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Djibril Débourou, influent député du parti de l’Union pour la démocratie et la solidarité (UDS) et bruyant membre de la majorité parlementaire devrait se raviser depuis le week-end dernier dans sa fougue à défendre aveuglément le régime de Boni Yayi. En faisant disperser par le bais des éléments de la police et de la gendarmerie, une manifestation qu’on dit non autorisée des Forces Cauris pour un Bénin Emergent ( FCBE) à Bembèrèkè, dont il est l’un des leaders locaux, le pouvoir en place n’a sans doute pas voulu leur faire du cadeau cette fois-ci. Une première qui ne devrait pas en tout cas contenter le député Djibril Débourou et ses autres collègues dont Soulé Chabi Moussa et Sacca Lafia, connus tous, comme des « défenseurs zélés » des actions du chef de l’Etat au sein du parlement. Le cas de Débourou est d’autant plus sérieux qu’il s’est montré à la 5ème comme à la 6ème législature actuellement en cours, comme « le député fou du roi », n’hésitant souvent pas à aller aux mains, avec ses collègues du parlement qui ne partagent pas ses avis. Sa dernière offensive en date est la fameuse et controversée proposition de loi portant suppression du droit de grève aux magistrats, dont il est le chef de file des signataires, menaçant parfois avec violence tous ceux qui s’y opposent.
Bref, c’est un Débourou pugiliste qui fait régner « l’ordre Yayiste » dans une Assemblée nationale dont il maitrise les couloirs les « plus obscurs ». Il reste qu’il ne semble plus avoir la même bénédiction d’avant de son leader, Boni Yayi, au regard du couac qu’il lui a fait subir le week-end dernier à Bémbèrèkè. Dans cette affaire, l’on ne manque pas de soupçonner des « rapports discrets » qu’entretiendraient depuis peu Djibril Débourou et les autres responsables de l’UDS avec l’un des présidentiables de 2016, le Général Robert Gbian. Tout porte à croire que c’est le « péché politique » que ne lui pardonne pas le pouvoir de Boni Yayi, qui n’a pas encore dit son dernier mot sur cette échéance électorale tant attendue. D’autres sources ajoutent que la manifestation de Bembèrèkè serait l’une des premières étapes de mobilisation de l’électorat local au profit de Robert Gbian, même si l’objectif annoncé était de réunir tous les militants UDS et FCBE de la commune et environs autour d’une journée de réflexion sur les prochaines élections et les attitudes à tenir.
Une autre source parlementaire rapporte également que l’ambiance s’est quelque peu dégradée ces derniers temps entre le chef de l’Etat et les députés UDS depuis le dernier remaniement ministériel, où le poste du ministre de l’Agriculture qu’ils convoitaient et négociaient âprement pour l’un des leurs, Soulé Chabi Moussa, a été plutôt offert à un autre honorable, El hadj Issa Azizou.
Christian Tchanou
Mon cher Djibril Débourou le BOXEUR, fils de son père, digne batonou, ce n’est que le commencement. Autrement dit, c’est le début de la fin. Après les Gbènamèto, Nago et consorts, voici une Nième victime du système qu’eux (les mouvanciers ) tous ont contribué à mettre en place, et ont utilisé contre d’autres personnes; oubliant que la terre est ronde pour tout le monde. Bonne chance à lui, aux autres sur la liste et aux précédentes victimes.