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Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, face à l’ampleur de la désinformation autour du contrôle du port de casque, est monté au créneau ce samedi sur les antennes de la télévision nationale pour préciser qu’aucun cas de décès n’a été enregistré dans le cadre des opérations. Aucun mort, aucun blessé. Les agents de la Police nationale déployés aux différents carrefours ont bien exécuté leur mission. Pour François Houessou qui a appelé au calme avant d’inviter tous les usagers de la route à deux roues à respecter le port de casque pour eux-mêmes et pour leurs passagers, le Zémidjan contrôlé au carrefour Bénin Marché à Mènontin est vivant. L’intéressé avait, entre temps, perdu connaissance à cause de son état d’hypoglycémie. Il n’est pas mort comme l’attestent les images diffusées par des chaînes de télévision de la place. Personne n’est décédé ni blessé lors des opérations de contrôle du port de casque qui ne sont pas une première. La Police est bien habituée à cette opération et à des opérations du genre. Les échauffourées de ce samedi 2 août ont été orchestrées par des individus mal intentionnés qui veulent, par tous les moyens, distraire les autorités gouvernementales et les forces de police et de gendarmerie de leur volonté de sauver des vies humaines en les protégeant par des casques. La décision sera donc appliquée dans toute sa rigueur. Le défaut de port de casque pour le conducteur et son passager est sanctionné par la mise en fourrière de la moto, le paiement d’une amende forfaitaire et l’acquisition avérée du casque.
Rastel DAN (Coll.)
