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Le triomphe de la vérité

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Ecureuils de l’étranger: Niort et Djiman Koukou rêvent de la montée en Ligue 1 française


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A l’étranger, tandis que Stéphane Sessègnon et son club tentent de renouer avec la victoire dans la Premier League anglaise, Mouri et Adéoti sont en position de relégation avec leurs clubs respectifs en Ligue 2 française.

Nouvelle victoire pour West Bromwich Albion

Face à Norwich City alors qu’il était en déplacement pour le compte de la 33ème journée de la Premier League anglaise, West Bromwich Albion a pu réaliser le plus dur avec un but marqué depuis la 16ème minute par Amalfitano. Le capitaine des Ecureuils Stéphane Sessègnon, avec 90 minutes de jeu, continue de mériter sa place de titulaire indiscutable. Cette victoire place l’équipe au 16ème rang au même nombre de points que Norwich (32) et à 5 points du premier relégable. La prochaine journée les verra recevoir Tottenham qui a fait un carton plein lors de cette journée avec le grand retour d’Emmanuel Adébayor. Cette saison, Sessègnon est à ses 1476 minutes jouées pour 3 buts marqués.

 

Niort 3ème se rapproche du but final

 

La 31ème journée de la Ligue 2 française a connu un bouleversement dans le classement des équipes susceptibles d’aller en Ligue 1. Alors qu’ils recevaient Dijon, les Niortais ont su mériter les trois points en ouvrant le score sur pénalty à la 25ème minute puis, en le scellant 6 minutes plus tard. Par ce score de 2-0 et surtout, grâce à la défaite d’Angers face à Istres, Djiman Koukou et son équipe reviennent à la 3ème place avec 50 points au compteur. Pour cette 32ème journée, Niort sera en déplacement à Lens (2ème), ce 12 avril. Djiman affiche 2518 minutes jouées pour 1 but marqué.

 

Un nul qui n’arrange pas Clermont Foot

 

C’est par un nul de 1-1 que Clermont a été contraint a domicile, lors du match face à Châteauroux, comptant pour cette 31ème journée de la Ligue 2 française. Dominant la partie depuis la 13ème minute par un but de Saadi, il a fallu attendre la 52ème minute pour voir Farnolle et Imorou céder face à Maboulou, rentré en jeu à la 15ème minute. Ce résultat, qui n’a pas changé jusqu’au terme du temps réglementaire, place Clermont à la 12ème place avec 40 points. Le 11 avril prochain, le club des deux Béninois sera en déplacement à Auxerre. Titulaires indiscutables dans leur club, Farnolle a 2700 minutes de jeu pour 0 but marqué puis Imorou Emmanuel, 2250 minutes pour 1 but marqué.

 

Laval s’enfonce et toujours relégable

 

4-0. C’est le score qui a sanctionné le match qui opposait Créteil à Laval pour le compte de cette 31ème journée de la Ligue 2 française. Cueillie à froid dès la 2ème minute de jeu, Adéoti et ses coéquipiers n’ont pu se défendre face à une attaque de rebelles, qui a plié le match en marquant les 4 buts en première mi-temps. 18ème au classement, Laval se retrouve en position de premier relégable avec 33 points. Il recevra Troyes, ce 11 avril pour le compte de la 32ème journée. Pour cette saison, Jordan Adéoti est déjà à 2 buts pour 2535 minutes jouées.

 

Nîmes dans les profondeurs du classement

 

Alors qu’il recevait Nancy pour la 31ème journée de la Ligue 2 française, Nîmes a encore manqué la chance de réconciliation avec son public. Battu par 0-1, suite à un but du Camerounais Moukandjo, depuis la 32ème minute, le club de Mouri Ogoumbiyi, absent de la feuille de match, n’a pu revenir au score. Cette nouvelle défaite classe Nîmes au rang de 2ème relégable, à la 19ème place avec 31 points. Il sera, ce 11 avril, en déplacement à Bastia, pour la 32ème journée de la Ligue 2. Mouri comptabilise 1119 minutes de jeu avec 1 but marqué cette saison.

 

Michael Poté en pointillé à Dynamo Dresden

Evoluant en 2ème division du championnat allemand, l’attaquant Michael Poté arrive très peu à s’imposer dans son équipe. Pour le compte de cette 29ème journée, son club, le Dynamo Dresden, a réalisé le nul 0-0 face à Energie Cottbus. Entré à la 63ème minute de jeu, Michael n’a pas pu trouver le chemin des filets adverses jusqu’à la fin du temps réglementaire. Ce nul les range à la 16ème place avec 28 points soit, à un point du premier relégable Arminia Bielfeld. Pour cette saison, Michael Poté a déjà joué 1840 minutes et marqué 2 buts.

 

Rudy Gestede corse l’addition pour le Blackburn Rovers

 

Auteur d’un but en équipe nationale face à l’Algérie lors des éliminatoires du mondial Brésil 2014, Rudy effectue un parcours sans faute avec son club, le Blackburn Rovers. Alors qu’ils menaient au score par 1-0 depuis la 64ème minute face à Ipswich Town pour le compte de cette 40ème journée, il a fallu attendre la 80ème minute pour voir l’attaquant béninois corser l’addition. Blackburn Rovers est 11ème au classement avec 56 points. Rudy Gestede est à son 6ème but avec 1007 minutes de jeu.

 

Bayelsea-United renoue avec le nul

Après sa qualification pour la coupe de la confédération africaine et sa victoire 3-1 face à Nasarawa United pour la 4ème journée du championnat nigérian, Bayelsea-United recevait, ce 6 avril, El Kanemi Warriors. Cette rencontre s’est soldée par un nul 1-1 avec une titularisation de Salomon Junior. Actuellement 5ème au classement avec 8 points, Salomon Junior et son équipe seront en déplacement à Kaduna United, ce 9 avril.

 

Une victoire pour l’Aso Chlef

C’est par le score de 1-0 que l’Aso Chlef s’est imposé face à Bordj Bou Arreridj, pour cette 23ème journée du championnat algérien. Le jeune défenseur béninois Nana Nafiou Badarou n’a joué que les 5 dernières minutes de jeu. Actuellement 9ème du championnat algérien, l’Aso Chlef recevra ce 14 avril, El Harrach.

Un nul pour Mohamed Aoudou et le JS Saoura

Sorti à la 72ème minute de jeu, Mohamed Aoudou n’a pas pu user de sa rapidité pour aider son équipe à remporter les 3 points de la partie. Recevant le RC Arba, ils ont pu arracher le nul 1-1 alors qu’ils étaient menés depuis la 15ème minute. Actuellement 10ème avec 33 points, JS Saoura sera en déplacement le 14 avril à JSM Bejaïja. L’attaquant béninois reste toujours à 8 buts marqués dans son club pour 1557 minutes de jeu cette saison.

 

 

 

 

 

 

Sidoine Oussou et le Kecskeméti TE en Hongrie

Ancien sociétaire de l’Aspac, Sidoine Oussou évolue à Kecskeméti TE dans le championnat hongrois. Son club a battu Videoton par 3-1, ce 05 avril, lors de la 23ème journée du championnat. Sidoine Oussou était non seulement absent du terrain mais aussi de la feuille de match. Le Kecskeméti TE est 9ème au classement avec 9 points. Il sera en déplacement à Gyori Eto, ce 13 avril.

 

Réalisation : Rastel DAN (stag)

Sophie Adonon, écrivaine béninoise vivant en France

« Pour la majorité de mes compatriotes, écrire n’est pas un travail! »

 

Sophie Adonon au Salon du Mans (France) en 2012 ©Editions Amalthée

Sophie Adonon au Salon du Mans (France) en 2012 ©Editions Amalthée

Bien que vivant en France depuis 1983, l’écrivaine Sophie Adonon garde toujours en elle cette fierté d’être béninoise. Une fierté qui se lit aisément dans ses romans où l’on reconnaît facilement son pays d’origine. Une fierté qu’elle revendique aussi racontant à qui veut l’entendre ses origines princières. Titulaire d’une maîtrise de Droit privé, Option pratique et contentieux, obtenue à la faculté de Droit de Tours (France), Mère de cinq enfants, Sylvie Adonon est l’auteure de 4 romans policiers et d’une tragédie qui n’est pas, insiste-t-elle, « une pièce de théâtre ». Interview.

 

Bénincultures : Alors que vous aviez commencé à habituer vos lecteurs à des romans, votre dernière publication s’apparente plus à du théâtre…

Sophie Adonon : Oui, mais il n’en est pas un. Je présente mon dernier ouvrage intitulé « Pour une poignée de Gombo » et qui par ailleurs a été édité au Bénin comme une tragédie béninoise, un roman dramatique où s’entrecroisent de façon ‘’explosive ‘’, des humains et des dieux…

 

Vous êtes donc romancière et après trois romans plutôt favorablement accueillis par le lectorat béninois, vous êtes déjà lauréate de deux prix.

Oui exactement. Et j’ai reçu les deux prix grâce à mon tout premier roman «Le Sourire macabre ». Le 1er Prix dénommé « Plume d’Or » date du mois de novembre 2013. Il m’a été décerné par la FAEGLA(Fédération des Associations d’Ecrivains, Gens de Lettres et Assimilés du Bénin, ndlr), à l’occasion de la Journée Internationale de l’Ecrivain africain. J’ai ensuite été nominée en Janvier 2014 aux « Trophées des Plumes Vaudou 2013″ organisé par le Collectif des Chroniqueurs littéraires du Bénin, sous le parrainage de l’excellent auteur béninois, Florent Couao-Zotti. J’ai alors reçu le Prix de la « Meilleure Parution de la diaspora béninoise 2013 ».

 

Le même roman a également inspiré un sujet d’examen au Bénin en 2012. Une fierté ?

Oui, forcément. Ce fut l’une des choses les plus merveilleuses qui me soient arrivées en tant qu’auteur et surtout après la naissance de mes enfants. (Rires). C’est l’une de mes sœurs qui me l’a annoncé parce que j’étais en France. J’ai poussé des cris de joie puis des larmes d’émotion ont coulé sur mes joues. C’étaient d’agréables moments que j’aimerais revivre. Cette reconnaissance et cet honneur inespérés m’ont rassurée en tant qu’écrivain.

In petto, j’ai béni le Bénin en général et l’Éducation nationale en particulier d’avoir fait mentir au passage l’apophtegme selon lequel ‘’Nul n’est prophète en son pays.’’ Je leur dis merci et surtout, je promets de ne pas m’endormir sur mes lauriers.

Comment s’est faite ma rencontre avec la plume ? Je l’expliquerai par l’amour de la langue française, ma propension à vouloir créer mon univers et enfin, mon besoin de sonder la face obscure de la nature humaine.

 

Revenons à vos débuts en tant qu’écrivaine. Racontez-nous comment s’est faite votre rencontre avec la littérature.

J’ai débuté et terminé mon tout premier manuscrit en 1992. Hélas, je ne l’ai pas conservé puisque j’ignorais que ce loisir allait être porté un jour, à la connaissance du public. Comment s’est faite ma rencontre avec la plume ? Je l’expliquerai par l’amour de la langue française, ma propension à vouloir créer mon univers et enfin, mon besoin de sonder la face obscure de la nature humaine.

J’aime percer l’âme humaine avec des mots. La noirceur de l’âme est en chacun de nous et parfois, je me demande le moment précis où ce côté sombre surgit pour prendre le contrôle du libre arbitre qui, normalement, devrait nous conduire vers la raison et nous permettre d’adopter sans efforts des comportements sociables, légaux ou philanthropiques…

Pendant près de vingt ans, j’écrivais sans jamais avoir soumis mes écrits à quiconque. Je n’ai pas conservé mes écrits pour la plupart car j’ignorais que ces manuscrits valaient la peine d’être soumis à un éditeur. Et comme souvent, les proches sont nos meilleurs révélateurs, mon frère, David Adonon(Professeur d’Allemand) a eu la curiosité en 2010 de parcourir deux de mes manuscrits. Et il était très surpris que je n’aie pas cherché à les faire éditer. Devant mon refus persistant de franchir le pas, David les a faits lire à son épouse, Aurélia Rivière-Adonon(Docteur en Archéologie) qui arriva en renfort. À eux deux, ils me convainquirent de les envoyer à une maison d’édition.

Dès la première maison d’édition, les deux manuscrits ont été acceptés. Cette acceptation a donné naissance en 2011 aux romans ‘’Le Sourire macabre’’ et ‘’Le Plat qui se mange froid’’ aux Editions Amalthée, à Nantes. Ensuite, j’ai publié « Cœur insomniaque », « Parole d’immondices » et « Pour une poignée de Gombo ».

 

Êtes-vous satisfaite de la promotion de vos livres en France et au Bénin ?

La promotion de mes œuvres incombe essentiellement à Éditions Amalthée, ma maison d’édition. Je ne reste pas non plus les bras ballants car je fais des dédicaces et j’exploite aussi les réseaux sociaux. Pour le moment, le plus grand événement littéraire à mettre à mon actif est sans conteste, ‘’La 25ème Heure du Livre’’ au Mans. C’est un Salon littéraire d’envergure qui rassemble les écrivains du monde entier. En 2011, l’Afrique était à l’honneur. Et j’y étais.

 

Le livre au Bénin a besoin d’être catégorisé et les auteurs béninois où qu’ils se trouvent, doivent être sérieusement répertoriés.

En ce qui concerne le Bénin, la promotion de mes ouvrages n’a pas encore atteint le niveau escompté d’autant plus qu’à Cotonou, mes romans ne sont disponibles qu’à la librairie Buffalo. J’aimerais qu’à l’instar des pays francophones européens et le Québec, mes œuvres soient accessibles dans toute l’Afrique. À mon avis, pour atteindre cet objectif, il faudrait une réédition de mes ouvrages par une maison d’éditions africaine afin d’en rendre le prix abordable à une certaine catégorie du public africain.

 

Cette situation n’est-elle pas tributaire de l’état de la littérature béninoise et de la vie du livre au Bénin ?

C’est normal. Le Bénin regorge de littéraires, mais cette littérature fertile y est sous-exploitée, peu valorisée. Et je suis heureuse d’apprendre que le Président de la République du Bénin, son Excellence Yayi Boni a conséquemment augmenté le budget alloué à l’Art. C’est très louable de sa part. Cette initiative est plus que judicieuse. Car l’écrivain, comme le musicien, le peintre ou l’acteur, a besoin de fonds pour faire éclore son talent et le promouvoir. Chaque réalisation artistique est onéreuse et tout soutien pécuniaire est le bienvenu. Le livre au Bénin a besoin d’être catégorisé et les auteurs béninois, où qu’ils se trouvent, doivent être sérieusement répertoriés. Il faudrait procéder à un recensement des auteurs béninois qui aboutira sur une classification.

 

Une classification des auteurs béninois serait la panacée, selon vous ?

Un début de solution en tout cas. Je m’explique : en créant une espèce de nomenclature des écrivains béninois, on devrait pouvoir y faire figurer les auteurs en fonction de leur domaine littéraire. On créerait diverses catégories qui peuvent aller de la littérature jeunesse à celle spécialisée en sciences humaines et sociales (l’histoire, la géographie, la philosophie, les langues, la culture, économie, politique…), en sciences naturelles, sciences de la nature (l’environnement)… Les poètes appartiendront à une rubrique spécifique. Et les romanciers doivent avoir leur classification : romans contemporains, romans policiers, pièces de théâtre… D’après mes renseignements, le Bénin n’est doté officiellement ni de classification des auteurs, a fortiori de registre littéraire intégral.

 

Pour la majorité de mes compatriotes, écrire n’est pas un travail ! … Ils ont du mal à admettre l’idée que l’on puisse s’acheter un bon livre pour le plaisir de lire… 

Par ailleurs, il appartiendra au Ministère de la Culture d’inculquer à la population, la valeur de la création artistique et le respect dû au créateur, quel qu’en soit le domaine. Je prends mon cas d’écrivain. Pour la majorité de mes compatriotes, écrire n’est pas un travail ! Et une fois que le livre est édité, c’est sans aucune vergogne que certains s’attendent à se voir offrir des livres systématiquement à titre gracieux. Ils ont du mal à admettre l’idée que l’on puisse s’acheter un bon livre pour le plaisir de lire… Toutefois, il va de soi que certains exemplaires sont offerts pour la promotion, entre autres. Tout de même, il faut bien que l’écrivain rentre dans ses frais, et parvienne, pourquoi pas, à vivre de son œuvre ! Point n’est de la radinerie que de suggérer parfois qu’un livre est une marchandise, un objet de transaction… Dernier point, les auteurs béninois contemporains sont tout à fait valables et mériteraient que leurs œuvres soient mises au programme comme manuels scolaires.

Source:WilfriedTchekpo (Collaboration) ©www.benincultures.com

 

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