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Le triomphe de la vérité

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Lancement d’un livret bleu de campagne pour une nouvelle conscience au Bénin: Koukpaki appelle à une rupture, le pas vers 2016


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«Ce que je crois, Une nouvelle conscience » est l’intitulé d’un livret bleu que signe l’ex-premier ministre Pascal Irénée Koupaki. Il a été présenté vendredi dernier au public, au palais des congrès à Cotonou.

« La transformation de l’être béninois par la vertu et le travail pour la production », «Nous devons nous inscrire dans l’Axe de l’Etre avant de rechercher le bien-être collectif », «Le Béninois nouveau dans un Bénin nouveau », « La nouvelle conscience  forgera l’Etre par la Vertu », «C’est le système national mis en place qui transforme l’Etre en vertueux, qui force au changement, qui le discipline ». Ce sont les idées forces qui ouvrent le livret bleu qui porte la plume de Pascal Irénée Koupaki, avec un titre non moins significatif, «Ce que je crois, une nouvelle conscience». Il l’a officiellement lancé vendredi dernier au palais des congrès à Cotonou devant un riche parterre composé d’hommes politiques,  de  hauts cadres de l’administration béninoise, d’universitaires, d’anciens ministres, de responsables syndicaux et autres.

Pascal Irénée Koupaki a jugé utile de partager sa nouvelle vision sur le développement du Bénin, après avoir exercé, sept ans durant,  le pouvoir à de hauts niveaux de responsabilité sous le président Boni Yayi. «J’ai mis mon enthousiasme, mon cœur et mon être à l’ouvrage, car je partageais la vision du développement qu’il a proposée au peuple et j’en ai tiré des valeurs comme l’équité, la solidarité, la transparence, l’ouverture d’esprit, la civilité, la confiance, la reddition de compte », a avoué l’homme. Aujourd’hui, loin de l’action gouvernementale, il dit mesurer le chemin parcouru. Et pense qu’on peut encore mieux faire. D’où ce livret bleu qu’il qualifie d’œuvre citoyenne qu’il a senti le devoir d’accomplir.  «Notre conscience éthique pose problème. Notre conscience civique est instable. Notre conscience républicaine n’est pas perceptible. Notre conscience des exigences de la production est fluctuante. Notre conscience du développement économique et social m’écœure. Notre conscience de l’effort et de l’informel m’attriste », a écrit l’ex-premier ministre dans son ouvrage. Que faire ? « Nous devons absolument provoquer une rupture dans notre façon de penser, de faire, de vivre ensemble », a-t-il préconisé. «Nous devons, poursuit Pascal Irénée Koupaki, nous engager dans la cité avec une nouvelle conscience qui sera le fondement de la transformation de l’être, de l’individu-citoyen. C’est cet homme béninois nouveau qui se mettra debout pour construire un Bénin meilleur et solidaire par le travail de qualité, le mérite, la persévérance et le volontariat ».

 A ses cotés, au présidium vendredi dernier, il y avait d’éminentes personnalités qui ont magnifié l’œuvre. « Refondre le matériau humain est un projet surhumain  au Bénin. Et si un homme en parle avec conviction, il faut le saluer », a déclaré le Professeur Gbégnonvi. Partageant le même enthousiasme face à l’initiative de l’ex-premier ministre, le Professeur Honorat Aguessy affirmera, pour sa part, que «tout est signe de signe. Rien ne vaut l’exemplarité». Sur le même ton, l’ancien ministre Stanislas Pognon, qui était également au présidium, estime que la démarche de Koupaki est inédite dans l’histoire du Bénin. «Une démarche grosse de promesses pour l’avenir », a-t-il ajouté. «Son exhortation à une nouvelle conscience est d’une extraordinaire pertinence. Pascal Irénée Koupaki nous convie à une quête individuelle, à un être en nous qui s’est dégradé. Son livre est un fort message à méditer, et c’est cela l’essentiel », a aussi affirmé M. Pognon.

 

Le combat pour la conscience, Koupaki comme Tévoèdjrè

Le combat pour réinstaurer la conscience des béninois se poursuit ainsi. Pascal Irénée Koupaki aborde le sujet, se référant sans doute à un aîné à lui, qui en parle aussi avec vigueur. Invité très récemment par «Evènement Précis» dans sa rubrique, «Sous l’arbre à palabre», le Professeur Albert Tévoèdjrè, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’y est longuement attardé. «La conscience en action, soutient-il, est le  seul chemin à suivre pour un réel développement du Bénin ».Pour Koupaki comme pour Albert Tévoèdjrè, ce ne sont pas les institutions, ni les dirigeants qui sont à la base des maux qui empêchent les pays pauvres de prendre de l’envol. Mais plutôt les valeurs qui manquent. «Il suffit que chacun fasse son travail le mieux possible dans les normes qui sont requises. C’est tout. Si on agit ainsi, au niveau du gouvernement, au niveau du parlement, de l’enseignement, au niveau des entreprises, du corps médical, ce sera déjà énorme » a insisté le Professeur Tévoèdjrè dans cette interview.

Christian TCHANOU

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