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Le triomphe de la vérité

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Le spiritualiste Fulbert Missimahou Dègbédji alias maître DAO: « Mon rêve est de construire une école de spiritualité au Bénin »


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A l’état civil, il s’appelle Fulbert Dègbédji. Mais la spiritualité lui a conféré le nom DAO. Ce qui signifie Dieu Amour Opportunité. C’est un maître spirituel, encore dans la fleur de l’âge, devenu célèbre  dans son pays (Bénin) et dans la sous-région en moins d’un quinquennat. Se confiant à votre journal, le mercredi 09 juillet dernier, à son cabinet sis à Porto-Novo au quartier Ouando, il affirme que son rêve est d’ériger au Bénin, la toute première école de spiritualité.
Les premiers pas de maître DAO dans la spiritualité remontent à son enfance. Il a commencé par s’initier à cette école depuis qu’il était au CM1 (Cours Moyen Première Année). « Je n’ai pas rêvé être spiritualiste. Il y avait déjà ce don en moi. Et je l’ai su quand j’étais au CM1. Il m’arrivait même  d’aller dans les champs, de prendre connaissance des feuilles et  de les pratiquer. J’avais ce don que j’ai perfectionné », raconte-t-il avec fierté. Cherchant donc le perfectionnement, maître DAO est allé à la rencontre de Patrick N’Guéma, un grand maître spirituel de nationalité gabonaise.  Auprès de celui-ci, il a acquis toute une pluie de connaissances sur la spiritualité. Il a pratiqué bien des exercices qui concernent la vie de l’âme, le mysticisme religieux. Au bout de plusieurs années de formation avec son supérieur du pays d’Ali Bongo Ondimba, Fulbert Dègbédji narre son aventure avec fierté : « Cet homme m’a montré le chemin pour prendre la connaissance de soi-même et découvrir ce que nous  sommes. Il m’a permis de prendre la vie du bon côté.  J’ai fait pratiquement huit ans avec lui. J’étais parti au Gabon en 1998 et  je suis revenu le 11 avril 2006 ». Mais tout comme si cela ne suffisait pas, maître Dao, après le Gabon, est parti suivre plusieurs séminaires  et ateliers de formation  à Paris, en Inde et en Italie ». Au terme de ce périple, il revient  au bercail muni d’un  bagage considérable en spiritualité.  Dès lors, il se met au service de son peuple, de ses frères et sœurs.  Il s’est révélé au peuple béninois le 26 novembre 2009 à travers une émission radiophonique.  Sur le plateau, il avait parlé de l’avortement et du « Abikou » (enfant  qui survit après la mort de plusieurs autres de ses  géniteurs). L’homme s’en souvient  comme si c’était hier. « C’était fabuleux ! », s’est-il exclamé.

« Je mange tout… je bois tout… je ne vénère pas une idole »
Invité  à parler de sa  vie privée, maître DAO indique qu’il est une créature de  Dieu comme toutes les autres.  Il  est marié et père de plusieurs enfants. Quand on l’invite à table, il mange tout et boit tout, signalant qu’il n’a pas de totem relatif à une idole. « Je mange tout, je bois tout et je ne vénère pas une idole », fait-il remarquer avant d’indiquer que son désir  de l’heure est de  construire dans son pays une école de spiritualité. Je pense, déclare-t-il,  qu’« il faut une école spirituelle au Bénin. Ceci  pour permettre aux énergies de se rencontrer. Elle fonctionnera comme tout établissement scolaire. »

Esckil AGBO

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