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La formation à l’entrepreneuriat des jeunes des départements du Mono et du Couffo a pris fin vendredi dernier par la cérémonie de remise d’attestations qui a eu lieu au Centre des Jeunes, Sports et Loisirs de Lokossa (Cjsl).
Ils sont 168 jeunes des départements du Mono et du Couffo à avoir reçu leurs parchemins après avoir suivi pendant 15 jours la formation sur l’entreprenariat organisée par le Fonds national pour le développement des activités de jeunesse, des sports et des loisirs (FNDAJSL) en collaboration avec la mairie de Lokossa. Au cours de cette cérémonie, le directeur du FNDAJSL, El hadj El Farouk Soumanou a dit toute sa satisfaction. Après avoir loué le courage et la volonté des jeunes à apprendre puisqu’ils ont été assidus et ont suivi avec intérêt le module souhaité par la Conférence des ministres de la Jeunesse, des Sports et de la Francophonie (CONFEJES), il a déclaré qu’«ils doivent être en mesure d’élaborer dans quelques mois un plan d’affaire bancable… Car, c’est l’objectif que vise ce module », a laissé entendre le ministre Safiou Idrissou Affo. Selon lui, le Bénin est à une époque où le marché du travail est saturé. Il faut donc faire recours aux micro-entreprises qui constituent actuellement des gages sûrs pour résorber l’épineux problème d’emploi auquel les jeunes sont constamment confrontés. Alors, il s’est dit heureux de la tenue de la formation et remercié la mairie de Lokossa qui a offert ce cadre.
Safiou Idrissou Affo demande le financement des projets des jeunes aux mairies
Il a ensuite invité les mairies à accompagner par un financement, les projets que vont élaborer ces jeunes entrepreneurs dont le succès sera celui de toute la collectivité. Ce qu’a promis le représentant du maire de la commune de Lokossa, Akouété Vlavonou. « La mairie de Lokossa fera tout pour financer les projets de certains jeunes parmi les participants », a-t-il lâché avant de le remercier pour le choix porté sur Lokossa et d’apprécier l’opportunité qui est ainsi offerte aux jeunes. Une opportunité que le représentant des récipiendaires a souhaité pérenne. « Rendre pérenne la présente formation afin que d’autres jeunes puissent aussi en bénéficier », a-t-il laissé entendre. Le Bénin gagnerait encore plus de ces formations si elles sont faites dans tous les secteurs, a conclu le représentant des jeunes.
Anselme HOUENOUKPO
