutter plus efficacement contre les violences basées sur le genre. Pour lui, la budgétisation sensible au genre est une condition essentielle au succès des politiques publiques. Au cours de ces deux jours de formation, c’est l’expert en genre et développement, Hervé Gbénahou qui a entretenu les participants sur les thématiques. Au nombre de ces modules, on peut citer, entre autres, « Genre et développement », « Programmation et budgétisation sensibles au genre au niveau communal : le processus d’élaboration du budget communal », « Quelle stratégie pour la prise en compte des aspirations d’un Mouvement communal des femmes (MCF) dans la programmation et la budgétisation sensibles au genre au niveau communal ? ». En réalité, le projet met en relation l’administration locale et la société civile dont le rôle est très important dans le processus de développement économique et social d’un pays. L’initiative a été poursuivie avec les planificateurs des mairies et de la préfecture de l’Atlantique-Littoral.

Emmanuel GBETO