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Le triomphe de la vérité

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En tournée dans les départements du Zou-Collines: Françoise Assogba pour une campagne sucrière 2014-2015 apaisée


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En tournée dans les départements du Zou-Collines lundi dernier, la ministre de l’Industrie, du Commerce, des petites et moyennes entreprises (MICPME), Françoise Assogba avait un objectif fondamental à Savè: prendre langue avec les travailleurs et les dirigeants de la Sucrerie complant du Bénin (Sucobe) afin de prévenir tout obstacle au bon déroulement de la campagne sucrière 2014-2015 conformément aux vœux du chef de l’Etat, le docteur Thomas Boni Yayi.

Tout mettre en œuvre pour éviter le blocage de la dernière campagne sucrière à la Sucobe. C’est la vision du chef de l’Etat qui sous-tend l’engagement de la ministre Françoise Assogba. « Le chef de l’Etat tient fermement à la sauvegarde des emplois à la Sucobe et à la réussite de la prochaine campagne ». C’est le leitmotiv de la descente de la délégation ministérielle sur le site industriel de la Sucobe. Mais avant, une séance de travail a réuni l’autorité ministérielle garante de la bonne santé des unités industrielles béninoises avec le conseil communal de Savè en présence du député Félicien ChabiZachari, natif de la localité. Ensuite, le cap a été mis sur le site industriel. Dans un dialogue direct, Françoise Assogba a indiqué l’objet de sa descente qui fait suite à l’audience qu’elle a accordé au président du conseil d’administration de la Sucobe. L’action du ministre vise avant tout à sensibiliser les travailleurs de cette société qui fait renaître le sucre béninois pour une campagne apaisée, gage d’une production améliorée dont les retombées ne manqueront pas d’impacter positivement leurs conditions de vie et de travail. « S’il y a des problèmes, on doit pouvoir s’entendre. Pour qu’il y ait production, il nous faut un climat apaisé », a introduit la ministre avant de rappeler aux uns et aux autres la sollicitude du chef de l’Etat, le docteur Thomas Boni Yayi qui n’entend pas assister à la perte d’un seul emploi pour les Béninois au sein de cette unité de production. « Mieux vaut prévenir que guérir », a renchérit le député Félicien ChabiZachari venu prêter main forte à la ministre dans les échanges, entre autres, avec les employeurs et les travailleurs de la Sucobe. Pour le député, en tant qu’élu de la localité, il est important de tenir compte du cycle économique qui implique un rapport d’intérêt entre la production et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. C’est pourquoi, il faudra que les travailleurs de la Sucobe tiennent compte de leurs emplois et surtout de la situation économique de l’entreprise dans leursrevendications. Le député, à la suite de la ministre, a aussi invité les employeurs chinois à apporter leur contribution dans la résolution des problèmes soulevés par les employés.  Même son de cloche chez le maire de Savè qui a invité les travailleurs à se mettre à l’œuvre afin de créer la richesse devant permettre d’améliorer leurs conditions de vie.« Le conseil communal est prêt à vous accompagner », a martelé le maire de Savè tout en invitant les responsables de la Sucobe à respecter aussi leurs engagements.

Aplanir les divergences

Ce lundi 03 novembre 2014, la ministre Françoise Assogba et sa suite ont consacré toute la journée à l’audition des délégués du personnel et autres responsables syndicaux de la Sucobe. Mais avant, c’est le directeur général de la Sucobe qui a répondu favorablement aux préoccupations de la ministre, d’abord en saluant sa visite qui démontre l’importance que le Gouvernement accorde à la vie de l’entreprise et à la sauvegarde des emplois. Pour le nouveau directeur général de la Sucobe, il est vrai qu’il y a beaucoup de problèmes depuis la relance de la société il y a 10 ans. Des problèmes d’ordre technique, mais aussi de gestion qui pourront trouver des solutions grâce au concours du Gouvernement comme c’est déjà le cas. Ces difficultés tiennent leurs sources, en partie, des différences culturelles entre les Chinois responsables de l’entreprise et les travailleurs béninois et parfois de la complexité des textes en vigueur. « LaSucobe a beaucoup fait sur le plan de la réduction de la pauvreté, mais souhaite encore faire davantage pour le développement du Bénin », a-t-il rappelé en s’appropriant la logique selon laquelle l’union fait la force comme pour inviter les travailleurs à s’engager dans cette dynamique.La ministre Françoise Assogba s’est montrée très sensible et particulièrement préoccupée par les questions abordées par les uns et les autres au cours des échanges qui ont duré toute la journée du lundi dernier. Des avancées majeures ont été notées. Trois points fondamentaux ont été réglés en attendant la poursuite des négociations à travers un comité ad’hoc dans l’espoir d’une meilleure flexibilité des acteurs (employeurs et employés)pour le démarrage effectif de la campagne sucrière d’ici à mi-novembre. Françoise Assogba, au terme des échanges,a exhorté les travailleurs au réalisme qui caractérise la vie en entreprise qui n’est pas forcément la même chose dans le secteur de l’administration publique dont les motivations en termes de rentabilité ne sont pas au même niveau d’appréciation.

Wandji A.

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