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La campagne électorale devant conduire aux élections consulaires du 22 septembre prochain démarre ce jour, mercredi 11 septembre. Prévue pour se dérouler du 11 au 20 septembre, son démarrage a été annoncé hier par le président de la Commission électorale consulaire (Cec). Mais, pour l’heure, tout ne serait pas encore au point pour la tenue à bonne date du scrutin.
Vers un nouveau blocage
C’est du mal au pire ! Du moins, c’est ce qu’il faut retenir de la réaction du collège des associations et groupements professionnels des opérateurs économiques de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) à la suite de l’affichage de la liste électorale devant conduire aux élections consulaires qui tardent à s’organiser au Bénin. Pour cette frange non négligeable d’opérateurs économiques qui s’est, tout le temps, sentie marginalisée et négligée dans le déroulement du processus, « il n’y a pas de transparence dans la nouvelle liste électorale ». Pour eux, des problèmes persistent en dépit de l’intervention du Chef de l’Etat et la médiation du président du Conseil économique et social (Ces), Nicolas Adagbè et du secrétaire général de la présidence, Emmanuel Tiando qui sont parvenus à sauver les meubles pour relancer le processus. Selon certains opérateurs économiques, « la nouvelle liste électorale est plus dangereuse que la 1ère qui avait fait objet de polémiques sur plusieurs mois. Ils pensent que son maintien faciliterait toujours la fraude qui a souvent été le point d’achoppement entre le collège des opérateurs économiques et La Commission électorale consulaire (Cec-Ccib). Si rien n’est fait dans les meilleurs délais, ces opérateurs économiques prévoient un boycott des élections. Car, selon eux, les dossiers de certains candidats sont rejetés de façon injuste, ceci sans que les raisons ne soient évoquées. Pire, « depuis les inscriptions des électeurs sur les listes, des magouilles ont été orchestrées ». Par ailleurs, ils pensent que le gouvernement devra prendre ses responsabilités afin que les élections consulaires soient organisées dans la transparence totale. En attendant leur sortie médiatique dans les prochains jours pour se prononcer sur le sujet, ils ont déposé des recours devant les hautes juridictions afin que le droit soit dit.
Emmanuel GBETO