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Le triomphe de la vérité

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Multiplication des dénonciations au sommet de l’état contre des pratiques en milieu judiciaire: L’Unamab demande à Yayi de démasquer et de sanctionner les magistrats corrompus


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 Suite aux déclarations du président de la Cour suprême après son audience avec le Chef de l’Etat sur la situation de crise et de corruption dans la maison judiciaire, le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), a réagi promptement. Dans une  déclaration de presse, Michel Adjaka a confirmé les inquiétudes du chef de l’Etat et lui propose de dénicher et de punir les magistrats concernés tout en corrigeant les nominations à polémique du 28 mai 2013.

Lire l’intégralité de sa déclaration

Depuis lundi la presse ne cesse de faire des révélations troublantes et humiliantes sur la magistrature béninoise. Un peu pour appuyer et approuver ces livraisons, le président de la Cour Suprême, à l’issue de l’audience à lui accordée par le Chef de l’Etat, a déclaré: «Le Chef de l’Etat m’a fait part des inquiétudes qu’il éprouve par rapport à la situation en milieu judiciaire en particulier les questions liées à la prise de décision judiciaire (…) Le Chef de l’Etat n’a pas manqué de relever ses inquiétudes sur la corruption dans le milieu judiciaire; une corruption galopante surtout par les temps qui courent». Si les inquiétudes confiées au président de la Cour Suprême par le président de la République proviennent uniquement de ces parutions ou d’ailleurs, il appartient au président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement de donner les instructions appropriées au Garde des Sceaux afin que le ou les magistrat(s) concerné(s) soi(en)t identifié(s) et poursuivis plutôt que de jeter des mères et pères de familles que constituent les magistrats à la vindicte populaire. Par ailleurs, il importe que le gouvernement se rappelle des circonstances dans lesquelles le collègue visé par la presse (un membre influent de l’AMAB) a été nommé à son poste actuel en violation des principes qui régissent la magistrature béninoise et ce, sous la vice-présidence au Conseil Supérieur de la Magistrature du Président de la Cour Suprême et sur proposition de Maître Marie-Elise GBEDO comme Garde des Sceaux. Comme on le dit chez nous, lorsque l’on tombe, il importe de rechercher les causes de cette chute à l’endroit où l’on a trébuché et non au lieu où l’on est tombé.

Persuadé qu’une justice efficace passe par des nominations transparentes, je suggère au Gouvernement de s’atteler à la correction des nominations à polémique prononcées en Conseil des Ministres le 28 mai 2013; l’ultimatum du 15 octobre 2013 venant sous peu à expiration.

Convaincu qu’un plan de déstabilisation est en marche contre la magistrature béninoise, j’exhorte les collègues à la sérénité et surtout à la mobilisation.

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