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Le triomphe de la vérité

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Tournée de la ministre de l’industrie: Naomie Azaria désamorce les grèves à la Sitex et à la Sucobé


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Mission compliquée mais accomplie pour la ministre de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises (Micpme), Naomie Azaria. Après une visite au Complexe textile du Bénin (Coteb) de Parakou, le lundi 31 mars dernier, elle a  réussi à désamorcer les crises dans certaines sociétés sous sa tutelle. Il s’agit de la Société industrielle des textiles (Sitex) de Lokossa et de la Sucrerie Complant du Bénin (Sucobé) de Savè qu’elle a visité mardi dernier. En effet, informée qu’une motion de grève avait été déposée alors qu’elle était à Parakou, Naomie Azaria s’est aussitôt rendue à Lokossa pour tenter d’éteindre le foyer de tension naissant. En effet, les syndicats de la Sitex réclamaient le payement des arriérés salariaux mais surtout le limogeage de l’administrateur délégué qui, semble-t-il, reste, selon eux, « indéboulonnable » depuis plus de 7 ans malgré la mauvaise gestion qui le caractérise. Mais avec son bâton magique, la ministre du commerce a convaincu les signataires de suspendre la menace de grève et d’ouvrir le dialogue social sensé aboutir à une résolution durable des problèmes qui se posent à l’entreprise. Il faut rappeler que la Sitex est une entreprise sous perfusion. Fermée pour non payement de factures de courant, le Ministère a obtenu de la SBEE le rétablissement de l’énergie électrique. Les recettes obtenues de la vente de tissus produits servent à éponger les dettes vis-à-vis de la SBEE et des autres fournisseurs. Les charges salariales représentent près de 35% des recettes.

 Les activités sauvées à la Sucobé

 A la Sucobé également, les employés menaçaient de bloquer l’entreprise. Pomme de discorde, le payement des primes de participation à la campagne sucrière. A chaque fin de campagne, les employés perçoivent 75.000 Fcfa comme prime. Cette année, la direction a décidé de ramener ladite prime à 65.000 fcfa malgré le fait que la production n’a pas baissé. L’argument avancé est que la campagne a commencé tardivement. Les employés qui ont accepté cette diminution par un document écrit ont, par la suite, dénoncé l’accord et exigé le payement des 75.000 fcfa. La ministre est allée arbitrer le litige. Finalement, chaque partie a fait des concessions en sacrifiant 5.000 f. Le lendemain, 02 avril, les 70.000 fcfa ont été payés aux employés. La visite de la ministre Azaria au Coteb de Parakou s’inscrivait dans la perspective de la mise en œuvre du plan de relance du secteur industriel conformément à la vision du Chef de l’Etat, Boni Yayi. « Le Président de la République étant préoccupé par l’emploi des jeunes, quand une entreprise comme Coteb est en difficulté, il est triste, car sans entreprise, il n’y a pas de développement », a-t-elle souligné. Pour cette société, Naomie Azaria a appelé à une conjugaison d’efforts pour faire revivre l’entreprise. Car, pour elle, les solutions ne vont pas tomber du ciel, il faut une analyse minutieuse des problèmes au plan juridique, administratif et financier.

Emmanuel GBETO

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