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Le triomphe de la vérité

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Polémique autour de l’invalidation ou non de l’année scolaire 2013-2014: L’année blanche écartée, le réaménagement du calendrier scolaire envisagé


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Syndicat netLe gouvernement  reste toujours confiant à conduire l’année scolaire 2013-2014 à son terme. Or, à ce jour, l’école  est déjà trop perturbée pour qu’elle soit considérée par les institutions internationales comme l’UNESCO pour laquelle le Bénin ne respecte plus les normes en la matière. Sur la question, l’Unesco exige au moins 25 semaines de cours sans les congés et avec une marge. Ce qui fait, finalement, 20 semaines. Dans le cas du Bénin, on se  rend compte qu’il n’est plus sûr qu’on puisse rattraper les 25 semaines. Malheureusement, la date du 15 mars que recommandent les normes de l’UNESCO est franchie. C’est ce qui explique pourquoi le gouvernement s’emploie à rassurer les parents d’élèves que l’année ne sera pas blanche. Il faut citer le cas de l’organisation du baccalauréat 2014. Cet examen à 100% ne respectera pas le calendrier conçu par l’UEMOA. Sans doute, le Bénin se chargera de fixer la nouvelle date d’organisation de cet examen officiellement prévue par les textes pour le 16 juin. Ce bouleversement vient confirmer le plan du gouvernement visant à prendre les choses en main pour faire organiser les examens en septembre. On peut, à la lecture du schéma mis en place, conclure que le décret d’une année blanche ressort de la responsabilité du gouvernement. Ce qu’il n’aura pas le courage de prendre aussi facilement.

Les syndicalistes livrés aux parents d’élèves

Le gouvernement s’est mis aujourd’hui dans la posture d’un père de famille qui a répondu favorable à la majorité des doléances  de ses enfants. Il reste, depuis peu, silencieux sur les différentes revendications qui l’opposent aux syndicats, notamment, la Centrale des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB) et la Fesyntra-Finances qui restent fermes sur la question. Le pouvoir laisse l’impression d’avoir tout donné même le moins important. Et du coup, les activités pédagogiques devraient commencer comme dans les autres secteurs précédemment en grève. Mais rien n’y fit. Le constat aujourd’hui reste que cette stratégie a bouleversé la situation au sein de l’opinion publique qui pense que les travailleurs se moquent du peuple en refusant de reprendre les activités. La charge repose depuis quelques semaines sur les centrales, confédérations et la Fesyntra-finances qui n’ont pas encore ordonné la reprise des cours dans les lycées et collègues.

 

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