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Le triomphe de la vérité

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Déclaration du chef de l’Etat à la première concertation des forces politiques sur les élections: « Yayi Boni n’est pas éternel. Oubliez-moi »


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 En clôturant vendredi dernier le dialogue politique amorcé malgré l’absence des ténors de l’opposition, le Chef de l’Etat Boni Yayi, n’a pas manqué de  faire parler son cœur. Les mots étaient très forts, cachant difficilement une sorte de désarroi qui semble l’avoir envahi face à l’impasse électorale actuelle.  Pour une énième fois encore, il a juré qu’il s’en ira en 2006 et demande qu’on l’oublie,  lui  Boni Yayi, parce qu’il n’est pas « éternel ».

Lire ci-après les grands extraits de ses propos.

«  Je prie Dieu le père céleste de vous combler sa grâce et sa bénédiction et qu’il  nous donne  les ressources. Qu’il puisse bénir mes chers compatriotes qui animent l’opposition, qu’il puisse leur donner les ressources  et qu’il puisse toucher leur cœur pour qu’ensemble, nous  puissions nous accepter, le Bénin est un et indivisible. Un et indivisible. Nous avons tous le devoir de le servir dans la loyauté. Je boirai la couleur de l’eau que garde la fontaine. S’il elle est pure, je la boirai, si elle est rouge, alors  je note qu’il y a encore du travail. S’il n’y a pas de route, s’il n’y a pas d’école, s’il n’y a pas de services de santé, je ne voudrais pas qu’on me le fasse conter. Le peuple m’a écouté. Il a les yeux rivés sur nous, sur la classe politique nationale, et attend les élections. Je n’ai jamais refusé à quelqu’un de marcher. Le Bénin est un pays vertueux. Les clignotants sont au vert. Nous pouvons prendre le temps de marcher pour nous s’asseoir pour discuter. Yayi Boni n’est pas éternel. Oubliez-moi. Je suis redevable au peuple béninois. Mettons-nous à la tâche pour tenir nos engagements constitutionnels. Nous sommes tous des amis. Je demande à Dieu de toucher leurs cœurs pour que nous puissions nous accepter, nous aimer véritablement. Moi, j’ai fini. Oubliez-moi, je vous le répète. Il n’y a pas de doute. Que chacun se lève pour que nous puissions construire ce pays. Pas dans la haine, la jalousie, l’intoxication, la désinformation et la manipulation mais dans l’amour, le respect des institutions de la République et de l’autorité de l’Etat… Nous n’avons pas attendu Dakar avant d’annoncer notre départ du pouvoir en 2016. Nous l’avons dit et répété devant le Pape, à la Maison Blanche, à l’Elysée, à l’Union Africaine… Faites-moi confiance. Le dialogue politique va se poursuivre avec l’ensemble de la classe politique nationale. Je me forcerai de vous faire confiance. Faites-moi aussi confiance. Et faisons confiance  à toutes nos institutions, pour que notre pays puisse  continuer d’être présent au rendez-vous sous régional et continental. En ce qui concerne le dialogue que nous avons commencé, que Dieu bénisse le temps que vous avez passé avec nous. Que Dieu bénisse aussi nos compatriotes qui n’ont pas pu arriver. Qu’il les assiste et qu’ensemble nous puissions  faire émerger notre chère patrie commune le Bénin. »

Wandji A.

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