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Une centaine de  jeunes leaders membres des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) basés  dans la commune de Zè ont suivi hier dimanche un séminaire de formation  sur le militantisme et l’activisme politique, ainsi que sur le nouveau code électoral. Les travaux se sont déroulés dans la salle de conférence du Centre de promotion sociale de Zè et ont  connu, à l’ouverture, la remarquable présence du coordonnateur communal des FCBE, Etienne Kossi et celle du ministre de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication, Jean Gbéto Dansou. C’est une initiative de la coordination communale FCBE, à la satisfaction  générale des participants, au nombre desquels plusieurs jeunes gens politiquement très actifs à Zè.
Le  ministre Jean Gbéto Dansou n’en était pas moins fier, convaincu que la formation est le seul chemin pour aller vers de grandes conquêtes. Une formation qui, pour lui, manque aujourd’hui cruellement au plan politique. Et c’est heureux que les  jeunes leaders FCBE de Zè en aient bénéficié pour mieux s’engager dans les combats politiques. L’occasion lui a également été offerte pour leur rappeler la nécessité de soutenir le chef de l’Etat, Boni Yayi qui, selon lui, réalise beaucoup d’œuvres à Zè. Qu’il s’agisse des secteurs de l’électrification, de l’eau ou d’infrastructures sociocommunautaires et autres, Jean Gbèto Dansou a appelé les uns et les autres à faire la comparaison par rapport aux régimes précédents. Il s’est aussi prononcé sur la polémique actuelle autour de l’organisation des élections, donnant l’assurance qu’elles se tiendront. « Ceux qui pensent que le chef de l’Etat ne veut pas organiser les élections se trompent, c’est faux et archifaux. Ce sont des mensonges. Il les fera, mais il est simplement préoccupé par leur coût », a précisé le ministre Dansou. Le coordonnateur communal de Zè, dans le même ordre d’idée, a appelé tous les jeunes de Zè et toute la classe politique locale à soutenir  le chef de l’Etat, Boni Yayi jusqu’au bout. «  Que personne ne vous trompe. Le salut aujourd’hui est de ce côté-là. Si aujourd’hui Zè a connu  beaucoup de réalisations, c’est grâce à Boni Yayi », a-t-il rappelé.

Nicolas Sodabi quitte l’AND et rejoint les FCBE   
Nicolas Sodabi quitte l’AND et rejoint les FCBE

Le très célèbre  homme politique de Zè, Nicolas Sodabi a officiellement changé de camp depuis hier. C’était à l’occasion du lancement du séminaire de formation des leaders politiques FCBE de la commune dont il a profité de l’opportunité pour annoncer publiquement  son ralliement à l’alliance au pouvoir, quittant  le Rassemblement pour le progrès et le renouveau, ( Rpr)  parti membre de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (AND), de Valentin Aditi Houdé dans laquelle il a longtemps milité. Il a rappelé hier que son désormais ex-parti avait « soutenu avec véhémence  l’actuel chef de l’Etat au cours des présidentielles de 2006 ». Il reste qu’il se pose aujourd’hui la question de savoir si « notre manière de percevoir la gestion de la victoire de 2006 aux côtés du président élu ne nous a pas empêchés de la faire profiter davantage aux populations de Zè ». Dans la foulée des dissensions et méfiances survenues par la suite, Nicolas Sodabi dit avoir été amené à désobéir  en soutenant  à l’occasion des échéances antérieures, d’autres mouvements politiques que ceux qui soutiennent les actions du chef de l’Etat. Un revirement qui, selon lui, a été opéré « sans raisons objectives ni suffisantes ». Il  en était là quand l’idée de créer une alliance a germé et a commencé à prendre corps, allusion à l’AND. « Mais compte tenu de mes égratignures et démangeaisons récoltées au cours de mes longues années de militantisme et craignant, avec une forte conviction personnelle, l’instabilité qui menace la survie de l’alliance naissante, j’ai librement décidé de changer de directive  pour la première fois dans ma vie politique et de faire  une autre expérience », a  déclaré Nicolas Sodabi.