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Le triomphe de la vérité

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Interview de Stanislas Akélé, entraîneur de l’As Police: « Nous ne laisserons pas de répit à Avrankou omnisports »


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sport3L’équipe des policiers, As Police rencontre ce weekend son homologue d’Avrankou Omnisports. Dans le cadre de cette confrontation qui s’annonce épique, Stanislas Akélé, entraineur de ce club, s’est confié. Pour lui, le match sera difficile. Mais c’est l’équipe qui aura une emprise physique sur le jeu qui gagnera le gain de la partie.

L’Evénement Précis : Demain vous jouez contre Avrankou Omnisports. Comment comptez-vous aborder cette rencontre ?

Stanislas Akélé : Je pense que ce sera un grand match que nous aurons à livrer parce que, si vous prenez les points que les uns et les autres ont, après 4 journées, on constate que c’est très serré. Il faut alors qu’on sorte  le grand jeu pour pouvoir remporter le gain du match

 

Sur quel aspect avez-vous mis l’accent lors de la préparation de ce match ?

Pour gagner un match, il faut être efficace en attaque. Donc, nous avons travaillé l’efficacité devant les buts. Nous avons également axé  le travail sur l’animation du jeu dans les couloirs et surtout sur les côtés parce qu’il y a moins de monde sur les côtés et on va vite vers le camp adverse. Les aspects techniques et tactiques sont aussi des points que nous avons revus. Vous savez bien que moi que c’est sur le travail tactique que repose le sort d’une rencontre. Ce n’est pas mon collègue d’Avrankou qui me dira le contraire. Car, je sais qu’il prépare des tactiques de jeu que ses poulains ne respectent pas toujours.

 

Quelle est votre option sur ce match?

Je pense qu’il ne faut pas laisser du répit à l’adversaire. Il faut vite scorer pour libérer les esprits et chercher à se mettre à l’abri avec un second but. C’est dans cette optique que nous allons entamer la rencontre. Je suis conscient que ce sera un match difficile, c’est pourquoi les joueurs doivent le jouer avec beaucoup d’intelligence. Et je crois que si les consignes sont bien respectés, il n’y aura pas de raison pour qu’on ne gagne.

 

Seulement trois buts ont été marqués lors de la journée précédente. Beaucoup pense que cela est dû au manque d’entrainement des attaquants…

C’est vrai qu’il y a eu seulement trois buts. Mais sachez que les équipes viennent de commencer le championnat. Donc la mayonnaise n’est pas encore bien moulée au niveau des attaques. Aussi, faut-il comprendre que le sort d’un match dépend de la stratégie mise en place par l’équipe en déplacement et celle qui reçoit. Si l’équipe qui est en déplacement ne veut pas se découvrir, il revient à l’équipe qui reçoit de faire le jeu et de pouvoir scorer. Ce qui n’a pas été le cas.  C’est pourquoi, je dis que ce n’est pas forcément la faute à un manque de travail des attaquants. On peut décider de jouer pour ne pas encaisser de but. Si les défenseurs s’appliquent et restent dans la dynamique du système, l’équipe n’encaisse pas. L’autre chose que j’aimerais partager avec vous est le problème de la formation de nos joueurs. Sans vous mentir, le Bénin, en général, a un problème de formation de base pour les athlètes. Figurez-vous que la plupart des attaquants qui animent les bastions offensifs de nos clubs sont des étrangers (nigérian, togolais et autres). Cela veut dire que nous avons un problème de relève. Nos joueurs béninois ne sont pas des attaquants en bonne et due forme.

 

Que diriez-vous en conclusion

Je souhaiterais que les collègues continuent le travail avec ces jeunes qui ont envie de pratiquer la discipline. Car, si nous devons disposer d’avants-centre dignes du nom, cela dépendra du travail que nous aurons à faire avec ces jeunes. Travaillons et travaillons encore.

Propos recueillis par Anselme HOUENOUKPO

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