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Le triomphe de la vérité

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Détention prolongée du député Force-Clé: Candide Azannaï déclenche le combat pour la libération de Désiré Vodonon


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Candide Azannaï netA la faveur d’une conférence de presse qu’il a donnée dimanche dernier au Bénin Marina Hôtel à Cotonou, le député Candide Azannaï a annoncé pour très bientôt un autre grand combat qu’il entend mener. Il s’agit de la libération de Désiré Vodonon, également député comme lui. « Il n’y a plus aujourd’hui aucune  raison  pour que Vodonon Désiré soit encore en prison »,a clamé Candide Azannaï qui pense que l’affaire  qui le concerne est « une  méchanceté à l’étape actuelle ». Et sa détention, « un excès dans l’arbitraire parce que la justice est mise à l’horizontal par l’exécutif». Le sieur Daniel Padela Kioski, le plaignant principal aurait retiré sa plainte depuis fort longtemps, à en croire le président du parti « Restaurer l’Espoir», qui estime que  Désiré Vodonon, contrairement à ce qui se dit, n’a rien volé. « Il est lié à un businesset a rempli sa part de contrat », a laissé entendre Candide Azannaïdimanche dernier, déplorant la « persécution » dont  l’homme serait victime depuis l’éclatement de cette affaire.« Le dossier-là est vide,  Vodonon est un otage politique, comme ceux qu’on a libérés récemment dans l’affaire Talon. Vous n’avez pas entendu leurs déclarations ? Si tant est que Boni Yayi est leur bienfaiteur, ils l’auraient remercié, ce qu’ils n’ont pas fait », a-t-il aussi déclaré à la presse. Pour CandideAzannaï, si Désiré Vodonon avait accepté de devenir Fcbe, il n’aurait jamais subi ce sort, mais il se dit déterminé à se battre de toutes ses forces et avec tous les moyens qu’il faut pour obtenir sa libération dans un meilleur délai.  Désiré Vodonon est en détention à la prison civile de Cotonou depuis trois ans déjà, sans être condamné à ce jour par la justice béninoise qui s’est auto-saisie de son dossier. On l’accuse dans une affaire  «d’escroquerie internationale » estimée à 3 milliards dont les victimes seraient des hommes d’affaires sud-américains.

Il faut noter,par ailleurs,que le sujet principal de la conférence de presse tenue dimanche dernier par Candide Azannaï est relatif au  pardon accordé par Boni Yayi à Patrice Talon et consorts dans les affaires « tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat ». Un pardon qui, aux yeux de l’honorable, «n’a plus aucun sens » aujourd’hui, où le gouvernement refuse de respecter la  décision de la Cour commune de justice et d’arbitrage. Une décision qui somme l’Etat béninois de rapporter la résiliation du  contrat avec la société Bénin Contrôl dans le dossier Pvi-Ng au risque de lui payer 129 milliards au bout de 60 jours.

Christian TCHANOU

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