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Le Bénin est désormais 86ème mondial. Le football béninois perd 8 places. Cette dégringolade retentit comme une nette sanction pour le football du pays des Ecureuils. Depuis l’installation de l’actuel bureau du comité exécutif de la FBF que préside Augustin Ahouanvoébla, le cuir rond béninois va de mal en pis. Il faut noter l’élimination prématurée face à un adversaire peu élogieux, le Malawi, le balayage des équipes de catégories d’âge des compétitions statutaires de la CAF (cadet et junior), la tricherie sur fond de mensonge et le match amical inopportun face à la Tanzanie il y a quelques jours. Le point fait, on assiste à une négligence notoire et une légèreté dans la conduite des affaires du football béninois par l’équipe actuelle. Si le mal était latent sous le règne de Moucharafou Anjorin, il a pris une ampleur comateuse ces derniers mois. Le public sportif constate avec amertume et sans arme la navigation à vue, la gabegie, l’affairisme, l’amateurisme… Pour preuve, pendant que les amoureux du cuir rond et les observateurs étaient en train de déplorer la sanction de deux ans infligée au Bénin, les dirigeants du football national trouvent les moyens, le luxe et le loisir d’organiser un match amical. Cette rencontre sonne comme une moquerie envers les nombreux supporters des Ecureuils footballeurs. Le pire reste à venir parce que le Bénin ne joue pas les éliminatoires de la Can 2015, ne reviendra que pour les préliminaires de 2017 et en matches amicaux Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers ne sont pas forcément fringants. Qui peut bien arrêter cette saignée avant que le football béninois ne retrouve la queue de la vague dans les mois à venir ?
Par Mathias COMBOU
