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Le Groupe Bolloré ouvre une nouvelle porte moderne sur le Bénin. Il entend réaliser dans tout le Bénin, des espaces de vie à l’usage des Béninois. Il s’agit des « Bluezones » comme c’est le cas dans certains pays limitrophes comme le Togo, le Niger. L’annonce de la réalisation de la première « Bluezone » qui sera érigée au quartier Zongo dans Cotonou a été faite au détour du lancement du site internet Bénin 2025. C’était le mercredi 10 décembre à l’hôtel Novotel en présence de plusieurs opérateurs économiques, partenaires techniques et financiers, des ministres et directeurs de sociétés. Prévue sur une superficie de 6.500 m2, elle sera réalisée à proximité de la gare centrale de Cotonou. Le site fonctionnera à base d’énergie solaire. Il est prévu la mise en place d’une batterie LMP (Lithium Métal Polymère) en mesure d’offrir des solutions à tous les problèmes de la vie quotidienne. L’objectif de ce projet, selon le président exécutif, Venance Lubin Gnigla est de déployer le long de la ligne ferroviaire qui reliera Cotonou à la boucle ferroviaire ouest africaine, des espaces de vie à l’usage des Béninois. La « Bluezone » revêt pour lui, l’innovation dans la gestion de l’environnement social. C’est une solution autonome et adaptée pour accompagner le développement », a-t-il poursuivi.
Les composantes de la « Bluezone » Zongo
Envisageant le développement d’activités économiques, culturelles et sportives donnant aux populations la possibilité d’accéder gratuitement à de nombreux services, la « Bluezone » de Zongo, une fois fonctionnelle, présentera une infrastructure spéciale pouvant permettre d’accueillir des élèves afin de suivre des cours dans des conditions modernes. Les écoliers et leurs professeurs pourraient, notamment, connecter des ordinateurs pour surfer sur internet. Il est également prévu un terrain de basket-ball et de hand-ball aménagé pour donner la possibilité d’organiser des matches. Dans le domaine sanitaire, la technologie du système Blue Solutions et ses batteries LMP offre la possibilité d’alimenter un centre d’écoute et de sensibilisation. Un lieu permettant d’entendre les inquiétudes des habitants en matière de santé et de les informer. L’électricité générée par la batterie au LMP pourrait permettre d’alimenter des pompes afin d’apporter une eau propre à la consommation. A l’avenir, le système offrirait la possibilité de se rendre dans cette « Bue Zone » pour boire ou faire des réserves d’eau, grâce à une borne-fontaine. L’un des plus grands atouts de ce site est sa capacité de mise à disposition des salles communes éclairées la nuit au point où la puissance électrique développée par les batteries LMP permettra, par exemple, aux étudiants de réviser et aux habitants de lire, de recharger les batteries de téléphones et des ordinateurs ou encore de regarder les grandes chaines à la télévision. Sur le site, les artisans auront aussi à s’exposer. Il est prévu que les métiers de l’artisanat se retrouvent dans une plateforme multifonctionnelle où on peut travailler le cuir ou le bois, presser de l’huile, moudre des céréales, effectuer de la soudure électrique….
L’accès au site
L’accès à la « Bluezone » se fera, selon le directeur général, Benoit du Souich, par l’intermédiaire d’un badge individuel à périodicité mensuelle ou annelle appelé « Bluepass ». Dans ce cadre, ajoute-il, il est offert aux entreprises qui le souhaitent, la possibilité de mettre ces « Bluepass » à la disposition de leurs collaborateurs ou à la disposition d’étudiants par l’intermédiaire d’associations ou de lycées qu’elles auront choisis. En contrepartie, pour le directeur général, Benoit du Souich, le badge d’entrée sera personnalisé et pourra porter le logo de l’entreprise bienfaitrice. En outre, les dispositions sont mises en place pour permettre aux entreprises de soutenir certaines activités de la « Bluezone » par le sponsoring ponctuel d’un événement culturel ou sportif ou en devenant mécène d’activités telles que la plateforme d’alphabétisation et de perfectionnement en Français ou le centre d’écoute. « En contrepartie de l’action de l’entreprise, une large audience médiatique est proposée. Ainsi, le nom de l’entreprise peut être mentionné sur tous les documents relatifs à l’activité soutenue », a rassuré le directeur général Benoit du Souich. Chaque citoyen peut avoir accès au site contre une somme forfaitaire de 500 fcfa.
Emmanuel GBETO
