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Le triomphe de la vérité

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Un après son décès: Riss Cool révèle “Vrai Sel”, son successeur


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Vrai SelLe 20 mars 2013, une des grandes voix de la musique béninoise s’était éteinte. L’artiste Riss Cool avait rendu le tablier de la vie. C’était des suites d’une longue maladie qui l’avait immobilisé pendant sept mois. Après plusieurs tentatives infructueuses menées par moult autres talents pour lui succéder, l’artiste révèle enfin son vrai successeur. “Vrai Sel”, le Petit fils du roi est son nom. Et ce n’est surtout pas n’importe qui. Il s’agit d’une tête couronnée qui vient prendre le relai de Riss Cool, son frère défunt d’Abomey. Avec sa taille moyenne qui tutoie celle de Riss Cool, sa voix pratiquement identique à celle de Riss Cool et sa philosophie pratiquement proche de celui à qui il entend succéder, Vrai Sel dévoile tout sur sa vie. Une option que soutient d’ores et déjà, le roi du tchinc system, Stan Tohon qui lui a donné ses bénédictions au cours d’une cérémonie fort simple tenue tant dans sa maison à Hêvié et lors de sa conférence de presse avec les journalistes culturels à l’occasion du lancement de son dernier album sur la situation sociopolitique actuelle. A travers une interview exclusive qu’il nous a accordée, l’artiste fait des révélations sur sa vie d’enfant unique, ses déboires et ses ambitions. Mieux, il révèle comment Riss Cool lui a demandé d’assurer ses arrières et promet surtout ne pas trahir la mission à lui confiée.

L’Evénement Précis : Selon les informations qui circulent, vous êtes une tête couronnée. Mais vous avez fait l’option de chanter. Pourquoi ?

 

DahDéguènonAdisso, aliasVrai Sel : Comme je suis d’Abomey, lorsque j’entends les gens chanter, ça me plait. Je ne sais pas d’où est venu cette vocation, mais je sais que j’ai envie de chanter et je le ferai.

 

Mais vous avez la particularité de chanter comme un artiste qui ne vit plus. Je veux parler de Riss Cool. Pourquoi décider de faire comme lui ?

(D’un air sérieux, il répond en chantonnant avec une voix identique à celle de Riss Cool) Voyez-vous, c’est vrai que Riss Cool n’est plus des nôtres. Mais, il peut toutefois avoir un potentiel remplaçant.Vous auriez dû constater qu’à sa mort, tout le monde a pleuré à chaudes larmes. Puisque c’était là un être cher qui quittait ce monde. Laisserons-nous sa suite comme ça ? De toute façon, il reste des choses de lui à faire valoir. C’est vrai qu’on peut trouver trente autres personnes qui ont la même voix que lui. Je trouve que c’est également une contribution au développement de la musique et du Bénin. Mais moi je suis originaired’Abomey chez les Hountondji. Eton m’a mis au monde à CannaDéguèli.Riss Cool est également d’Abomey et j’entends œuvrer d’arrache-pied pour que son nom reste gravé à jamais dans nos mémoires.La manière dont il a quitté la vie nous a tous choqués. Moi je ne cesse jamais de couler les larmes à cause de ça. Lorsque je pense à lui, je n’arrive même plus à dormir. C’est pourquoi je dis, je ne suis pas Riss Cool, ni Petit Riss Cool. Mais je m’appelle “Vrai Sel”. Et mon objectif est de prouver à la population béninoise que Riss Cool vit toujours parmi nous.

 

Vous dites que Riss Cool vit toujours. L’aviez-vous connu de son vivant ?

(Il baisse la tête, la secoue et soupire un moment, puis me fixeles yeux remplis de tristesse et répond)Oui, on se connait. Il n’est plus ici, mais il sait qu’on se connait. A Abomey, nous étions voisins. Lorsqu’il se met à faire ses répétitions chez lui,moi j’entends. Et des fois même il m’appellait. Un jour, il m’a amené au studio parce que moi-même en ce moment je m’essayais sur un morceau qui disait ma yavinoumiomintonminton mi bio wa qui littéralement signifiait ‘’Ne pleure pas pour moi puisque chacun de nous à son destin tout tracé’’. Donc,il m’écoutait et c’est comme ça qu’il m’afait appel. Ainsi, il me demandait, « c’était toi qui chantais à l’instant ? » Et je lui ai répondu par l’affirmative. C’est alors que nous sommes entrés en conversation et il a commencé par me faire des observations pertinentes par rapport à ma technique vocale et j’en étais séduit. Mais avant, il m’a notifié que je chantais très bien. Et, par la suite, il m’a dit qu’il va m’aider pour qu’on aille voir un bon technicien pour l’arrangement. Trois jours plus tard, il m’a appelé pour me demander ma position. Il voulait, en fait, savoir si j’étais à Abomey ou à Canna. Et jelui ai fait savoir que je suis à Abomey. Il m’a demandé ce que je faisais à Abomey et je l’ai informé que j’étais à une cérémonie. Alors il m’a demandé si nous pouvions nous voir. Je lui ai donné mon accord. Ainsi, il m’a proposé de venir l’assister à une manifestation qu’il voulait animer à Adja Klouékammè. J’ai trouvé cela très altruiste et génial. C’est vrai qu’à l’époque,je le connaissais, mais je ne l’avais jamais vu monter sur un podium pour prester. Alors, c’était une opportunité pour moi. C’est comme cela que j’ai accepté de le suivre.Je me rappelle encore, le jour-là,nous avions pris un véhicule Peugeot bâché et on a quitté Bohicon pour Zogbodomey où nous avions embarqué le reste de l’équipe avant de mettre le cap sur Adja Klouékammè. Celui qui nous avait invités était le tradi-thérapeute, Paul Agodozin. S’il se souvient maintenant, je crois qu’il dira que c’est la vérité.Ce jour-là,Riss Cool, en bougeant, avait deux personnesderrière lui, moi y compris, etnous étions trois au portail de ce monsieur. Il ne m’avait pas invité pour chanter. Mais, j’étaisavec lui en tant que disciple et frère. Parce que je lui avais dit que je ne l’avais jamais vu monter sur scène et que je voudrais bien voir cela. Ce que je vous dis, on était déjà autour de vingt-trois heures et en route, avant de venir chez Agodozin, on a fait une escale quelque part puisqu’il avait faim. Il me demandait si je n’allais pas manger et je lui avais dit non, puisque moi je venais d’une cérémonie où j’ai déjà eu le temps de manger avant que lui et moi ne prenions la route ensemble. Donc, pour me taquiner, il disait « de toute façon, les principes sont tels que c’est celui qui ne mange pas ici qui paie les additions». Et je lui disais que si c’est l’argent,je n’en avais pas mais que je pouvais en emprunter. Puis nous avons souri ensemble et il m’a dit : « c’est ce que j’aime chez toi ça ». Il a mangé et nous sommes finalement allés sur le podium.

 

Vers quelle heure ?

C’était vers 00 heure.Je ne sais pas si ceux qui nous suivaient à l’époque se souviennent encore de moi. Mais, je crois qu’il y aurait au moins un parmi eux qui devrait se souvenir de moi. Lorsqu’il avait fini de manger, il m’avait demandé d’aller voir ce qui se passait au portail de la maison où on allait prester. C’est vrai que je ne comprenais pas grande chose de la langue Adja que les gens véhiculaient en ce moment. La seule choseque j’ai pu saisir était que l’entrée pour les adultes était à 500FCFA et pour les mineurs 300 FCFA.Et les conditions étaient établies de sorte qu’un artiste avait le droit de faire entrer huit(08) personnes si c’est la musique traditionnelle qu’il veut faire et cinq personnes si c’est la musique moderne. C’est ainsi que je suis venu lui rendre compte de tout ce que j’ai pu retenir.Mais il avait insisté que je lui moule les réponses dans une chanson. Ce que j’ai fait sans hésiter. Et le jou- là, il m’a applaudi.Lorsqu’il est monté sur le podium, il m’afait appel avec quelqu’un et nous l’avions rejoint sur la scène pour danser.Là, il me demandait si je n’étaispas fatigué. Et je lui disais que je suis encore bien capable de quelque chose. En même temps, il me faisait comprendre que si les gens ne vont pas par hasard penser qu’il est parti chercher un Dah qui danse pour lui ramener de l’argent. Alors, il me demandait de ne pas trop danser. Mais, moi je lui faisais comprendre qu’il n’y a aucun problème à ça. Le jour-là,nous avions bien animé. Même Allèvi était arrivé avec sa femme et un de ses danseurs. Il a chanté lui aussi et on a eu suffisamment d’argent, parce qu’Agodozin en avait dépensé.Et je crois que nous avions même bénéficié, chacun, de sa bague dite Akouèli, le jour-là.

 

Aviez-vous chanté le jour-là ?

Non, moi je n’ai pas chanté. Anotre retour, avant d’arriver à Abomey, il sonnait déjà environ 04 heures.Là, moi je suis resté à Abomey et lui, il est reparti à Bohicon. Le jour-là, il m’avait dit qu’il devrait aller voir un des membres du groupe Hêbiosso, Patrick Adandédjan. Lui aussi me connait. Là où il était resté à Bohicon à St François, on se voyait souvent avec Riss Cool dans la même maison.

 

C’était en quelle année ?

Je ne sais pas si je peux encore me souvenir exactement. Jecrois que tout ça se passait en2006.

 

En 2006, il était, semble-t-il, à son deuxième album

Oui,il était à son deuxième album,je le crois bien aussi.En fait, les gens le connaissaient. Mais, la valeur qu’il avait avant de mourir,il ne l’avait pas. On le voyait un peu partout sur les manifestations à Bohicon et environs. Le jour oùj’étais au studio et il était passé me voir, il a apprécié et me faisait comprendre qu’il faut qu’on se voit après pour la réalisation de mon album.

 

Et après ça,vous ne vous êtes plus revuscomme convenu ?

On ne s’est plus revu.

 

Vous dites qu’il vous a envoyé en mission et que c’est à travers un rêve que vous avez échangé, selon une de vos chansons. Expliquez-nous cela.

Ça ce n’est pas faut. Ce n’est pas parce que la personne ne vit plus que jevais mentir sur son compte. S’il ne l’a pas dit, je ne le dirai pas. Je suis encore trop petit, un enfant ne ment pas. Et c’est par rapport àce qu’il m’a dit dans ce rêve et quej’ai entendu, que j’ai composé cette chanson dont vous parlez.

 

Que vous a-t-il dit concrètement ?

(Après un court silence, il secoue encore la tête et répond) : Il m’a dit d’assurer ses arrières, de poursuivre ce qu’il aentamé.Moi, je me disais que j’étais en train de rêver. Mais, lorsqu’il a fini de me parler, il m’a dit que je ne suis pas en train de rêver. Je me suis levé. J’ai regardé partout et je ne l’ai pas vu puisqu’il m’a dit de chanter et de ne pas laisser ce qu’il a déjà bien entamé disparaître comme ça, on verra la suite. Parce que moi je n’ai même pas encore commencé par chanter. Il faut que je commence d’abord par chanter pourque les gens sachent s’il m’a vraimentdit quelque chose ou pas. Parce que, moi, je suis convaincu qu’il m’a parlé, qu’il me parle et qu’il continuerade me parler.

 

Quand avez-vous eu ce rêve ?

C’est sept jours après son décès que Riss Coolest apparu dans mes songes. Le jour où il était décédé, dans la matinée,moi j’étais allé au studio. Et sur le morceau que j’exécutais, le technicien me disait qu’il allait l’appeler alors qu’on ne s’attendait pas à cette nouvelle.C’est vrai que le technicien me disait qu’il a appris que son état de santé était un peu dégradé. Puisque, c’est chez ce même technicien qu’il travaillait aussi. Donc, quand il m’a dit qu’il va l’appeler pour la pose de la voix, moi je lui ai dit que je suis d’accord. Mais, c’est subitement sa mort qu’on a appris. J’ai pleuré, j’ai pensé au passé. Le jour où nous étions partis à Klouékammè, je me suis souvenu de l’argent qu’il m’a donné au retour et j’ai pleuré toute la journée sans pouvoir poser la voix.

 

Combien vous a-t-il remis après votre prestation de Klouékanmè ?

Ce jour-là,il m’a donné 50.000FCFA.Ce n’est pas donné à tous les artistes. Pour un artiste qui t’invite à lui porter une aide eten retour il te gratifie d’une telle somme, ce n’est pas donné à tout lemonde. Même si c’était mille francs,c’est quand même quelque chose.Si le groupe “Les génies du Zou” se souvient de ce jour. Ils peuvent témoigner que j’étais effectivement avec lui à Klouékanmè.

 

Riss Cool, celui qui vous a envoyé en mission est mort à 33 ans. Quel âge aviez-vous aujourd’hui pour exécuter cette tâche qu’il vous a confiée ?

Moi, je n’ai que 23 ans. J’étais tout petit lorsque mon père est décédé et ma mère aussi, moins d’un an après. (Visage triste, il secoue la tête pratiquement au bord des larmes, puis poursuit)Quand je me souviens de tout ça, je pleurs pour ce qui m’attend dans cette mission. Mais, je crois qu’il sera avec moi pour m’aider à accomplir ce qu’il m’a demandé.

 

Quel âge aviez-vous quand vos parents vous ont quittés ?

Je ne savais même pas parler. J’avais à peu près cinq ans comme ça. J’aurais toujours voulu que les deux soient présents pour me donner leurs bénédictions dans cette nouvelle mission que j’ai commencée, mais hélas. Ma vie est maintenant dans la main de la population, du moins ceux qui m’aiment, puisque papa et maman ne sont plus.

 

Qui sont alors ceux qui vous ont élevé lorsque papa et maman ont quitté ce monde ?

Lorsque j’ai perdu mes deux parents,il y avait un oncle, on l’appelle Sinnouto Toussaint.Il était à Parakou où il travaillait à la SOBEBRA. Il avait un peu d’argent. C’est lui qui m’a récupéré et m’a emmené au Nord. Arrivé là-bas, j’ai fait le pâturage, j’ai élevé les bœufs un peu comme les peulhs.Tous les matins,c’était l’activité à laquelle je m’adonnais et c’est souvent pratiquement les soirs vers vingt heures que je rentrais. C’est également là-bas que j’ai été à l’école. Mais je n’ai pas pu faire un long cursus parce qu’à un moment donné, mon oncle a quitté le Nord. J’étais alors livré à moi-même, seul face à mon destin. Il fallait que je me débrouille.

 

En quelle classe avez-vous arrêté d’aller à l’école ?

Je me suis arrêté au CE1 seulement.

 

Quelle était l’école que vous aviez fréquentée ?

Mon école s’appelle l’Ecole primaire publique de Gorogoba.C’est à cause de la scolarité que j’ai abandonné les bancs parce qu’en ce moment,mon oncle n’était pas là. Je devrais payer la contribution et je n’en avais pas. Là où je faisais l’activité de pâturage,j’ai demandé à celui avec qui j’étais de m’aider et il m’a dit de chercher l’argent moi-même. J’ai poursuivi mon activité mais je n’ai pas pu réunir la somme parce que chez eux,situ fais le pâturage durant une journée,on te donne mille francs. Sur un an, tu as un bœuf avec un peu d’argent.Enfin, c’est ce que les peulhsm’ont dit.Moi, j’ai fait six mois et je me suis dit même si je n’ai pas un bœuf, j’aurai tout au moins l’argent. Je dois préciser quedurant ces six mois,je n’ai pas été au cours, donc je n’ai pas pu continuer les classes. C’est comme ça que j’ai abandonné l’école.

 

Quand et comment êtes-vous revenu à Abomey, votre ville natale ?

Je croisque c’était en 2002. Quand j’étais là-bas, il y avait une cérémonie chez nous ici à laquelle je devaisassister parce que c’est mon oncle qui s’appelait DahDéguènon.C’est un grand fétiche chez nous qui nous protège dans la localité. Alors,lorsqu’il est décédé,on avait besoin d’un successeur. Et chez nous,ce successeur ne se désigne pas à la levée. Il faut nécessairement consulter l’oracle, le Fâ, pour voir celui qui a le profil.C’est ainsi qu’après avoir fait des consultations sur consultations sans résultat convainquant, certains sages m’ont proposé et l’oracle a accepté. C’est là qu’ils m’ont fait appel pour procéder auxcérémonies et rituels entrant dans le cadre de mon intronisation.En ce moment,je leur ai dit : «Mon père et ma mère ont rendu l’âme parmi vous et vous voulez que je reste toujours parmi vous ». Et ils m’ont rassuré de ce qu’il n’y a pas de problème à cela. Ensuite, ils m’ont fait comprendre que ce que je vais prendre est pour mon père. C’est ainsi que le nom de trône DahDéguènonAdisso m’a été attribué. C’est mon nom d’artiste qui est Vrai Sel.

 

Permettez qu’on s’intéresse un peu à votre vie privée. Etes-vous marié ?

Bien sûr.J’ai même deux jolies filles et quand je les vois,je pense à ma mère.

 

Elles ont quel âge ?

La première a cinq ans et l’autre trois ans.

 

Sont-elles toutes avec leur mère à Cannan ?

Oui, je les ai même vu aujourd’hui et arrivé à Cotonou,je les ai appelées et elles m’ont dit : « Papa,tu es déjà à Cotonou ? Qu’est-ce que tu vas nous apporter ?» Et je leur ai promis une baguette de pain et elles ont commencé par applaudir.Je me rends compte que bien quemon père et ma mère soient décédés,j’ai encore une famille. Au départ,quand je me suis marié, j’avais toujours voulu avoir un garçon. Et je disais même à ma femme lorsqu’elle était enceinte que si elle n’accouchait pas d’un garçon, qu’elle ne viendrait pas à la maison. Et elle, à son tour, me disait qu’elle préférait une fille. Et on se taquinait ainsi. Bon, lorsqu’elle a accouché, c’était une fille. Et j’en étais très content.

 

Etes-vous enfant unique pour vos parents ?

Non,je suis l’unique enfant de mon père. Nous étions deux et l’autre est décédé et il ne reste que moi. Mais,ma mère a eu d’autres enfants. On a encore cinq fillesaprès nous.

 

Alors qu’est-ce que vous auriez souhaité être dans votre vie ?

Je veux juste garder mon trône.Ce n’est pas que je ne peux pas sortir. Je peux aller où je veux. Mais, je ne veux pas laisser pour que les gens disent après, « voyez-vous,lorsqu’il a commencé par chanter, il a tout laissé ». Tout ce que je souhaite,c’est de l’aide et je demande à Dieu de me protéger.

Une chanson pour clôturer cet entretien ?

(Sans hésitation et avec spontanéité, il exécute une chanson qu’on peut résumer en ces mots) « Quand j’entonne,vous avez coutume de dire que je ne fais que saluer. La maison dans laquelle les pleurs sont répandus, c’est dans cette même maison qu’éclate le rire. (Un peu pour traduire d’après cette philosophie, qu’ensemble cohabitent le bien et le mal). Si quelqu’un a pitié de moi ou que j’ai offensé des gens, je demande qu’ils me pardonnent.Je vous tendsdonc la main. Je prie pour que tout malheur soit écarté de mon chemin par la providence. Je remercie Dieu ».

 Vrai Sel :« Il m’a dit d’assurer ses arrières, de poursuivre ce qu’il aentamé. Moi, je me disais que j’étais en train de rêver. Mais, lorsqu’il a fini de me parler, il m’a dit que je ne suis pas en train de rêver. Je me suis levé. J’ai regardé partout et je ne l’ai pas vu. Puisqu’il m’a dit de chanter et de ne pas laisser ce qu’il a déjà bien entamé disparaître comme ça.On verra la suite ».

Entretien réalisé par Donatien GBAGUIDI

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