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Polémique autour de l’actualisation de la SEDECO: Le ministre Fatouma Amadou Djibril justifie la reprise des 17,5%


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Fatouma AMADOU DJIBRIL3Le Bénin a repris les 17,5% de parts sociales qu’il avait cédés à la Société Commune de Participation (SCP) de Patrice Talon, dans le cadre de la création de la Société de développement de coton (SODECO). L’information connue depuis le conseil des ministres du 25 septembre dernier a encore été réaffirmée par le ministre de l’agriculture ce samedi 02 novembre 2013, au cours d’un point de presse. S’exprimant sur la polémique qui a eu cours la semaine écoulée sur l’affaire, Fatouma Amadou Djibril a indiqué qu’à la création de la société en 2008, l’Etat actionnaire détenait 33,4% des parts. Il s’était engagé à reverser à la SCP 17, 5% de celles-ci pour qu’elle puisse les mettre sur le marché boursier à travers la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), un an plus tard. Ce qui a été fait en octobre 2009. Mais, selon la ministre, la SODECO, contrairement à ses engagements, n’a jamais mis sur le marché boursier les 17,5%. Ce qui fait qu’à la date d’aujourd’hui  l’Etat détient 33,5% d’actions en mains propres, les actions détenues en portage pour le compte du personnel de la SODECO (1%), celles des organisations des producteurs (6%) et des collectivités locales pour 8,5%, le tout faisant 49% des parts. En tout, ce sont 15,5% d’actions qui sont détenues par l’Etat pour le compte d’autrui en attendant que les procédures juridiques requises ne soient ouvertes et conduites à leur terme afin que chacun de ces acteurs entre en possession de ses actions et retrouve sa place dans le conseil d’administration de la Sodéco SA. L’actionnaire majoritaire est ainsi la SCP SA de Patrice talon qui détient 51% des actions.  Au terme de l’article 3.4 de la convention, l’Etat devrait se retirer  du capital de la société  le 31 octobre 2013 en cédant ses 33,5% d’actions au secteur privé. Mais en fait, les conditions de mise sur le marché ne sont pas réunies. Car, selon Fatouma Amadou Djibril, les conditions de transparence nécessaires à une entrée en bourse n’ont jamais été réunies. Elle parle alors de mauvaise gouvernance de la société. Et d’ajouter que le gouvernement s’est vu obligé depuis septembre dernier de retirer à la SCP les 17,5% d’actions qu’elle détient en portage pour le compte du public béninois et étranger.  « On ne peut pas laisser cette filière à une seule personne », a dit la ministre de l’agriculture.

Olivier ALLOCHEME

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