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Daini Tsukahara, l’ambassadeur de l’Empire du Japon près le Bénin, était vendredi dernier, 25 avril, l’invité de « Sous l’arbre à palabres », la rubrique-phare du journal « L’Evénement Précis ». « Très heureux » d’être reçu en tant qu’invité de cette rubrique, le diplomate japonais  s’est entretenu avec l’ensemble des journalistes sur les « très bonnes relations diplomatiques et amicales » qui, depuis 1980, unissent son pays avec le Bénin. Santé et hygiène, agriculture et pêche ou renforcement des capacités humaines, les grands axes de la coopération bénino-nippone ont été longuement passés en revue par Daini Tsukahara. Pour ce qui est du domaine de la santé,  l’ambassadeur a souligné que l’appui de son pays pour le Bénin, dans ce domaine, ne saurait s’arrêter.  Attaché à « la santé des enfants et des mères béninoises » le Japon, a annoncé l’ambassadeur, entend étendre ses actions dans ce domaine. « Nous avons des requêtes dans ce sens et nous souhaitons avoir une mission d’étude également pour examiner tous les contours du domaine sanitaire », a ainsi annoncé Daini Tsukahara qui a rappelé l’« importance particulière » qu’accorde son pays à ce secteur. Autres sujets évoqués au cours de l’entretien, les bourses japonaises au profit du Bénin durant les années 2012 et 2013,   dans le cadre de la recherche universitaire et de la formation professionnelle, les projets culturels, les financements des populations à la base, mais aussi l’absence au Bénin d’entreprises japonaises. La coopération régionale n’a pas été occultée, avec un pan de l’entretien réservé à la TICAD V et ses perspectives pour le Bénin. Le sujet douloureux de la catastrophe de Fukushima en 2011 a aussi été abordé par l’ambassadeur qui, ému, a salué le soutien de la communauté mondiale au Japon durant cette épreuve. « Le Bénin nous a beaucoup soutenus et le gouvernement nous a envoyé une aide financière, de même que des particuliers qui ont contribué à travers une campagne. Il faut souligner que la Croix Rouge béninoise nous a aussi beaucoup aidés », n’a pas oublié le diplomate qui a tenu à témoigner au Bénin et aux Béninois la reconnaissance du peuple nippon qui s’est senti « soutenu » au plus fort moment de ce drame qui a ôté la vie à « dix-huit mille personnes d’un seul coup ».

Flore NOBIME