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Le triomphe de la vérité

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Contournement de la sentence de la juridiction de l’Ohada dans l’affaire Pvi-Ng: Les avocats de Talon mettent en garde le Chef de l’Etat


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L’Etat béninois court davantage de risques à « faire saigner » à nouveau la caisse nationale. L’alerte  a été donnée vendredi dernier par les avocats de la société Bénin Contrôle Sa dans le dossier Pvi-Nouvelle Génération. Un dossier actuellement en examen sur la table de la Cour commune de justice d’arbitrage ( Ccja)  de l’Ohada. Me  Charles Badou et Me Elie Vlavonou, affirment  avoir rompu le silence, pour avoir constaté, que le gouvernement ait déclenché le 23 octobre dernier une procédure d’adjudication du Pvi-Ng. Reste que si cela aboutissait, le Bénin devra débourser in extenso 129 milliards de FCFa en guise de dommages et intérêts à l’homme d’affaire Patrice Talon, promoteur de Bénin Contrôle Sa. Et ceci, conformément à la sentence prononcée le 13 mai dernier par une juridiction arbitrale de la Ccja.
A cette conférence de presse, les deux avocats n’ont pas manqué de préciser que le recours formulé entre temps par l’Etat béninois  a « un effet suspensif de la sentence mais ne l’annule pas. ».  Selon eux, aussi, « personne ne peut préjuger le sens  dans lequel la décision de la Ccja va être rendue, à moins que le gouvernement ne soit dans le secret de dieux ». Ils disent en tout cas ne pas comprendre la « précipitation et l’insistance du gouvernement à conduire à terme le processus d’appel d’offre en cours », sans savoir qu’il expose ainsi les caisses publiques au cas où la décision de  la juridiction de la Ccja venait à être confirmée par la Cour elle-même. Cette décision, enjoint l’Etat béninois premièrement à poursuivre l’exécution du Pvi-Ng avec Bénin Contrôle, la société adjudicataire du programme officiellement retenue, après l’appel d’offres international alors lancée par le gouvernement, faute de quoi, il se verrait contraint de verser la colossale somme de 129 milliards FCFA à la société de l’homme d’affaire Patrice Talon. Pour Me Badou et Me Vlavonou, ce serait « suicidaire »  pour l’état actuel des caisses publiques, au cas où le gouvernement s’accrocherait à cette option. « Il est de sagesse qu’en attendant  la décision de la  Ccja,  qu’aucune des parties ne prenne des actes qui vont la rendre impossible. Tout le monde doit attendre cette décision avant d’entreprendre des actes soit dans l’exécution, ou dans un autre sens » ont-ils conseillé.

Wandji A.

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