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Le triomphe de la vérité

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Maire de Zagnanado: Le préfet Nouatin met fin aux recrutements inopportuns et donne raison au C.A Zodékon


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Le préfet Armand Maurice Nouatin, dans une logique de bonne gouvernanceLe 29 janvier 2014, le préfet a donné raison à la loi et la légalité a triomphé. Il s’agit, en réalité, de l’arrêté 4027/PDZ-C/SG/STCCD-CDCL portant approbation de la délibération du conseil communal n°4M/002/C-ZDO/SG/SA du 31 décembre 2013, relative à l’adoption du budget primitif, gestion 2014, de la commune de Zagnanado, qui stipule dans son article 2 que, « nonobstant cette approbation, il ne sera procédé à aucun recrutement d’agents communaux pour le compte de l’exercice budgétaire 2014 jusqu’au moment où les finances de la commune, permettront de supporter les charges y afférentes ». Ainsi, il revenait au maire de surseoir au recrutement qui avait préalablement reçu l’avis défavorable du conseil communal, lors de la session budgétaire du 31 décembre 2013. Joint au téléphone pour donner son point de vue sur la question, le maire s’est refusé à faire de déclaration, arguant que c’est le chef d’arrondissement de Dovi qui serait en train de donner de fausses informations sur lui. Or, de source concordante, le maire aurait instruit le chef service des affaires financières de la mairie à revoir le point financier des trois derniers mois de l’année 2013 afin de convaincre le préfet de revenir sur sa décision et permettre un recrutement.

 La Loi sur l’évolution des finances communales
Les faits remontent, en effet à 2013 où, pour des raisons non avouées, dit-on, avec certains conseillers, le maire a décidé de créer une ligne dans le budget exercice 2014 pour recruter des agents stagiaires de l’ANPE qui sont en fin de stage. Le conseil communal s’y était opposé et ironie du sort, le maire s’est vu, dans ce processus, face à un chef d’arrondissement nanti d’expériences dans la gestion administrative et financière, en l’occurrence, Irénée Zodékon qui avait, en son temps, fait part de son désaccord au préfet, au maire et aux autres conseillers. Il avait fourni les arguments légaux, et surtout économiques vu l’état des recettes et des dépenses locales. Mais, la première autorité communale et ses proches ont foncé tout droit dans le mur et malgré la décision préfectorale, ils cherchent des voies et moyens pour parvenir à leurs fins. Or, selon la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes du Bénin dans son article 67 alinéa 3, il est dit que « le maire est chargé, sous le contrôle du conseil communal de suivre l’évolution des finances communales ». Ce qui voudrait dire que même si les recettes de la mairie s’amélioraient, il urge le contrôle d’un conseil communal avant toute action parallèle au budget. Retenons quand même qu’avec l’arrêté préfectoral, le vin semble désormais tiré pour que le maire se concentre sur une gestion efficiente et qu’il puisse solder les arriérés de salaires et les primes des conseillers, avant de penser à un recrutement qui, en réalité ne serait pas nécessaire.

Yannick SOMALON

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