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Le triomphe de la vérité

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Récolte du coton à Tchaourou: Les cotonculteurs de Banikoara se mobilisent dans le champ de Boni Yayi


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Sabaï Katè(Une initiative de l’ancien ministre de l’Agriculture, Sabaï Katè)

« Lorsqu’on ne récolte pas très tôt le coton pour faciliter son acheminement dans les usines d’égrenage, il perd son poids et induit des pertes énormes pour le producteur », répètent inlassablement les techniciens. C’est en bon agronome et non spécialiste du coton que l’ancien ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, au regard de cette réalité, a pris les dispositions pour épargner au Président de la République d’être victime des conséquences de la perte du poids de son coton graine qui commençait à durer trop longtemps sur les tiges. Alors que la récolte du coton a commencé depuis le mois de novembre dans les champs et que le lancement de la campagne de commercialisation du coton graine a eu lieu depuis le 30 novembre 2013, rien n’est encore fait dans le champ de coton du principal producteur béninois de coton. Sur la centaine d’hectares cultivés par le chef de l’Etat, le coton graine est encore sur les tiges.

Craignant que davantage de temps ne diminue, à l’usine, le poids à la réception des chargements en provenance du champ de Boni Yayi, Sabaï Katè, a décidé de sauver les meubles. Il a sollicité le concours des producteurs du bassin cotonnier, la commune de Banikoara. Ces derniers n’ont pas négocié l’appel de leur fils. Ils se sont spontanément mobilisés pour la récolte. Depuis quelques semaines, ils se relaient pour faciliter aussi rapidement que possible la récolte et le chargement des camions vers les usines d’égrenage. A l’heure actuelle, la quasi-totalité des cent hectares est déjà récoltée. Ce qui permet au producteur Boni Yayi de profiter pleinement du rendement exceptionnel de cette année sur ses parcelles : entre 1,1 et 1,5 tonne à l’hectare. On se souvient qu’au cours de la dernière campagne cotonnière, le rendement était d’environ de 0,8 tonne à l’hectare en raison de quelques défaillances dans les traitements phytosanitaires dus au retard d’acheminement des intrants. Ce qui n’est pas le cas cette année.

Sabaï Katè, encore ministre en charge de l’agriculture au début de la présente campagne, avait pris toutes les dispositions pour l’acheminement rapide et en quantité suffisante des intrants dans la commune de Tchaourou et sur le champ du chef de l’Etat. Les résultats de cette initiative sont là aujourd’hui. Et c’est pour éviter que l’effort fourni au début de la campagne ne soit vain, qu’il renouvelle la même initiative pour la récolte, avec le soutien des cotonculteurs de Banikoara ; des producteurs qui lui sont demeurés fidèles. Selon leurs dires, ils n’oublient pas que c’est le « ministre des champs », comme aime l’appeler le chef de l’Etat, qui a transformé en une réalité le rêve du chef de l’Etat et a changé le cours de l’histoire de la production cotonnière au Bénin au cours des cinq dernières années. De 130.000 tonnes à son arrivée à la tête du Ministère de l’Agriculture à 240.000 tonnes à la fin de la première campagne spéciale et à titre exceptionnel. Soit une augmentation de 110.000 tonnes soit près de 85% d’augmentation en deux ans. A son départ du gouvernement, il avait déjà pris toutes les dispositions en matière d’organisation et de disponibilité des intrants pour l’obtention des résultats positifs que va donner la campagne cotonnière en cours.

Grâce à son dynamisme et à sa loyauté au président Boni Yayi, Sabaï Katè a travaillé de manière à façonner, dans le bon sens, l’engagement patriotique du président de la république à améliorer la vie des citoyens du Bénin profond et du monde agricole. Et c’est pour accompagner cette joie que son collaborateur lui avait procuré que le cotonculteur Boni Yayi, voulant donner le bon exemple, a décidé de cultiver le coton pour, d’une part, sentir les peines et, d’autre part, motiver tous les producteurs à mieux s’adonner à cette culture. Avec la dernière initiative de Sabaï Katè, la énième, Boni Yayi pourra faire davantage de bénéfices et accomplir des œuvres humanitaires comme il l’avait d’ailleurs fait à la fin de la dernière campagne. On se souvient que ce producteur avait offert toutes les recettes issues de la vente de son coton à des populations défavorisées. La grande partie était allée à l’endroit des populations d’un village du Couffo dont les concessions et les biens ont été ravagés par un incendie et le reste a été affecté aux jeunes pour leur bien-être.

Virgil HOUESSOU

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