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« S’il y a turbulence, actuellement, dans le pays, c’est parce que 2016 est proche », a affirmé le ministre d’Etat, François Adébayo Abiola, au cours d’un meeting de soutien à Boni Yayi organisé dimanche à Kétou. « C’est parce que les élections présidentielles de 2016 s’annoncent que les opposants à l’actuel locataire du palais de la Marina suscitent des mouvements de contestation tous azimuts », a-t-il expliqué rassurant que « Yayi va partir en 2016. Mais, il a ses amis qui vont prendre la relève ». Et c’est cette perspective qui, à l’en croire, fait peur aux hommes d’en face. En tout cas, ajoute-t-il, seules les urnes définissent celui ou celle en qui la population a confiance. Alors, il n’est pas question, martèle- t-il, qu’on passe par des raccourcis pour prétendre aller au pouvoir. Abondant dans le même sens, le ministre de la Culture, Jean Michel Abimbola a prié ses frères et sœurs de se mobiliser, comme ils le font, d’ailleurs, derrière le chef de l’Etat, afin qu’il achève en beauté son deuxième et dernier mandat. Vingt – quatre heures plus tôt, le ministre d’Etat était dans les communes d’Adjohoun et de Sèmè-Kpodji pour le même exercice.
Esckil AGBO