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Le triomphe de la vérité

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Entretien avec Euloge Béo Aguiar, promoteur du ‘’Grand prix Afrique du théâtre francophone’’: Masta Cool dévoile le contenu du projet et ses avantages


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La cérémonie de distinction par les trophées ‘’Grand Prix Afrique du théâtre francophone’’ est prévue pour se dérouler le 27 novembre prochain à Lomé, au Togo. Et déjà, les préparatifs vont bon train. Approché, le promoteur Euloge Béo Aguiar alias Masta Cool dévoile le contenu du projet et fait part de son bien-fondé pour les acteurs culturels d’ici et d’ailleurs.
L’Evénement Précis : Vous êtes le promoteur des trophées dénommés ‘’Grands prix Afrique du théâtre francophone’’ qui seront bientôt décernés. Parlez-nous-en ?

Euloge Béo Aguiar alias Masta Cool : Il s’agit de ‘’Grand prix Afrique du théâtre francophone’’. Cette année, nous sommes à la 7ème édition qui aura lieu à Lomé au Togo dans le cadre de la biennale des arts et de la culture du Togo du 22 au 29 novembre prochain. C’est un événement qui s’ouvre sur tous les pays francophones d’Afrique et également sur la diaspora. C’est un événement qui réunit les meilleurs hommes et femmes de théâtre du continent. Donc, cette année, nous allons distinguer six catégories en compétition. Il y aura la catégorie des meilleurs auteurs, meilleurs metteurs en scène, meilleurs comédien et comédienne, meilleur humoriste et puis meilleure pièce ou théâtre de sensibilisation. Donc, il s’agit d’un événement qui va se dérouler au cours d’une soirée de gala le 27 novembre prochain à Lomé. A cette occasion, nous avons décidé de décerner au président Faure Gnassingbé le ‘’Grand prix Afrique des arts et de la culture’’ pour son action au profit des artistes togolais, vu qu’il a mis en place le Fonds d’aide à la Culture du Togo. Notre souhait est que, dans tous les pays d’Afrique, il soit créé le Fonds d’aide à la Culture pour permettre aux artistes de trouver dans le financement public, des ressources pour la création.

Et c’est justement dans cette perspective que vous organisez l’événement de façon tournante ?
Justement. C’est effectivement de façon tournante que nous organisons l’événement. Nous étions au Tchad, au Gabon et à Brazzaville l’année dernière.

Et pour la suite ?
L’année prochaine, la huitième sera organisée aux Comores, la neuvième en France. C’est un événement qui tourne. Ça reviendra au Bénin.

Et visiblement, on peut dire que tout est calé ?
Effectivement, tout est calé parce qu’il y a des comités d’organisation qui sont mis en place dans ces pays-là et qui travaillent déjà d’arrache-pied. Moi, cette année déjà, en avril dernier, je suis allé à Moroni, pour mettre en place un certain nombre de choses. En France, c’est pareil.

Cela signifie que vous devez disposer de moyens financiers ?
Bon, on n’a pas assez de moyens financiers. Nous essayons de réfléchir pour trouver des moyens. Vous savez, les moyens ce ne sont pas seulement les monnaies sonnantes et trébuchantes. C’est aussi les moyens matériels que les gens peuvent mettre à votre disposition. C’est autant des véhicules, des bus comme des hôtels, comme des repas, de la lumière, du son, etc. On essaie donc de mettre tout ça là en place. Ce n’est pas un événement comme les Koras. Mais on en vient-là.

Pourrait-on savoir ce que réserve cet événement pour les acteurs aussi bien d’ici que d’ailleurs ?
Pour les Béninois, c’est un événement qui leur permettra de se mesurer par rapport à leurs confrères des autres pays de l’Afrique francophone parce que quand vous faites quelque chose et que vous ne vous comparez pas aux autres, il y a problème. Donc, c’est déjà une jauge au plan international. Mais, c’est également l’occasion de démontrer ce qu’ils savent faire. Dans les autres dimensions de l’événement, il y a d’autres arts qui sont invités. Les arts plastiques comme l’acrobatie, la lutte traditionnelle etc. Donc à Lomé, dans le cadre de la biennale, il est prévu beaucoup de choses et les artistes béninois sont très attendus là-bas. Moi, je souhaite qu’ils prennent d’assaut la ville de Lomé. C’est juste à côté et on peut passer de très bons moments là-bas et vendre la culture béninoise. Maintenant, pour les autres qui arrivent d’autres pays aussi, c’est également une occasion de se jauger. C’est aussi un moment de venir échanger, de rencontrer d’autres artistes, de se mesurer avec eux pour acquérir de l’expérience. Moi je suis fier qu’on consomme dans nos propres ressources.

Avez-vous reçu un appui du Fonds d’aide à la Culture ?
Oui, on a reçu deux millions. Pas plus. Ce n’est pas un montant extraordinaire, il faut le dire. On ne roule pas sur l’or. Donc, quand vous organisez un événement comme ça, ces montants-là sont dérisoires. En tout cas, il y a un plaidoyer qui se fait et il y a le Ministère qui a décidé de nous accompagner sérieusement pour les prochaines fois. Je pense qu’on a fait sept éditions. Donc, on a fait nos preuves et il est temps qu’on soit vraiment accompagné. Il y a une forte délégation du Ministère de la Culture qui va se rendre à Lomé. Ils m’ont confirmé cela. Donc, c’est heureux de venir voir, eux-mêmes, l’ampleur de l’événement.

Entretien réalisé par Teddy GANDIGBE

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